Le bleu du lac, roman de
Jean Mattern, paru aux Editions
Sabine Wespieser est une symphonie. Symphonie à l'amour, celui qui unissait Viviane Craig, la « Greta Garbo du piano » à James Fletcher, célèbre critique musical.
James vient de mourir. L'une de ses dernières volontés est que cette femme qu'il a tant et tant aimée, interprète « leur » morceau, celui qui a vu naître cette passion clandestine, adultérine pour elle, épouse comblée de Sébastian, reporter passionné par son métier. Viviane et Sebastian sont unis en outre par un drame effroyable : leur fille Laura est décédée accidentellement un certain 11
septembre.
James laisse derrière lui une femme éplorée, déchirée, dépecée, qui ne peut dire sa peine autrement que par ce long et magnifique monologue qui constitue le roman. Tout au long du trajet en métro, engoncée dans son chagrin et dans cette robe noire qui gratte, en un si douloureux trajet, Viviane va revivre les instants de cette passion amoureuse, charnelle, intense, sensuelle et musicale.
« … ce soir-là, j'appris que le désir d'un homme pouvait me faire chavirer en dehors des limites que je m'étais fixées, me faire aller là où je n'avais jamais pensé m'aventurer ».
Jusqu'à l'église où elle doit interpréter ce qui sera leur dernière étreinte, nous , lecteurs, suivons ses pensées, ses souvenirs. Ceux de leurs moments. Autour de la musique, de la peinture, de la sensualité constamment présente.
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