« Aimer, c'est regarder quelqu'un mourir »…
C'est vrai… Vivre c'est prendre des risques. Notamment celui de rencontrer quelqu'un, de l'aimer, de le perdre. Parfois, la douleur ou la peur de cette perte sont tellement grandes que l'on aimerait s'anesthésier le cerveau, effacer les souvenirs, ne s'attacher à personne pour traverser la vie sans sentiment ou tout simplement prendre la fuite quand les choses se compliquent.
C'est ainsi que Taylor réagit quand il y a un problème : la fuite. Mais l'été de ses 16 ans, la famille revient dans l'ancienne maison de vacances et Taylor va devoir bien malgré elle, faire face. Faire face à la maladie de son père, atteint d'un cancer en phase terminale ; Faire face à son ex-meilleure amie, la si vivante Lucy. Et puis surtout faire face à Henry, son ex-premier amour qu'elle n'a pas revu depuis 5 ans et dont la simple évocation du prénom la fait encore rougir.
Il y a des livres, qui, à peine ouvert sont comme une partie de nous. Des livres qui, dès les premières lignes, vont prendre une place importante, des livres dont l'histoire va nous chambouler, voir nous fracasser. Pour ma part,
L'été des secondes chances en fait partie. Par l'histoire, qui résonne intimement en moi, par le style, fluide, simple, vrai et fort de
Morgan Matson. Par cette relation si délicate et subtile entre un père mourant et sa fille qui ne sait comment lui dire qu'elle l'aime. Par cette héroïne à fleur de peau encombrée par ses sentiments.
Un roman initiatique doux-amer, dans la lignée de
Toi et moi à jamais d'
Ann Brashares et de
L'été où je suis devenue jolie de
Jenny Han.
Un gros coup au coeur !
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