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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Habituellement, je n'aime pas dire du mal des livres... à moins bien sûr qu'il ne s'agisse de Lévy ou de Musso. Je n'aime pas dire du mal des livres mais, de temps en temps, je ne peux pas faire autrement. Comme aujourd'hui, par exemple.

Pierre Laval est journaliste pour le magazine Santé pour tous.
Dans la première partie, après une conférence de presse, il boit un coup avec deux collègues, Ollier et Fanfan. Dans un bar, ils rencontrent Bassefosse, critique d'art, puis une fille voleuse de voiture (et suceuse) à ses heures perdues. S'ensuit une tournée dans Paris : les bars, la fête d'un émir, les cafés... Une beuverie, évidemment, d'où le titre du roman.
Dans la seconde partie, Laval est en voyage afin d'écrire un article sur une scierie. Il retrouve ensuite, en compagnie de Béatrice, le lieutenant, spécialiste en loups. Là aussi, on boit, on boit, c'est le délire total.

Passons à mon avis...
Eh bien, je suis navrée de le dire mais, dans ce livre, il n'y a rien. RIEN. le roman n'est ni intéressant ni bien écrit. Pire que ça, il est vulgaire ! Oui, le style est tout simplement vulgaire. Contrairement à ce que pouvait laisser présager la quatrième de couverture, il n'a pas même le mérite d'être drôle.
Mention spéciale pour les propos bobos - gauche caviar des invités alcoolisés à la fête de l'émir. On a touché le fond pendant quelques pages.

Merci tout de même aux éditions Denoël et à l'opération Masse Critique pour l'envoi de ce livre. Ce genre de lecture a au moins une utilité : me rappeler pourquoi je ne lis presque jamais la littérature actuelle. Je retourne de ce pas dans mon cher XIXème siècle. A votre santé !

Challenge ABC 2014/2015
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Au commencement, j'ai pensé à Houellebecq. A priori, une bonne chose, sauf à dire qu'il vaut mieux lire l'original. Je me suis surpris au fil des pages à sauter la lecture de quelques lignes dont je voyais qu'elles ne feraient pas avancer l'intrigue. Mauvais signe. Indice que le style ne compense pas l'ennui ressenti. La faute à la description des délires de beuverie, qui m'intéressent peu en eux-mêmes.
Pour autant, quelques passages mémorables ne m'ont pas échappé: la standardiste combative de l'hôpital, l'homme dont le délire est de compter la multiplication des mouches. de grands moments. Tout comme les propos francs des convives lors de la fête parisienne. Des formules rafraîchissantes sur notre société qui explosent en pleine figure. le langage des ivrognes permet d'aborder les tabous (immigration par exemple). Malgré ces fulgurances, on a l'impression que le livre ne repose sur aucune intrigue. Des moments comiques sont décrits, sans plus. Autour d'eux, il faut se coltiner le marché de la filière bois et le retour des loups, qui je pense l'avoir compris, ennuient tout autant les personnages !
Je peine à défendre la seconde partie du livre, que j'ai bâclée je dois l'avouer. Je retourne à ma lecture du Misanthrope, que j'avais lui-même délaissé (comme quoi...).
Si certains ont aimé Gueule de bois, je m'incline évidemment, ce n'est juste pas mon cas.
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Si l'auteur a voulu donner un sens à ce livre, je ne l'ai pas trouvé, la couche de vulgarité et d'inepties m'a sans doute empêchée de le percevoir. Il faut dire aussi que la mention "connasses sans cervelle" pour qualifier des lectrices de magazine, donc des femmes, ne m'a pas spécialement mise dans de bonnes dispositions. Oui, je sais bien, c'est un livre, une posture qui se veut littéraire mais je le dis tout net, pour moi, ça ne passe pas, surtout pas en titre et enrobé, par exemple, du mot "parfaite". Si c'est une mode, je la trouve franchement de mauvais goût. Il est clair que le titre du livre n'annonçait pas la grande classe non plus, me direz-vous. Certes. Mais là, c'est assez collector sur les 118 premières pages ou alors, c'est un match entre vulgarité et mauvais goût et je ne l'ai pas compris. En aucun cas, je n'ai trouvé cette bande de pochtrons un tant soit peu attachante. Même le mot pathétique, je ne peux pas l'employer. Je les ai trouvés tout simplement minables. Quant aux femmes, elles sont soit potiches (variante de c........ sans cervelle ? ) soit karatéka.
Soulagement d'arriver à la page 118 (la partie 2) où enfin le personnage principal a dessaoulé. Comme une juste récompense d'avoir tenu jusque là, l'auteur nous gratifie d'un joli passage, limite poétique : Pépé Alphonse et son jardin, 4 belles pages, on n'ose y croire après toute cette vulgarité. Ensuite, on a droit par le menu à l'analyse des enjeux de la filière bois, version développement durable (je précise que le personnage principal, Pierre est journaliste, spécialisé dans les préoccupations environnementales, mais sans y croire du tout, oui, il est parfaitement cynique). Au moins, ce passage a le mérite d'être instructif mais c'est bien un roman que j'ai choisi et non un documentaire. Sans transition, on passe à un argumentaire, défendu férocement par une sorte de Rambo déjanté, sur la nécessité de la réintroduction du loup dans les grandes forêts françaises. Précisons que celui qui avance ces arguments, "le lieutenant" a autant de considération pour les moutons que Pierre pour ses lectrices. Après ces différents épisodes, je me suis demandée dans quelle direction allait partir le livre parce que je dois bien l'avouer, je cherchais bêtement un lien dans tout ça. J'avais reconstitué mon capital indulgence après la rencontre tout en sensibilité avec le personnage d'Himelin, celui que tout le monde prend pour un simplet mais dont la connaissance de la forêt est stupéfiante. Il est de plus en parfaite symbiose avec elle, c'est un sourcier des plus doués. Hé bien non, pour me gâcher cette impression fugace que je n'avais pas complètement perdu mon temps à lire ce livre, il a fallu que l'auteur fasse revenir sa bande de minables du début, tous planqués dans une maison de retraite et prêts à faire la révolution. Franchement, le retour de l'infirmière karatéka (avec des gros nénés, bien sûr), c'est comme cette mode d'insulter, presque l'air de rien, en passant, les femmes, j'aimerais bien qu'on s'en passe.


