AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,67

sur 524 notes
Je me souviens avoir dévoré les 6 premiers tomes de cette série il y a environ 10 ans. Force est de constater qu'il ne m'en restait que peu de souvenirs.

On (re)trouve Michael Tolliver bien vivant, en 2005 (en pleine croisade de Georges W Bush contre les terroristes et dans une moindre mesure contre les homos), marié et heureux quoiqu'un peu dépassé par son époque.

Soit ce 7ème tome est vraiment plus mauvais que les précédents, soit mes goûts ont vraiment évolué en une décennie (j'opte pour cette option), mais je n'ai pas pris beaucoup de plaisir à cette lecture. Les personnages sont vraiment stéréotypés : l'homo, le trans, la grenouille de bénitier... le sexe prend une part très (trop à mon avis) importante, ne laissant guère de place au dilemme annoncé en quatrième de couverture.

Un livre qui comme les 6 premiers ne restera pas dans ma mémoire mais au moins, cette fois-ci, je saurai pourquoi.
Commenter  J’apprécie          50
On m'a parlé à plusieurs reprises de ces chroniques, toujours en bien... Mais je n'ai jamais pris le temps de les lire, jusqu'à tout récemment ! En fait c'est la parution de ce dernier tome qui m'a déclenché l'envie de m'y mettre, moi aussi...
J'ai beaucoup aimé cette galerie de personnages et j'ai apprécié de lire les tomes les uns après les autres !
Ils ne sont pas tous du même niveau, j'en ai préféré certains mais tous apportent une vision intéressante de l'évolution de ces personnages que l'on finit par considérer comme des amis... L'écriture est plaisante et la ville de SF est fort bien décrite.
J'ai refermé le dernier tome avec un brin de tristesse: j'aurais bien lu encore 2 ou 3 tomes, pour savoir ce qu'il se passe ensuite...
Commenter  J’apprécie          50
Dix-huit ans après son "Bye-bye Barbary Lane", Armistead Maupin renoue avec ses chroniques pour nous donner des nouvelles de Michael Tolliver. Et ce que l'on peut retenir, c'est qu'il se porte très bien malgré sa séropositivité. Il vit désormais avec un autre homme, plus jeune mais également plus sage et plus tendre. Son nouveau business se porte bien et il fréquente toujours aussi assidument son ancienne logeuse Anna Magrigal et son meilleur ami Brian. La fille de celui-ci a bien grandie et s'est émancipée sous la bienveillance de ce microcosme soudé.

Cette septième saison des "Chroniques de San Francisco" se focalise sur Michael Tolliver et sa relation avec deux familles : l'une entière dans l'acceptation de qui il est et l'autre dans le jugement auréolé de religion. Et quand sa mère biologique s'éteint à petit feu en Floride, c'est le moment pour lui de retourner, pour un temps, à son point d'origine. Entre passé et présent, Michael Tolliver fait le point sur les dernières années vécues depuis le départ de Mary Ann. Les absences, les nouvelles rencontres, la vie qui se poursuit malgré tout et la mort qui s'invite toujours à la dernière minute.
Commenter  J’apprécie          40
Quand j'ai lu les six premiers tomes, j'écoutais Mika en boucle. Grace Kelly, tout ça, c'est Barbery Lane. Alors pour l'occasion, j'ai dépoussiéré l'iPod (notez bien que ça sonne tout de suite moins crédible que « j'ai dépoussiéré le 33 tours ») et j'ai fait chanter Mika. Et soudain, alors que Billy Brown was in love with another man, Michael Tolliver redébarquait dans ma vie. Comme un rayon de soleil en plein mois de mai...

Le temps est passé, San Francisco s'est transformée, les anciens trublions de Barbery Lane se retrouvent aujourd'hui du côté des anciens, après avoir traversé début d'épidémie du SIDA. Michael Tolliver, notre Mouse bien aimé, est aujourd'hui marié à Ben, beaucoup plus jeune qui lui, mais lui apportant un bonheur et une libido sans contraste.

L'âge aidant, Michael devra se rapprocher de son frère et de sa vieille mère, mourrante dans sa rédisence catholique pour emphisémateux. Quand Anna Madrigal, son ancienne logeuse, tombe à son tour gravement malade, il doit choisir entre celle qui l'a toujours rejeté et celle qui l'a toujours aimé.

Fidèle au style des six premiers volumes, Armistead Maupin revient sans fard dans la vie de ses personnages auxquels, l'air de rien, nous nous étions attachés. de l'évolution de la société aux petits touches cyniques sur le président Bush et sa politique, en passant par quelques détails d'une vie sexuelle toujours débordante, il nous ramène du côté de Barbery Lane pour une révérance des plus pimpantes qu'il soit. Et c'est quand même ça, le grand talent d'Armistead Maupin : avoir fait de nous tous des habitants de Barbery Lane ayant, du coup, l'impression de retrouver des vieux amis, des moments vécus et oubliés – « oh oui, ce camp de lesbiennes paramilitaires ! » -, les bons comme les mauvais. Et même si aujourd'hui les chroniques s'achèvent, on garde tous un peu en nous l'esprit fantasque et déluré d'Anna Madrigal, la logeuse transexuelle, dans l'espoir secret qu'un jour, une place se libère pour nous au 28, Barbery Lane...
Commenter  J’apprécie          40
Mickael a une seconde jeunesse : il a passé la cinquantaine, a un mari beaucoup plus jeune que lui, il continue à vivre avec le sida mais c'est plus une compagne maintenant qu'une maladie.

