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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Désolé si ma notation peut sembler un peu sévère mais je ne suis pas un habitué des mangas - à part ceux de l'illustre Jirô Taniguchi. Je n'ai pas une grosse expérience du genre et manque donc de sérieuses références. J'ai quand même tenté d'évaluer l'oeuvre de façon détachée, avec du recul et en prenant compte de plusieurs paramètres.

C'est une très bonne surprise !
Le titre et la couverture sont accrocheurs, même pour un novice. Si je suis entré dans l'histoire comme un chat à qui on ouvre la porte alors qu'il fait froid et qu'il pleut dehors (vous voyez un peu l'image…), j'ai été très vite entrainé et conquis par cette histoire à laquelle j'ai trouvé finalement beaucoup d'intérêt.

Il s'agit (je le découvre) d'un shōnen, c'est-à-dire d'un genre de manga qui décrit la quête initiatique d'un ou de plusieurs personnages et concerne des valeurs telles que l'amitié, le goût de l'effort, l'esprit de groupe, le dépassement de soi...
KAIJU N°8 démarre donc sur les chapeaux de roues ; Kafka Hibino, la trentaine, célibataire, sympa mais dans le genre looser, souhaitait quand il était gosse intégrer le groupe très fermé des Forces de Défense afin de combattre les sinistres kaijūs.
Avant que je ne perde les non-initiés, les kaijūs sont d'étranges créatures, grandes - voir colossales - et hostiles la plupart du temps. En bref, ce sont des monstres assez peu subtils et fort dangereux (rappelez-vous certains épisodes de San Ku Kaï).
Mais là, j'ai sans doute perdu les plus jeunes... Gottferdom !

Notre plaisant Kafka a donc raté plusieurs fois de suite - et pas que d'un peu - l'examen d'entrée permettant d'incorporer les troupes d'élite ; dépité, il a rejoint les équipes de « démembreurs-fossoyeurs » chargées de nettoyer les rues des encombrants cadavres de kaijūs une fois ceux-ci éliminés par les Forts-en-thème.
Nettoyeur est un boulot très utile, certes, mais beaucoup moins prestigieux. Un peu si on était le mécanicien de Tanguy et Laverdure…
Lors d'une mission particulièrement pénible, un virus ou une chose en profite pour pénétrer son organisme et le contaminer. Il devient alors… : “Kaijū n° 8” se métamorphosant en une entité surpuissante moitié humaine et moitié kaijū.
Certes beaucoup moins beau, il reste fidèle en amitié et tendre comme un nounours au chocolat sans pour autant perdre de vue son objectif premier : devenir membre des Forces Défense.

Ceci n'est pas sans rappeler l'histoire de Bruce Banner (l'incroyable Hulk) qui n'est rien d'autre que l'adaptation moderne de Dr Jekyll & Mr Hyde avec en prime une once du mythe de Frankenstein. Là-dessus se greffent de nombreux thèmes ; sortir de l'adolescence, oser parler à la fille qu'on aime, faire preuve de courage, devenir soi-même…

Mais tout ceci pose un bon gros problème : « Comment échapper à la vindicte populaire quand on est gros, laid et qu'on a l'air méchant ? »

La solution est : Se cacher… ou bien affronter l'ennemi !
Et si possible en sauvant la belle.
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Un manga correct de la part d'un mangaka qui a bien bossé "Le Guide et les Principes d'une Bonne Bande Dessinée"... OK, ce guide n'existe pas mais il pourrait.

On a d'abord un univers SF dans un Japon pas trop éloigné de nous. Des monstres dont on ne sait rien tout du long du manga, et c'est un point faible en ce qui me concerne, surgissent de n'importe où et sont dégommés par une unité spéciale. Puis les restes éparpillés façon puzzle (merci Michel) sont nettoyés par le service de nettoyage ad hoc. Voilà la base.

Les petits ajouts font toute la différence. Merci au Guide et aux Principes... on a Kafka Hibino qui se trouve dans l'équipe de nettoyage parce qu'il a raté son admission dans l'unité spéciale anti-Kaiju. Mais dans cette équipe, on a sa meilleure amie d'enfance. Et voilà-t-il pas qu'un nouveau se pointe dans l'équipe de nettoyage, et qu'il rebooste Kafka (pas l'écrivain...) pour qu'il postule à nouveau dans l'unité spéciale, "car maintenant on peut jusqu'à 32 ans" et Kafka a presque 32 ans.

