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J'ai reçu ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée Babelio.

Pour commencer, c'est le résumé qui m'a d'abord intrigué puis la maison d'édition que je ne connaissais pas.
Nous allons suivre Cyr une jeune femme qui va se voir confier la douloureuse mission d'écrire un discours pour les funérailles de son meilleur ami.

Même si j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire j'ai tout de même aimé la double temporalité et la plume de l'autrice qui je trouve est faite pour ce genre de roman.
Néanmoins je ne me suis pas attachée au personnage principale je ne sais pour quelles raisons, et les sujets du deuil et de l'amitié -qui sont les thèmes principaux de ce roman- ne m'ont malheureusement pas réellement convaincue …

Je tiens tout de même à remercier Babelio et les éditons Les Avrils pour cette découverte.

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Avec ce roman, j'ai découvert non seulement une autrice mais également une maison d'édition. C'est agréable de prendre un roman, de découvrir une esthétique, une ligne, que l'on ne connaît pas encore. L'illustration de couverture, le choix des couleurs et le marque-page sont originaux et donnent envie de lire le livre !

Cyr est une jeune femme à qui la vie ne semble plus sourire : son meilleur ami vient de trouver la mort dans un accident, et elle vient de se faire virer. Elle doit apprendre à vivre sans son meilleur ami et trouver l'énergie nécessaire pour rebondir. Y parviendra-t-elle ?

Ce roman se lit comme un journal intime. On est dans la tête de Cyr, on la comprend telle qu'elle est vraiment. Pas de faux semblant, une personne entière. Un roman où l'espoir apparaît entre les lignes, en décryptant cette jeune femme qui ne sait plus comment vivre.

À lire et à méditer !
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Je viens de refermer ce roman avec les larmes aux yeux en lisant les dernières lignes.

Mais je dois être franche, j'ai lu ce roman en diagonale. J'ai eu beaucoup de mal à m‘accrocher à Cyr et à l'histoire qui part dans tous les sens.

Le meilleur ami de Cyr est en vacances. Il ne va jamais revenir. Un accident lui ôte la vie. Comment faire face à cette nouvelle ? Comment réagir ?

L'amitié est pour moi le plus bel acte d'amour. La plus belle des promesses.

Cyr est prostrée. Elle perd goût à la vie. N'arrive pas à avoir la moindre émotion. Elle se fait licenciée. Son seul refuge ? Construire des meubles IKEA dont elle n'a jamais besoin et qu'elle dépose sur le trottoir. Chacun sa manière d'affronter les choses. Certains ne vont plus manger tandis que d'autres mangeront leurs émotions.

Cyr doit écrire un discours pour son dernier au revoir à son meilleur ami. Mais cela la paralyse. Elle repousse le moment.

Je dois avouer que j'ai lu ce roman en diagonale. Il y a trop d'informations. J'aurais aimé être juste dans le présent et suivre l'évolution de Cyr face à son deuil, à son acceptation de la réalité. Je n'ai été prise qu'à la fin lorsqu'elle décide enfin de mettre les mots.

J'aurai tellement aimé lire son discours.
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J'ai découvert ce livre, et cette auteure, grâce à Babelio et la masse critique. J'ai beaucoup aimé cette lecture même si j'ai ressenti une énorme frustration à la fin. Pendant tout le livre on nous parle du discours que Cyr doit écrire, on la voit se torturer à l'imaginer et donc on espère qu'elle y arrivera pour mettre fin à notre curiosité. Sauf que l'auteure a décidé de nous laisser sur notre faim en ne nous faisant pas lire ce discours. Outre ça, j'ai trouvé que Cyr était très attachante, on comprend et ressent sa douleur d'avoir perdu son meilleur ami. L'écriture à la première personne favorise cette empathie. J'ai mis du temps à rentrer dans le livre mais je n'ai pas réussi a décrocher dans les 100 dernières pages où j'ai trouvé l'histoire plus intense et pertinente. En bref, j'ai apprécié la façon dont la thématique du deuil et de l'amitié homme femme est abordée par Alexandra Matine. Pour moi, c'est une belle réussite.

