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C'est par le défi lancé par mon ami Senna que je découvre la plume de Masterton avec La nuit des Salamandres.

Le roman démarre fort par la scène d'une jeune femme qui s'immole par le feu sur un parking d'un MacDonald. On apprend rapidement qu'il s'agit de la fiancée de Lloyd Denman, propriétaire d'un restaurant chic de bord de mer. le couple ne semblait pourtant avoir aucun soucis, au contraire un avenir plutôt prometteur, c'est donc l'ahurissement total pour Lloyd.
Quand il apprend le lendemain qu'un car a brûlé avec à l'intérieur un groupe de personnes, dont une amie, qui semblent être restées intentionnellement assises à l'intérieur, il se décide à faire quelques recherches.
Commence pour lui une aventure périlleuse, où les poursuivants deviennent les poursuivis, où les morts se succèdent dans des embrasements plus terrifiants les uns que les autres. C'est aussi l'entrée dans un monde de croyances occultes et de rencontres dangereuses et glaçantes (je vous l'accorde, le terme est pris à contre pied dans cet univers plutôt pyromane).

Je suis plutôt fière de moi car je n'ai pas eu trop de frayeurs, n'étant pas du tout adepte des lectures classées Terreur (par l'édition elle-même).

Il faut reconnaître que cet auteur se lit plutôt bien, les pages se tournent toutes seules, on ne s'ennuie pas une minute entre les courses poursuites, les fréquentes révélations et les nombreux rebondissements. Bref, l'auteur sait accrocher son lecteur au récit et l'emporter jusqu'à la fin du roman.

Je suis un peu moins enthousiaste en revanche sur le côté prévisible et récurrent de certains évènements de l'histoire () et à l'accumulation de situations « surnaturelles », bien que je sois pourtant familière aux lectures de fantastique ().

L'ensemble de cette lecture m'a cependant bien plu. Même si ce n'est pas ce que je préfère, je ne rechignerai pas à relire cet auteur à l'occasion.
Mention spéciale pour le personnage Tony Express que j'ai trouvé épatant, tu avais raison Senna. Merci pour ce défi qui fut incendiaire. ;)
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«Extincteur, extincteur… je peux éteindre ces flammes… tout se passera bien... »

Je doute que tout se passera bien dans un roman à la Graham Masterton. Il est un auteur remarquable et un conteur hors-pairs. Je suis toujours ravie et enchantée de lire un de ses bouquins. C’est une valeur certaine. La nuit des salamandres a tout ce qu’il faut pour plaire aux lecteurs : une histoire bien ficelée, des meurtres brûlants, des inspecteurs sympathiques enfin… et des personnages étincelants autant les uns que les autres.

C’est un roman qui contient 324 pages, il est édité chez l’éditeur Presses Pocket. C’est dans la catégorie fantastique et terreur. Je possède l’édition de l’année de 1993 mais tu peux trouver aussi celle de 1997 et de 1999. Chez France Loisirs, ils ont l’édition de 1992. J’aime beaucoup la page couverture, c’est assez représentatif. C’est un être humain qui rôtisse dans les flammes plus un zombie qui est pris dans le feu. Enfin, je pense et ça laisse place à l’imagination…

Lloyd ! Pauvre Lloyd ! On dirait que la malédiction qui court après lui. Il perd sa femme qui se fait brûler dans le feu à côté d’un McDonald. Ensuite, il y a des évènements inexpliqués qui arrivent et Lloyd se retrouve toujours impliquer autour. Il pense avoir en plus aperçu sa femme dans la rue. Comment est-ce que c’est possible ? Est-ce qu’il hallucine ? Les inspecteurs sont déroutés et Lloyd fait un suspect idéal. Il décide donc de résoudre le mystère car il se pose beaucoup de questions. Est-ce qu’il va y arriver ? Est-ce que lui aussi il va finir brûler ?

Ce livre «La nuit des salamandres» se lit très facilement. Qu’est-ce que c’est une «Salamandre» ? Je mets ici une citation : On fait aussi un détour dans le temps, on fait un clin d’œil à la Hitler. Graham Masterton est très habile à manipuler l’histoire, à joindre certains rituels aussi dans son contexte. Je cite donc un extrait :

Je me pose alors quelques questions : «Jusqu’où l’être humain peut aller pour sauver sa peau ? Jusqu’où l’être humain se passionne pour le côté morbide ? Où est-il le milieu entre le bien et le mal ? Qu’est-ce que l’immortalité ? » C’est les thèmes sérieux qu’on retrouve dans «la nuit des salamandres.»

Je dois aussi mentionner l’humour délicieux qu’emploie Graham Masterton. Il est vraiment adroit de cet art. Il me fait sourire et il me rappelle des bons moments dans les années 90. Je mets donc ici, quelques citations :
- Je fredonne un air de Madame Butterfly.
- Vous avez été super là-bas, au drugstore. Comme dans l’Arme Fatale. La flatterie ne mènera nulle part. Chez moi, serait un bon début.
- Il sentait toujours sa chaleur. Chaleur. Chaleur. Chaleur. Il avait l’impression de se tenir à côté d’un radiateur électrique.
- Terrible et retentissante est TA fureur ! Tel un vent de tempête. Tu surviens !
- Demande la vengeance que tu veux, elle te l’accordera.

