Citations sur Julius Corentin Acquefacques, prisonnier des rêves, tom.. (11)
Et si l'infini était à la fois continu et discontinu?
Potentiel et actuel?
C'est possible:
L'infini se gausse des horizons.
Du plus loin que je me souvienne de cette histoire, je revois ces grains minuscules, lointains, à perte de vue... Je savais qu'il s'agissait de poussières de rêves... Elles auraient pu flotter là, dans l'immensité absolue, indifféremment et indéfiniment...
Rien n'infirme que ce ne soit pas vous qui rêvez de moi, ou que ce ne soit pas vous qui rêvez de moi qui rêve de vous… ou que ce ne soit pas vous qui rêvez de moi qui rêve que vous rêvez que je rêve, etc. ? N'essayez pas de m'embobiner avec vos ratiocinations oniriquesques !
Ligne ou horizon??
Une ligne, c'est un infini à deux dimensions...
C'est toujours mieux qu'un point!
Le rêve : un espace fractal et infini, contenant tous les potentiels de l'imaginaire.
Hilarion, vous aussi avez rêvé trop fort ! Les onirostimulateurs que je vous avais greffés ont fondu. Il y a eu surchauffe. Vos deux surrêves se sont télescopés, provoquant un conflit d'interrêves. Résultat : un rêve errant de force 8. Vous êtes restés bloqués dans votre rêve d'infini. Impossible de vous réveiller : vous êtes dans un champ onirique sans bord.
Plus je me persuadais que tout cela ne pouvait être vrai, plus tout prenait l'apparence accrue du réel. Étais-je, une fois encore, dans cet état intermédiaire que j'appelle Révalité ?
Lorsque je me réveillais ce matin-là, mon Une pièce me parut étrangement plus étriqué que d'habitude… ou étai-ce moi qui étais bizarrement plus grand ? Cette double hypothèse me fit suspecter que j'étais encore sous l'emprise pseudologique du rêve.
- Ma conclusion : ce n'est pas nous qui pensons l'infini, mais l'inverse.
- Moi je dirais que c'est plutôt les deux !
- Qu'est-ce qui vous fait penser ça ?
- Eh bien, l'infini ! (quatrième de couverture)