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Publicitaire, journaliste et écrivaine française, née en 1984, Alexandra Matine nous fait découvrir la vie de Cyr, une jeune femme d'une trentaine d'années qui vient de perdre son meilleur ami alors qu'elle a déjà perdu sa soeur et sa mère. S'enfermant dans sa bulle, elle ne travaille plus beaucoup et finit par se faire licencier. En plus de cela, on lui demande de faire un discours à la cérémonie d'enterrement qu'elle ne se sent absolument pas capable de faire.

Le choix du prénom de l'héroïne étonne instantanément car Cyr est plutôt un prénom masculin mais au fil de la lecture une image importante se crée : la place de l'amitié homme – femme, la vraie amitié, sans amour physique. Je ne peux pas m'empêcher de croire que le choix de ce prénom masculin a pour vocation de renforcer la notion d'amitié entre Cyr et son meilleur ami. Il n'y a pas d'amour entre Cyr et son meilleur ami, juste une amitié profonde, inconditionnelle. Deux camarades qui ont un plaisir immense à passer du temps ensemble et dont la présence de l'autre leur fait tout oublier.
Une amitié entre un homme et une femme est très souvent difficile à accepter et à admettre. Personne n'y croit. Cette difficulté d'acceptation renforce la difficulté pour l'amie de trouver sa place. Elle ne fait pas partie de la famille, n'est pas la petite amie et n'est pas non plus un ami. Elle souffre mais peine à trouver sa place. de quel droit va-t-elle lire un hommage à l'enterrement ? Que représentait cette amitié ? Pour elle, pour lui, pour les autres ?

Par son choix de ne donner que la vision de Cyr, de ses sentiments, l'auteur permet judicieusement de se mettre à sa place, de comprendre son passé, ses erreurs, ses vrais sentiments, ceux qu'elles n'affichent pas (telle une poupée de cire ?). Nous passons d'une forme d'incompréhension en pensant qu'elle n'assume pas ses responsabilités à de la compréhension. Sa douleur est palpable, elle prend toute la place, occulte celle des autres, et rend la sienne unique. L'auteur nous entraîne avec beaucoup de finesse dans son errance, dans ses erreurs et ses maladresses. L'équilibre est précaire. Va-t-elle s'ouvrir aux autres et surmonter sa douleur et son passé ou au contraire va-t-elle s'enfermer dans la solitude ? Toute personne qui a perdu un être cher se retrouve à ce croisement dont la route qui sera suivie conditionne son existence future. L'acceptation n'est pas une évidence.

La façon d'aborder le thème de la perte d'un être cher par l'auteur à travers une amitié homme -femme est remarquable car même aujourd'hui cela reste un sujet délicat soumis à beaucoup de préjugés. Il s'avère toujours compliqué de garder cette amitié lorsque l'un des deux se met en couple. Et c'est cette difficulté qui empêche de trouver sa place parmi « ceux qui restent ». L'auteur parvient sans difficulté à mettre en lumière cette difficulté, on la ressent à travers Cyr.

La légèreté d'écriture qui nous entraîne page après page d'un bout à l'autre du livre rend par ailleurs la lecture très agréable.
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Pire amie du monde, je n'en sais rien. En tous cas, elle n'est très sympathique notre héroïne. Paumée, confuse, elle ne se remet pas du décès de son meilleur pote. Elle trimbale des casseroles affectives lourdes : mort d'une soeur, mort de sa mère qui idéalisait sa soeur, culpabilité de la survivante. Notre héroïne est un sac de noeud affectif et psychologique qui vacille sous les coups du destin. Heureusement, elle a des ami(e)s qui la soutiennent à tous crins.
Au bout d'un long parcours, elle va y arriver à faire l'éloge funèbre de son meilleur ami, mais quel parcours pour renaître.
Merci aux Editions Les Avrils et à NetGalley de m'avoir permis de découvrir cette auteure que je ne connaissais pas.
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J'ai découvert la pluie d'Alexandra Marine pour la première fois et je n'ai malheureusement pas été convaincue par ce roman.
Le style narratif est assez spécial avec le personnage de Cyr qui s'exprime à la première personne, nous faisant part de son état émotionnel instable.
La perte de son meilleur ami dans un accident est à l'origine de son traumatisme, cela s'ajoutant à des décès familiaux un peu plus ancien.
J'ai trouvé Cyr trop autocentrée et cela ne m'a pas permis de m'attacher à l'histoire et au personnage.
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Je suis un peu déçu de la pire amie du monde d'Alexandra Matine, que j'ai lu grace à Masse Critique Babelio qui me fait confiance depuis bien longtemps et à qui je dois de belles découvertes. Les grandes occasions explorait le thème constant des conflits de famille, et plutôt bien. La pire amie du monde est un peu trop shoegazing à mon gré. Et c'est volontairement que j'emploie un mot anglais. L'auteure a parsemé son roman de nombreux mots dans la langue de Shakespeare, qu'elle a cependant écrits en italique. Curieuse démarche. Mais nous sommes dans un milieu branché, forcément in.