Ajoutons que ces deux gaillards se sauvent mutuellement la vie. Et que Kafka traîne une malédiction maousse... je n'en dis pas plus. Et aussi que subitement des Kaijus et leurs monstres associés se relèvent alors qu'ils sont mourrus... Tout cela en un volume. Mazette !

Dessin très correct, voire mieux que correct. Scénario intéressant, mais dans lequel on va à la facilité (aaaah, ces fameux Principes...).
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Alors que ce titre est grandement plébiscité à sa sortie, je me l'étais gravé dans un coin de ma mémoire. Après un an, le voilà dans les rayons de ma biblio, avec hâte je m'en empare. Je veux savoir si vous avez tous raison ! Si la promesse de la couverture, les on-dits sont bien réels, OK pas de suspense, je vous rejoins. C'est cool d'avoir un héros trentenaire, rêveur, looser ET courageux ! Kaiju n°8 est un titre avec de la niaque, de la baston, des personnages mystérieux. Un shonen comme je les aime et que je vais suivre, cela va sans dire !
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Pour les amateurs de bons gros délires qui ne lésinent cependant pas sur de l'action bien solide, voici Kaiju No.8 ! Un très gros succès au Japon avec une popularité explosive dès le premier tome et qui vient de rentrer en fanfare en France par le biais des éditions Kaze qui n'hésite pas à viser haut avec ce shonen déjà bien reconnu au Japon. .Sans doute l'un des shonens les plus importants de cette fin d'année...

Au niveau de l'intrigue, Kaiju repose cependant sur du postulat un peu classique avec une humanité en guerre des monstres, en l'occurence, ici les Kaiju. Pour rappel, les kaiju sont des créatures emblématiques du cinéma fantastique japonais parmi lesquelles on peut relever en chef de file le fameux Godzilla... Désormais, ces fameux gros monstres nippons ne sont plus seulement des stars de l'écran, ils viennent aussi réellement détruire l'archipel et transformer les grandes villes en ruines. Fort heureusement, Les Forces de Défenses japonaises tiennent cependant le cap contre l'apparition de ces grosses bêbêtes.

Notre héros Kafka ( quel nom bien porté ! ) est un personnage relégué à l'équipe de nettoyage. Ceux qui nettoient la ville des cadavres titanesques de kaiju, un travail horrible mais indispensable. Kafka est cependant rongé par les regrets que lui ont procuré ses échecs successifs pour rentrer dans les forces de défenses. Cependant, il s'autorise une dernière chance grâce aux conseils d'une nouvelle recrue... avant de se voir subir, bien malgré lui, une transformation radicale en kaiju humanoïde pour le pire et pour le meilleur !

Ce premier volume est surtout centré sur notre héros Kafka Hibino et sa radicale transformation en guerrier kaiju. Cette métamorphose n'est pas de tout repos et le mangaka Naoya Matsumoto la rend aussi drôle que bad-ass avec un Kafka qui ne comprend absolument pas ce qui lui arrive et qui multiplie les "pertes" de contrôles du à ce changement précipitée. La force de ce premier tome provient de son rythme très maîtrisé et bien équilibré entre un humour très présent , de l'action et des personnages plutôt sympas qu'on cernent rapidement. En un mot, Kaiju n°8 se dévore avec aisance et , même si dans les grandes lignes, ce premier tome peut paraître parfois classique avec, notamment, l'habituelle épreuve de sélection... il n'en reste pas moins le début réussi d'un shonen qui coche avec facilité les cases du divertissement. Pour le comparer à un autre mastodonte, Kaiju No.8 , c'est un peu le penchant décalé de SNK avec une bonne dose d'action.

Les personnages sont vites sympathiques entre un Kafka qui apparaît comme un héros sur le tard, souvent vanné à cause de son âge, son amie d'enfance plutôt discrète dans ce premier volume mais sur qui règne un véritable charisme, la nouvelle recrue dont le tempérament oscille entre froideur et loyauté et enfin la jeune gosse de riche qui est aussi le talent prodige du concours. Une bonne galerie face à ces monstres. Pour l'heure, à l'exception des derniers chapitres, nous n'avons pas trop de confrontations dantesques face au kaiju, le mangaka préférant se focaliser sur la transformation inopiné de Kafka ce qui n'empêche pas ce premier volume d'être riche en vitamines et d'introduire déjà le visage d'un certain antagoniste décisif en fin de tome. Toujours est t-il que l'intrigue de Kaiju est loin d'être totalement remarquable avec une énième confrontation entre une humanité et une titanesque menace. Nous restons en terrain connu.