Je sais que Graham Masterton est un maître dans le fantastique et l’horreur. Ici, je suis restée surprise des rapprochements des personnages, des scènes assez sexuées. Il choisit bien ses mots, on sent aussi une tension dans l’air. Je suis restée très abasourdie sur certains instants. Je mets donc un exemple :

Pour terminer, c’est un excellent moment de lecture. Il n’y a pas vraiment de longueur. C’est plaisant et amusant à lire. C’est un peu morbide mais il n’y a pas que ça. Je trouve que l’action est très présente et le liseur ne s’ennuie jamais.
C’est un coup de cœur à moi et à Masa. C’est Masa qui me l’a référé. Je le conseille à ceux qui veulent le lire car effectivement c’est du très bon Masterton. Danger, danger : Si jamais il y a un jeune qui se promène avec une BMW, et le volant est en feu, soit inquiet. Si tout prend feu autour de toi, soit encore plus inquiet. Méfie-toi aussi de l’opéra, qui sait !

Comme le dit si bien Graham Masterton : Essaie de trouver sous tes yeux, ce que tu ne voies pas exactement. Est-ce que c'est bien réel telle est la question ?


Siabelle
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Loyd Denman est heureux. Il a abandonné les assurances pour la restauration et il adore ça, sans compter qu'il va bientôt se marier avec Célia, l'amour de sa vie. Et... il apprend soudain que Célia s'est immolé par le feu sur un parking de stationnement. Il est effondré ! Il cherche à comprendre, car cela ne lui ressemble tellement pas. Puis d'autres personnes s'immolent par le feu; ce qui est surprenant, c'est qu'elles étaient plus ou moins reliées à Célia. Et il se met à entrevoir, à certains endroits, une femme qui lui rappelle fortement Célia. Pourtant, il sait que c'est impossible car il l'a identifié à la morgue. Ces évènements l'intriguent et il se met à faire sa propre enquête. Et ce qu'il découvre le fait frémir.

De vieilles légendes scandinaves, la musique de Wagner et d'anciens nazis. Tout cela dans une histoire originale qui m'a emporté.

J'ai beaucoup aimé, comme c'est souvent le cas avec Masterton.
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Une chose est sûre ! ... c'est que Graham Masterton et moi nous n'auront jamais une osmose littéraire !
J'ai eu un mal fou à terminer ce roman dit de terreur ... ouais terreur si il y a ...
Que c'est frustrant d'avoir perdu ce temps littéraire si précieux pour moi et j'avoue être une sotte de ne pas l'avoir abandonné plus tôt.

Pourtant l'histoire de base aurait pu être sympa :

Tout commence par la fiancée de Loyd Denman, restaurateur, qui s'immole par le feu sur un parking d'un fast food.
Puis, ces suicides continuent avec d'autres personnes qui fréquentaient plus ou moins Célia, la dite fiancée !
Jusqu'au jour où Loyd croit reconnaître Célia surgit d'entre les morts ...

Oui l'histoire aurait pu être sympa mais ...

Que c'est long !

Bref, un peu déçue sur ce coup -là ...

C'est le deuxième roman de Graham Masterton que je lis, et, franchement je n'arrive pas a accrocher à son écriture, et je n'arrive pas à m'attacher à ses personnages.

Le pire, c'est que j'ai acheté un lot lors d'un vide grenier et j'ai encore quelques bouquins de l'auteur à lire ...

Est-ce qu'on va arriver à se réconcilier ?? Je doute ...
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Comment commencer une bonne année ? C'est simple, il suffit d'ouvrir et de se plonger dans un livre écrit par Graham Masterton. La nuit des salamandres est un roman parut en 1990 sous le nom original de Salamander.

Une jeune femme s'immole sur le parking d'un restaurant à consommation rapide (bien connu aux States et dans le monde). Un cuisinier d'une quarantaine d'années tentent de la sauver, mais celle-ci proteste et décède. Son fiancé Lloyd Deanman ne comprend pas comment son amour puisse mettre fin à sa vie alors qu'elle avait tout pour être heureuse.

