L'été des secondes chances

Il y a quelques semaines, je m'étais lancé dans la lecture de Cet été-là écrit par Sarah Ockler, espérant passer un moment de détente sous le soleil de la Californie. J'y avais découvert une famille brisée suite au décès subit d'un jeune homme, qui partaient en vacances pour tenter de faire le deuil de cette mort. J'ai alors débuté L'été des secondes chances, voulant, une nouvelle fois, chercher le calme et l'évasion estivale. Malheureusement, le schéma est presque le même que le livre cité précédemment. Ce sont les vacances, avec des paysages idylliques et reposants. Mais une tragédie va continuellement planer au-dessus des esprits de ces vacanciers.

Lorsque le père de Taylor apprend qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre, toute la famille s'envole dans leur maison secondaire à Lake Phoenix, pour passer un dernier été tous ensemble. Là-bas, des souvenirs lointains, où tout était normal, où tous étaient heureux, remontent dans la mémoire de chacun. Taylor va devoir faire face à ses responsabilités, notamment devant son ex petit copain et son ex meilleure amie, qu'elle avait fuit soudainement lors de leurs dernières vacances.

Un été placé sous le signe de l'amour. La famille se retrouve ensemble, pour profiter au maximum de leur père durant ce dernier été. Les liens familiaux n'ont jamais été aussi forts qu'à ce stade-là. Même après seize années de vie commune, Taylor apprend encore à connaître son père, à travers des anecdotes ou des petites histoires qu'il lui raconte sans pudeur.

Mais L'été des secondes chances, c'est aussi une histoire d'amitié entre filles. Taylor va renouer des liens avec sa meilleure amie de vacances, Lucy, qu'elle avait délaissée il y a plus de cinq ans. Même après tout ce temps, leur amitié reste inchangée, toujours aussi forte et intense. Il ne faut pas oublier non plus Henry, l'ex petit copain de Taylor, qui revient inopinément dans la vie de la jeune fille. de la romance s'invite dans l'atmosphère dramatique de la maladie.

Je trouve quand même étrange le fait de mélanger le bonheur des vacances à l'omniprésence de la mort. C'est un petit peu macabre et ça gêne l'évasion. A cause de l'imminence du décès, j'ai été focalisée sur la maladie du père, bloquant inconsciemment les moments de bonheur liés aux histoires d'amour alentours. J'ai même été en colère par l'attitude des enfants, qui préfèrent s'amuser avec leurs copains et copines plutôt que de passer d'agréables moments aux côtés de leur père mourant.

Comment continuer à vivre quand on sait que quelqu'un de notre famille est condamné ? Une histoire déchirante, emplie de sensibilité, qui vous laissera un goût doux amer dans la bouche.
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L'été des secondes chances est une lecture agréable. Les parties sur la maladie auront eu ma préférence, les ennuis de Taylor ne m'auront pas plus séduit que ça, j'ai été quelque peu déçue du motif donné en rapport aux brouilles d'il y a plusieurs années. Dans le dernier quart du roman, quand la maladie du père de Taylor se retrouve propulsée au premier plan de l'intrigue, tout devient émotionnellement plus compliqué. Pris dans un tourbillon émotionnel intense, il était dur de ne pas craquer. le père de Taylor est une personne incroyable, la personne la plus remarquable de ce roman selon moi, Taylor et les autres m'auront bien moins fait d'effet. Je reste donc partagée, moitié très bon, moitié moyen, mais rien que pour l'une de ces moitiés, lire ce livre vaut le coup.
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Dans la veine des romans de Nicholas Sparks ou de Sarah Dessen, L'été des secondes chances est une romance adolescente d'une incroyable puissance émotionnelle qui séduira tous les amateurs de littérature sentimentale.

Dans un contexte familial tendu, un décor isolé, parfois oppressant, Morgan Matson raconte le drame d'une famille confrontée à la maladie et au deuil, une belle histoire d'amour à la fois douce et amère, qui saisit le lecteur à la gorge et ne lui épargne aucune émotion.

Amour inconditionnel d'un père pour ses enfants, amour sincère et authentique d'une fille pour son père, histoire d'un premier amour qui marque à jamais... on l'aura compris, L'été des secondes chances est avant tout un roman qui parle d'amours -au pluriel-, de liens familiaux et d'amitié.

Mais c'est aussi un roman d'apprentissage poignant qui amorce avec finesse une belle réflexion sur la difficulté de grandir, d'assumer ses choix et ses responsabilités. Malgré sa souffrance, Taylor comprend la nécessité d'affronter ses problèmes. Au fil des pages, l'adolescente brisée et impuissante gagne petit à petit ses galons d'adulte responsable. On la voit sortir de l'adolescence comme un papillon émerge de sa chrysalide, c'est touchant !