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"On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde" disait feu M. Desproges. Ce roman fera sans doute rire, mais il a failli me tomber des mains.

Le plus rédhibitoire : des salopes à tout bout de champ qui ne rêvent que de se promener seins nus. Ce n'est pas mon genre d'humour.

Alors oui, l'auteur s'en prend à notre société trop policée, etc, etc. Mais rien de nouveau sous le soleil. Pas de quoi me tenir en haleine, en tout cas.

Heureusement, le livre est fort court.
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À la lecture de la quatrième de couverture, je m'attendais à rire. Une sorte de Tom Sharpe en plus moderne et français, une critique de la société moderne pleine d'humour. Sauf que, en dehors de la scène d'ouverture qui parlera forcément à tout parisien, rien n'est venu dérider mes zygomatiques.

Ça dézingue à tout va, certes. Pierre est un anti-héros moderne tout à fait convaincant : fainéant, mettant son réveil en avance pour le plaisir de lézarder au lit, ayant vendu son âme professionnelle pour éviter le chômage qui guette tous les journalistes et remisant ses rêves de grandeur au placard. Et bien sûr, porté sur la bibine. Car les conférences de presse sont avant tout l'occasion de rencontrer les collègues et de picoler. Avec l'alcool, les paroles se libèrent et la société entière va en faire les frais.

Ça dézingue à tout va, donc. Mais pour moi, cela manque furieusement d'une ligne directrice. L'auteur passe d'un thème à l'autre sans que le lecteur comprenne trop comment ses personnages en arrivent là. Si Pierre peut être sympathique dans son apathie, Bassefosse en costume SS ne m'a absolument pas amusé. Je me suis demandé à quoi servait le personnage de Fanfan, si vite écrasé puis oublié dans la voiture pendant que Pierre, Ollier et Bassefosse continuent de se mettre une mine. C'est là que j'ai décroché car toute vraisemblance est mise de côté. Les envolées de chacun m'ont davantage fatiguée qu'amusée. Et je ne parle pas du traitement des deux personnages féminins qui m'a passablement agacé.

J'ai trouvé la deuxième partie du livre plus agréable. Surtout parce qu'il y a un fil directeur dans la narration : Pierre part dans les Vosges pour une conférence de presse sur une scierie avant de faire un crochet auprès d'une connaissance pour préparer un éventuel article sur les loups. de là, une réflexion sur notre rapport à l'industrialisation et la compétitivité, la nature, la vieillesse (lorsqu'il croisera une maison de retraite). Les thématiques foisonnent toujours autant mais le fil directeur permet davantage d'entraîner le lecteur.

Un roman fouillis, avec des réflexions parfois évidentes mais intéressantes et qui ne sont pas mauvaises à rappeler. L'humour et la loufoquerie de l'auteur, qui semblent être sa marque de fabrique, amuseront peut être certains lecteurs. de mon côté, je suis malheureusement passée à côté.

Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Quelle déception pour ce livre. Je n'ai pas ri, je me suis ennuyée et aucun des personnages n'est attachant.
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