J'ai découvert Graham Masterton comme Maître de l'horreur, comme amateur de peintures, comme amateur culinaire, comme expert en mythologies diverses, ici, je découvre son humour. Son livre est suavement épicé d'un humour et de gaieté, ce qui réchauffe le coeur. Plus j'avançais dans l'histoire et plus je brûlais d'envie de continuer. Il y a simplement un long passage que j'ai trouvé lent, au début, mais c'était simplement pour placer les pions. Encore une fois un bon Graham Masterton (décidément, il ne cesse de m'impressionner) avec des personnages travaillés, mention spéciale au jeune indien Tony Express (celui-qui-à-regardé-le-soleil), à Otto et sa mégalomanie (et son pêché mignon). J'ai surtout ce final digne des plus grans opéras.
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Première incursion dans l'univers de Masterton.
En fait, non: j'avais lu La nuit des salamandres quand j'étais ado mais il n'avait laissé aucune trace dans mon esprit, pfuit, parti en fumée (facile). Et aujourd'hui, je reste perplexe à la lecture de vos critiques toutes plus élogieuses les unes que les autres: j'ai dû, de nouveau, passer à côté…

Sur le début, cette succession de carbonisations humaines grand-guignolesques m'a bien gonflée.
Et puis Lloyd et Kathleen, quelle naïveté ! Poursuivis par des gens qui veulent faire de vous des géniteurs de la race supérieure et qui peuvent vous y contraindre et, à défaut, vous incinérer d'une pichenette, vous iriez vous réfugier dans des endroits sus de tous ? Sans même mettre vos proches à l'abri ? Non. Moi non plus. Et pourtant je ne suis pas toujours très fute-fute. Disons qu'il fallait bien faire rebondir l'intrigue…

Le positif, c'est que, passé mon agacement, mon intérêt pour l'histoire a été crescendo jusqu'à l'apothéose finale : la scène de l'opéra, c'était très fort et ça m'a scotchée! Ainsi que les personnages secondaires, et en particulier Tony Express (la manière dont lui et John Dull-knife plantent les flics dans le désert est jubilatoire, tout comme le sort que Masterton leur réserve en général: on en viendrait presque à les plaindre ces pauvres poulets-grillés (facile aussi).

Enfin, je suis d'accord pour reconnaître à l'auteur de l'originalité, une grande et fertile imagination, une savante exploitation des mythes et des symboles. Dans le prochain roman que je lirai de lui, et je n'y manquerai pas, je serais peut-être plus sensible à son humour, et même y trouverais-je, moi aussi, un second degré ?

Sans rancune, j'espère…
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Épidémie de suicides dans la région de San Diego. Cela commence par la fiancée de notre héros, Lloyd Denman, qui s'immole par le feu, puis ça se propage, jusqu'aux passagers d'un autocar qu'on découvre carbonisés alors que bien tranquillement assis à leur place. Phénomène d'auto-combustion ?
On apprend par la suite que selon un vieux rite ancestral, la purification par le feu permettrait de devenir immortel.
Bientôt, Lloyd croira avoir la berlue en reconnaissant sa fiancée au coin d'une rue... Il va donc commencer à mener sa propre enquête, bien que la police locale soit déjà sur les dents. Et ce qu'il va découvrir...
Moui, pourquoi pas ? Moi qui ne supporte pas la chaleur, je ne vous raconte pas comme j'ai transpiré pendant toute la lecture. Un roman à lire en hiver, donc. Je plaisante.
Peu avare de descriptions horribles, Graham Masterton va encore nous entraîner jusqu'aux tréfonds de l'horreur et dans les flammes infernales, le tout saupoudré d'une touche de sexe et d'un bon zeste d'humour, comme sait si bien le faire l'un de mes auteurs préférés.
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Un Masterton qui ne restera pas dans les annales. Quoi que bien écrit, il ne devient prenant qu'à 70 pages de la fin.
Pour les fans qui veulent faire le tour de l'oeuvre de l'auteur, mais il ne donnera probablement pas envie à un profane de rouvrir un Masterton de si tôt..

Sur fond de musique classique et Nazisme qui a traversé les âges, comme d'autres romans reprenant cette uchronie, on retrouve à quelque chose près la même trame du fils de ou du bras droit de qui veut prolonger les horreurs du 3ème Reich, employant des moyens plus ou moins ésotériques pour y parvenir.

Une lecture en demi teinte pour moi ; j'ai hâte de retrouver un de mes auteur favori dans son style habituel.
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Des gens meurent mystérieusement. Ils sont brûlés vifs, suicidés pour être précis. Et avec le sourire! Qu'est-ce que cache ces morts en série, en groupe?
Lloyd est le suspect numéro 1. C'est normal, tout le monde meurt par le feu dans son entourage. Volontairement ou non d'ailleurs. Se rapprocher de la vérité est dangereux, surtout quand il s'agit de faire revivre le passé nazi en voulant recréer la race supérieur.
L'apothéose? Milles personnes meurent dévorées par les flammes, souriant à la vie éternelle... ou presque. Car la musique de Wagner qui peut les faire revivre peut également les détruire.
Un homme veille les événements de loin, un homme immortel. le passé revient et il peut prendre différentes formes...
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Trouvé dans une boîte à livre dans un coffret contenant 3 autres livres classés "Terreur" je n'ai lu que 34 pages et je n'arrive pas à croire que cet auteur est un grand auteur. Il y a 20 ans j'aurais peut-être aimé l'histoire. Mais aujourd'hui impossible. Les personnes sont caricaturaux. le coffret va retourner directement la boîte à livre
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