«En fixant l'eau, je me suis rendu compte que je n'avais nulle part où aller, plus aucun endroit où fuir. Je n'avais plus qu'à rester ici et à affronter la terrible vérité. J'ai mesuré, alors que d'autres larmes coulaient, combien j'étais fatiguée d'esquiver, fatiguée de ne pas en parler tout court, fatiguée de prétendre que tout allait bien quand ça n'avait jamais été aussi mal.»

«Je n'arrêtais pas de repenser à toutes ces fois, dans le Connecticut, où j'avais franchi la porte dès la fin du dîner, annonçant mes projets avec désinvolture, alors que je me dirigeais déjà vers ma voiture, prête à ce que la soirée débute pour de bon - les moments en famille s'éternisant toujours trop à mon goût. À présent que ce temps-là était compté, je m'y raccrochais de toutes mes forces, cherchant à le prolonger et regrettant de ne pas avoir su apprécier ce que j'avais avant.»

S'il y a dans le roman de Morgan Matson bon nombre de moments graves ou déchirants, où la souffrance et le chagrin serrent la gorge du lecteur, il y a également de très jolis passages lors desquels l'auteure véhicule un formidable message de courage et d'espoir.

L'été des secondes chances est un roman d'amour irrésistible, à la fois magique et déchirant. Un livre plein d'émotion et de sensibilité, qui sait parler au coeur et toucher le lecteur. Les jeunes lecteurs à partir de 12 ou 13 ans vont adorer ce genre de choc émotionnel !
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Je me suis lancée dans la lecture de ce roman car j'avais entendu de très bon avis. Je m'attendais donc à ce qu'il soit banal, mais touchant. Malheureusement, il a bien été banal et je n'ai été touchée qu'à la toute fin, la magie n'a donc pas opérée sur moi. Même si ma lecture a été longue et un peu lassante, j'ai quand même passé un bon moment.

On découvre l'histoire de Tayor qui a tendance à fuir lorsqu'un problème surgit au lieu d'y faire face. Pourtant, lorsque son père se révèle être atteint d'un cancer incurable et que ses mois sont comptés, elle ne peut pas fuir et se retrouve à passé l'été avec ses parents, son frère et sa soeur dans leur maison de vacances où ils ne sont pas allé depuis 5 ans, et où rien n'a changé. Elle y retrouve son ex-petit ami et son ex-meilleure amie qui lui en veulent de les avoir abandonné là, cinq été plus tôt...

J'aime bien l'idée générale du roman, même si c'est un peu du déjà vu. J'ai eu un peu de mal avec l'histoire d'amour et d'amitié : Quand on a douze ans rien n'est très sérieux et en cinq ans il est difficile d'en vouloir toujours autant aux même personnes. Je me suis assez attachée à Taylor, même si je ne l'ai pas adorée non plus. Ce que j'ai préféré, c'est les petits moments un peu sorti de l'histoire, comme les relations entre le frère de Taylor et la fille dont il est amoureux, ou encore entre son ancienne meilleure ami et le garçon qui l'aime en secret.

Je m'attendait à ce qu'il soit touchant, et il a été un peu tout au long du livre, mais je n'ai vraiment eu le coeur brisé qu'à la fin, comme les 20 à 30 dernières pages. le reste du roman se lisait, sans plus.

Je ne suis plus trop une grande fan de ce style là. Il faut qu'il y ait quelque chose pour se démarquer, et je ne l'ai pas trouver ici. Il ne se passe rien de particulier, il n'y a pas un humour de fou et les larmes ne coulent pas sans s'arrêter... Je n'ai pas été déçue, mais j'ai eu un peu de mal à aller jusqu'au bout. J'aurais vraiment voulu l'adorer et me ranger du côté de tous les bons avis, mais ce n'est pas le cas.
Toutefois, si vous le voyez à la bibliothèque cet été, n'hésitez pas à vous caler au bord d'un lac et à vous faire votre propre idée !

L’été des secondes chances étant le premier de mes livres de vacances, j’avais énormément d’attentes. Et comme d’habitude quand j’en attends autant, j’ai été déçue. Je recherchais une lecture légère, un amour de vacances. J’ai reçu une héroïne qui m’a agacée au plus haut point, une tragédie, des larmes et beaucoup de déceptions.