Pour l'heure, Naoya Matsumoto privilégie donc l'efficacité avec son dessin qui oscille entre un style monstrueux tout en force associé à une bonne touche de burlesque et une intrigue tout en entrain qui multiplie les gags, moments de bravoures et présentation ultra-rythmé des différents personnages.

En somme, ce premier tome de Kaiju No.8 en impose et se démarque surtout par son tempérament comique qui apporte un véritable tempo à cette entrée en matière. Pour l'heure, Kaiju pose les bases d'une intrigue un peu classique mais qui ne manque ni de panache visuel ni d'un capital sympathie certain.
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Le Kaiju, un monstre typiquement japonais qui représente la force de la nature. Godzilla, Mothra... j en passe et des meilleurs... et un thème que je n'avais encore jamais rencontré en manga.
Drôle sans en devenir lourd, ce 1er tome annonce du bon pour peu que la série garde cet esprit bon enfant. Les illustrations sont simples mais efficaces. On sent une petite touche à la My Hero Academia qui n est pas pour déplaire. À suivre...
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Le monde est menacé par des kaiju et ce sont les forces spéciales de défense qui s'occupe d'eux. le héros Kafka veut intégrer ces forces. Et j'en dis pas plus pour la suite.
Ça fait des années que je n'ai pas attaqué une série toute jeune et que je vais suivre tome par tome, au rythme des sorties.
On a là un premier tome classique certes mais assez prometteur. On vient tout juste de poser les bases que l'on a déjà quelques mystères qui vont rythmé une partie de l'intrigue de la série, des personnages et des relations assez classiques mais qui font le boulot, un dessin impeccable et très dynamique (j'aime beaucoup) et un scénario qui me plaît. À voir la suite le 8 décembre !
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☼ Mon avis ☼

Il était difficile de louper la sortie de ce manga, les Éditions Kaze ont une nouvelle fois mis les moyens pour que l'une de leurs nouveautés soit à nouveau sous les projecteurs.
Après The promised Nerverland qui a eu un super lancement dès le départ, c'est autour de Kaiju n°8 de briller grâce à tout le marketing qu'il y a pu avoir.
Tout d'abord, le service presse que les influenceurs ont pu recevoir était juste incroyable.
Personnellement, je n'ai pas reçu le service presse mais j'ai tout de même eu la chance de recevoir par Kaze la suite de cette magnifique série.
Que vous dire à part que j'ai juste adoré ma lecture, je ne m'attendais pas à autant apprécier ce premier tome et j'ai très rapidement été happé par le scénario dès les premières pages.
Dans un premier temps, je suis contente de découvrir une histoire autour d'un métier qui a la différence des forces de Défense ne reçoivent aucun remerciement ou de mérite pour leur travaille.
Ils bossent dans l'ombre et doivent subir les cadavres, les bouts de corps éparpiller et le nettoyage après chaque combat.
Ça fait toujours plaisir de lire une histoire ou le héros principal n'est pas déjà dans le feu de l'action à combattre ses ennemies.
Les Kaiju sont des créatures affreuses et effrayantes qui détruisent à longueur de temps des villes et les vies des habitants.
Dans le manga, l'apparition des Kaiju ne date pas d'hier puisque les habitants, même s'ils sont toujours autant effrayés, on prit l'habitude d'en voir.
Grâce à l'arrivée d'un tout nouveau personnage, Kafka Hibino va remettre en doute son travaille actuel, toute sa vie et pensera de plus en plus à son rêve d'enfant, celui de rejoindre les tueurs de kaiju.
C'est dans un sens grâce à cette rencontre que son destin va d'une certaine manière évoluer.
En lisant ce manga, j'ai remarqué que je ne voulais pas que la situation de Kafka évolue trop rapidement car je veux voir tous ses tracas du quotidien, malheureusement et même si j'ai aimé ce qui se déroule par la suite, l'histoire va à plusieurs reprises évoluer au fil des pages.
Au niveau des illustrations, j'ai bien aimé les nombreux détails qu'on peut voir sur les planches.
Les combats entre les kaiju et les forces de Dfense nous donnent des séquences dynamiques et assez grossières.
J'aime énormément le style graphique de l'auteur, sa manière de dessiner les kaiju mais aussi la brutalité des scènes qu'il met très bien en avant.