L'héroîne s'appelle Cyr. Plusieurs personnages féminins sont nommé d'un diminutif peu explicite sur leur sexe. J'ai cru y voir un signe des temps. Mais soyons justes, La pire amie du monde n'est pas sans intérêt. Bien sûr cette génération de trentenaires m'énerve profondément et beaucoup de leurs codes me sont inaccessibles. Je cesse maintenant de maugréer. Cyr doit écrire et lire pour les obsèques de son meilleur ami tragiquement disparu en Thaïlande. Est-ce mieux qu'à Saint Brévin les Pins? Excusez-moi, ça me reprend. Elle a quelques jours pour ça, le corps prenant du temps pour être rapatrié.

C'est cette sorte de vacance que nous vivons avec elle. Variation sur le deuil, finalement assez intéressante, un peu déstabilisante, Cyr d'adressant à son ami mort, joli témoignage qu'on maîtrise au fil du livre. Et puis les nombreux retours dans le passé, douloureux, Cyr ayant perdu sa soeur et sa mère à quelques mois d'intervalle, quelquefois tragi-comiques. Les substances prohibées jouent leur rôle, la mode, pardon, la fashion, les rencontres hype, la vie à Amsterdam. Quelques belles idées dont une diablement originale, Cyr est accro aux montages Ikea. Ce monde m'est totalement exotique mais pourquoi pas.