La première partie du roman a été la plus décevante. Taylor passe son été dans la maison de vacances de sa famille, en compagnie de son frère, sa sœur et ses deux parents. Mais cet été sera la dernier de son père, atteint d’un cancer du pancréas. Elle y retrouve Lucy, son ancienne meilleure amie, et Henry, son premier amour. Sauf que cinq ans plus tôt, Taylor était partie et n’avait plus jamais donné de nouvelles. Tous les deux sont très remontés contre elle, alors forcément, je m’attendais à une super révélation, un truc terrible que Taylor avait fait pour les mettre en rogne tous les deux. Sauf que non, rien du tout. Cinq ans de rancune pour rien du tout. Evidemment, j’ai été déçue.


Taylor, l’héroïne, passe son temps à fuir tous ses problèmes plutôt que les affronter. A chaque fois qu’on pense qu’elle va changer, rester et assumer pour une fois, elle part en courant. A en croire notre héroïne, elle a plus de problèmes que n’importe qui au monde. Dès qu’elle cesse de se lamenter et commence à murir, tout le roman devient moins lourd. Fini les décisions égoïstes et les pleurnicheries, elle commence enfin à se réveiller...
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Taylor Edwards a 17 ans et il y a 5 ans qu'elle n'a pas mis les pieds à Lake Phoenix, dans la maison de vacances de ses parents. Mais son père est mourrant, atteint d'un cancer en phase terminale et il souhaite passer son dernier été ici avec sa femme et ses trois enfants : Warren, Taylor et Gelsey.

Seulement, 5 ans plus tôt, Taylor a laissé en plan sa meilleure-amie Lucy et son premier amour Henry, ne leur donnant aucune explication. Elle les a fuit comme les le fait toujours dès qu'une situation se complique. Elle espère ne pas les revoir mais évidemment, le destin va en décider autrement.
Renoueront-ils ? Ses amis lui en voudront-ils ? Ces 5 années n'auront-elles pas creusé un fossée entre eux ?
Taylor n'aura pas d'autre choix que de ne plus se dérober et d'affronter ses amis tout comme d'être auprès de son père pour vivre un dernier été à ses côtés.

L'histoire traine en longueur nous empêchant d'accrocher complètement... C'est dommage parce que j'ai été émue plus d'une fois, notamment lors des passages où il est question de Taylor et de son père.
Mais pour le reste, tout est tellement trop long ! Les retrouvailles avec Lucy, celles avec Henry et les entre-deux... C'est plat, plat, plat...

Le sujet sur le processus de deuil est plutôt bien abordé et contribue à la réussite du livre. Malgré beaucoup de moments creux où j'ai cru décrocher, où j'ai eu envie de décrocher, la justesse des émotions décrites m'a fait tenir. La relation qu'entretient Taylor avec son père est très belle et très émouvante et heureusement qu'il y avait ces passages pour donner l'envie de CONTINUER la lecture même si la fin était inévitable...
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Titre: L'été des secondes chances

Auteur: Morgan Matson

Editeur: Hachette

Collection: Bloom

Date de parution: 11/06/201

Résumé: Taylor a une manière bien à elle de traiter ses problèmes personnels : elle les fuit. Mais lorsque son père, atteint d'un cancer, décide de passer son dernier été en famille dans leur maison de vacances, la jeune fille ne peut se dérober. C'est là, cinq ans plus tôt, qu'elle avait laissé sa meilleure amie, Lucy, et son premier amour, Henry, avec la ferme intention de ne plus jamais les revoir. Les souvenirs ressurgissent et, cet été, elle va devoir les affronter.

Mon avis: J'ai apprécié ce livre car il raconte une histoire vraiment touchante, celle d'une famille confrontée à la mort prochaine du père de cette famille. On suit le point de vue de Taylor qui est obligée d'affronter et d'assumer ses erreurs passées, et présentes.

J'ai eu un peu de mal avec Taylor à cause de ses fuites trop fréquentes, car elle s'est mise dans cette situation délicate cinq ans plus tôt en prenant la fuite au lieu de s'expliquer. Je l'ai trouvée également très égoïste, car elle passe son temps à s'apitoyer sur son sort ( je vais perdre mon père) au lieu de penser plutôt à lui, qui vit ses derniers jours. du fait de son égoïsme, elle passe son temps à blesser les gens puis à prendre la fuite. Cela m'a vraiment déplu, car certes, on est tous égoïstes, mais son comportement m'a vraiment agacée.

Sinon, j'ai adoré d'histoire. L'auteur a une plume agréable à lire, et on ressent bien la présence de la maladie. C'est donc une très bonne lecture, en dépit des quelques points qui m'ont déplus.

Histoire: 10/10; héroïne: 6/10; ambiance: 10/10; suspense: 10/10.

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