Pour conclure, Kaiju n°8 est un manga rempli d'actions qui va au fil du temps nous faire découvrir de nombreux personnages.
Pour moi ce titre vaut clairement le détour et mérite la hype qu'il a pu recevoir des influenceurs manga mais aussi par Kaze qui a su marquer les esprits avec cette sortie.
Bien évidemment même si l'histoire ne sort pas complètement de l'ordinaire, cela ne m'a pas empêché d'apprécier le récit et les personnages qui sont à l'intérieur.
En tout cas, j'ai hâte de finir cette chronique pour me pencher sur la suite de cette histoire car j'ai vraiment beaucoup aimé.
Lien : https://mangastra.blogspot.c..
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Une nouveauté qui ne vole pas son succès, c'est extrêmement drôle et léger, mais elle n'en oublie pas son côté dramatique. C'est dynamique et les personnages sont peut-être un peu clichés, mais très attachants, ayant chacun leurs forces et leurs faiblesses, bien que Kafka semble avoir plus de faiblesses ! J'espère que le deuxième tome va nous en mettre plein la vue avec un Kafka transformé !
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Naoya Matsumoto maîtrise ses références, des plus patrimoniales aux plus contemporaines, mais il n'est pas dans la citation ou la révérence. S'il exploite un lieu commun, c'est plutôt dans la mise en scène d'une organisation « militaro-mystérieuse » induite par la présence des Kaijû. Avec sa hiérarchie, son échelle d'évaluation, ses tranches d'âge, ses prodiges, etc. Cependant, le mangaka développe plus ce qui fait la singularité de son manga : son protagoniste. Kafka (oui, comme l'auteur de « la métamorphose ») est un sympathique et roublard prolétaire de 32 ans qui se retrouve doté de la capacité de se transformer à volonté en Kaijû humanoïde. Sans trop s'appesantir sur ces déboires, tout en prenant le temps de nous le rendre familier, le manga arrive à nous faire adhérer à ce héros plutôt galvanisant lorsqu'il tente de résoudre ses problèmes.
D'ailleurs, la cadence visuelle bien maîtrisée entre péripéties et phases plus calmes maximise l'efficacité du récit. L'enchaînement des cases est percutant, voir abrupt quand surgit le danger, et les conséquences sont explosives. le tout en restant incroyablement lisible et accessible pour un public habitué aux standards actuels. Peut-être un peu trop sage, trop calibré, mais suffisamment puissant dans la force d'évocation pour être éviter la fadeur. Les Kaijû montrés dans le premier tome oscillent entre la pure menace physique grotesque et l'étrange humanité magique. On espère quand même que les prochains chapitres nous réservent des surprises en termes d'anormalité et, surtout, de gigantisme. Pour ce qui est des transformations de Kafka, elle jongle entre le trivial (décapsuler une bière) et la démonstration de puissance démesurée (déchiqueter à coups de poings une atrocité 10 fois plus grosse).
Le ton de la série est donné : drôle sans être parodique, percutant sans se reposer sur la surenchère et le gore à peu de frais. Au-delà d'être un divertissement efficace, Kaiju n°8 peut-il décevoir certaines attentes ? Disons que ce premier tome ne semble pas montrer une image ambiguë de l'humanité ou même de réelles abominations apocalyptiques. Cependant, avec une société alternative exploitant les apparitions de Kaijû et un héros hors des canons de l'élite juvénile, il n'est pas impossible de voir quelques oppositions en parallèle du monstre du moment. Néanmoins, quelques soient nos espoirs sur le long terme, ce premier volume affiche beaucoup de potentiel pour une exploitation jubilatoire et inventive du panthéon des Kaijû.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Ce premier tome nous amène dans un monde attaqué régulièrement par des monstres appelés « Kaiju ». le personnage principal, Hibino, à toujours voulu devenir chasseur de Kaiju mais il a abandonné cette idée et ne s'occupe que de nettoyer la ville des restes des Kaiju mort. le début de l'histoire ce lit très facilement, il est dynamique et présente bien les personnages. Mais personnellement c'est n'est pas un coup de coeur car j'ai trouvé le début prévisible. Après ce n'est que le premier tome donc j'attends de lire la suite pour me faire mon avis définitif sur ce manga surtout qu'il peut avoir un bon potentiel.

Ma note : 15/20 Un premier tome sympathique avec de jolis dessin.
#Frimousse
Lien : https://lecturesdefrimousse...
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