Parfois on s'éloigne de Cyr, pas un modèle d'empathie, ni de modestie. Mais la poésie s'invite de temps en temps, ne serait-ce que ce plongeur de canal qui s"engage à retrouver une alliance, en trois tentatives, pour 40 euros, qui la retrouve effectivement et s'en va en refusant 20 euros de plus. Quant au vocabulaire déjà évoqué c'est parfois snobement snob, parfois plutôt sympa, comme le verbe friendzoner, qui dit bien ce qu'il veut dire. de temps en temps on s'interroge. Ainsi que pensez-vous de Quand tout le monde a pris place un croquemort avec une tête de caviste spécialisé en vin nature monte sur l'estrade? Il y a aussi oversized, highlighter, steel drum, hard feelings, push-up, payroll. But we do with
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Le titre ne m'attirait vraiment pas et j'ai mis du temps à me décider à cliquer sur ce roman lors de mon inscription à la dernière masse critique Babélio… Et pourtant, bien m'en a pris. Avec ce deuxième roman très réussi, Alexandra Matine transforme l'essai. On sent s'installer le style de l'autrice avec plus de précision et de maitrise que dans son premier roman. Elle sait plus que jamais où elle nous conduit et on se laisse guider avec délice dans sa prose poétique du quotidien. Encore une fois, j'ai été plus que conquise par son style épuré et efficace, foisonnant de métaphores originales qui régalent les lecteurs fatigués des topoï. de plus, l'histoire m'a davantage emportée que celle du premier roman d'Alexandra, Les grandes occasions. Tout simplement parce que le roman est écrit d'un point de vue interne et l'héroïne est à peu près du même âge que moi. C'est toujours plus facile pour s'identifier, et on est forcément davantage touché lorsqu'on s'identifie. C'est donc purement personnel, un autre lecteur aurait très bien pu se sentir moins proche de ce personnage. Mais de mon côté, ça a bien matché. le sujet semble bateau comme ça : une jeune femme doit écrire un discours pour l'enterrement de son meilleur ami. Et pourtant, Alexandra nous dévoile sans fioritures et avec une sincérité désarmante les difficultés des étapes du deuil et leur singularité en fonction des individus. Puis, derrière ce sujet, si banal en apparence, se cache une critique de notre société où l'amitié n'occupe qu'une place secondaire, où la relation amicale est déconsidérée qui plus est lorsqu'elle existe entre un homme et une femme. La narratrice se trouve dans une position de souffrance décuplée du fait de la non-validation de sa souffrance par ceux qui l'entourent, de la dé-considération de son deuil. Elle cherche tout au long du roman sa place au milieu des autres endeuillés qu'elle croise. C'est parce que sa souffrance est niée qu'elle ne parvient pas à écrire de discours pour l'enterrement, comment mettre des mots sur quelque chose qui n'existait qu'entre elle et son ami ? Un enterrement auquel elle n'est pas sure de se rendre car elle craint de ne pas y trouver sa place. Et la dernière phrase du roman nous poignarde encore de cette difficile réalité : « Mon meilleur ami… » Des mots qui retentissent comme immatures, sans profondeur, de même que le titre du roman, histoire de mettre l'accent sur les erreurs de nos perceptions. Alexandra Matine choisit de rendre justice à la profondeur des sentiments amicaux, qui plus est entre un homme et une femme, et elle y parvient avec grâce et justesse. J'ai toutefois regretté un nombre assez important de coquilles, notamment en matière d'accord des participes passés. Je suis assez étonnée car l'éditeur m'avait habituée à mieux… Dommage qu'il ait fallu publier ce deuxième roman sans le peaufiner autant que nécessaire chez Les Avrils. Ce n'est pas rendre justice à la qualité de la plume d'Alexandra Matine
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Le meilleur ami de Cyr, jeune femme trentenaire vivant à Amsterdam, meurt lors d'un séjour en Thaïlande, victime d'un accident de plongée. Comme on peut s'y attendre, elle accuse le coup. N'étant pas au mieux de sa forme, elle se fait virer de son travail. Alors, pour passer le temps et s'occuper les mains et l'esprit, elle monte des meubles IKEA. Pourquoi pas ... Et pour couronner le tout, on lui demande d'écrire un discours pour les obsèques, ce qui lui procure une tension extrême. Va-t-elle y arriver ou pas ?

L'autrice a choisi de raconter l'histoire à la première personne du singulier en faisant parler Cyr. Celle-ci s'adresse souvent à son meilleur ami défunt en le tutoyant. J'ai trouvé que la narration manquait de fluidité, ce qui m'a un peu gêné dans ma lecture.

Côté construction, nous voguons entre présent et souvenirs dans lesquels son meilleur ami, jamais nommé, on ne connaîtra pas son prénom, est souvent présent. Il y a donc de multiples digressions. J'ai mis un moment pour apprivoiser la construction de ce récit.

L'histoire tourne autour du deuil de façon générale et plus particulièrement du deuil d'une amitié. On commence le livre avec la disparition du meilleur ami et on le termine avec ses obsèques, le discours plus ou moins en filigrane. le thème ne manque pas d'intérêt, mais dans cette histoire là, j'ai trouvé Cyr particulièrement agaçante, ingérable et très nombriliste. Sa souffrance doit être supérieure à celle des autres. Certes, quand une personne à laquelle on tient disparaît, ça renvoie à plein de souvenirs et de moments qu'on avait laissés de côté. Un tsunami émotionnel nous submerge. Chacun à sa propre représentation de la mort et chaque deuil est différent.
"C'est dur de dire au revoir aux personnes qui nous relient à notre passé". Mais ici, j'ai trouvé que le personnage principal en faisait beaucoup trop, quitte à se décrédibiliser.

Je pense que cette histoire y aurait gagné à être un peu plus resserrée, un peu plus nuancée. J'ai vraiment commencé à prendre plaisir à cette lecture vers le dernier tiers du livre. La fin est émouvante, pleine de tendresse et d'amitié. Au final, une lecture inégale et mitigée.

Merci à Babelio et aux Editions Les Avrils pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une opération masse critique.

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