Ce tome est construite différemment, il est moins rapide que les précédents. Les précédents tomes avaient de plus courts chapitres C'est sûrement pour symboliser la maturité de Mickael. Il y a moins de personnages, certains sont partis, d'autres morts, cela a fait mal comme si ces personnages étaient membres de ma famille.

Même si ce tome est construit différent, j'ai bien aimé et ce même si je l'ai trouvé moins hilarant. Il s'est avérant plus attachant, certainement celui que j'ai préféré jusqu'ici.
Commenter  J’apprécie          40
Bien agréable de retrouver quelques uns des personnages des chroniques ... et de voir "grandir" la jeune SHANAW, la fille de brian et mary-ann...
Le livre est agréable à lire , il dégage come son héros, Michael Tolliver, une légèreté, un optimisme sans faille en dépit des sujets tragiques qui hantent le roman (la mort, la maladie). Parce que Michael vieillit sans regret. Parce qu'il survit à la maladie, et mieux, apprend à vivre avec. Parce qu'il trouve l'amour, le vrai, et le reçoit sans se soucier du lendemain.

un livre bien agréable, facile à lire

Commenter  J’apprécie          40
Décidément ce début d'année 2021 se fait sous le soleil de San Francisco. En matière de lecture du moins vu qu'on ne peut pas voyager physiquement, car après avoir découvert l'adaptation BD du premier tome, j'avais très envie de me replonger dans cette saga que j'aime particulièrement.

L'histoire se déroule bien des années après Bye-bye Barbary Lane et tous nos personnages adorés ont pris de l'âge. Miachel a maintenant 55 ans, est marié et vit toujours à San Francisco, même si ce n'est plus à Barbary Lane puisque la maison a été vendue quelques années plus tôt, suite aux problèmes de santé d'Anna Madrigal.

J'ai trouvé ce tome beaucoup plus posé et sérieux que ses prédécesseurs. Peut-être est-ce dû changement de narration, qui nous fait passer d'une série décrite à la troisième personne à un livre écrit du seul point de vue de Michael ?
Quoi qu'il en soit ce n'était pas une mauvaise chose, car j'ai dévoré ce roman aussi rapidement que les autres et j'y ai retrouvé ce que j'aime dans les Chroniques de San Francisco.

Car même si au fil du temps le côté absurde de la saga s'est quelque peu effacé pour laisser place à des sujets plus délicats, il reste toujours ce petit côté grivois qui apparaît quand on s'y attend le moins. Et ici, clairement, je ne m'y attendais pas ! Cela m'a d'ailleurs valu un magnifique fou-rire durant ma lecture.

Mais c'est ce que j'aime et ce que je recherche dans cette lecture. le côté décalé mais réaliste des événements qui s'enchaînent sans que cela soit guidé par une quelconque logique. C'est ce qui rend cette saga si tendre, drôle et chaleureuse.

Ainsi, comme à chaque lecture je me suis laissée emportée par ce septième tome et je n'ai pas vu les pages défiler. J'ai passé un agréable moment en compagnie des (ex) habitants de Barbary Lane, si bien que j'ai de plus en plus l'impression de faire partie de cette drôle de famille.
Lien : http://www.cranberriesaddict..
Commenter  J’apprécie          30
20 ans ont passé... Ce nouveau tome apparaît comme un bilan des Chroniques et l'on est étonné de voir à quel point Maupin a su voir et décrire les grandes mutations de la société américaine. Des hippies des années 70, aux golden boys ambitieux des années 80 et au néoconservatisme des années 2000.
En ce sens, Mary-Ann représente ces diverses métamorphoses et son retour, trop tardif, dans la dernière partie est à l'origine des meilleures pages du roman.
Le style évolue fortement et c'est Michael Tolliver, en clone de Maupin, qui parle directement au lecteur par l'utilisation du "je". Résultat, ce tome est beaucoup plus "gay" que les précédents.
On retrouve cependant ce goût du détail et la drôlerie de l'écriture de Maupin, mais cette utilisation du "je" plombe un peu son récit et limite la présence des personnages secondaires, qui peinent à exister, alors que c'est ce qui fait le charme des Chroniques... Tout cela est donc plus linéaire et moins enlevé.
Il n'empêche l'émotion de retrouver ces personnages est au rendez-vous et c'est déjà pas si mal !
Commenter  J’apprécie          30
C'est avec plaisir que je me suis lancée dans la lecture du tome 7 des chroniques, mais malheureusement je dois avouer avoir été un peu déçue dès les premières pages et ne pas avoir retrouvé totalement le style d'écriture si propre aux précédents volumes, qui me faisait tant rire. le passage à un récit écrit à la première personne n'a pas dû aider non plus...

On retrouve ainsi Michael, dit Mouse, avec quelques (beaucoup !) d'année de plus, et surtout un nouveau compagnon... A nouveau une grosse ellipse temporelle sépare le tome 6 du tome 7, et ces quelques années sont simplement résumées en quelques lignes... Ce qui m'a le plus dérangée, c'est de ne pas retrouver le même Michael, celui du tome 7 et beaucoup plus cash/sec... le récit à la première personne y ait surement pour quelque chose aussi... Certaines scènes sont également beaucoup plus trash que dans les ouvrages précédents... Bref, je n'ai pas retrouvé toute la magie qui entourait les personnages dans les tomes précédents, même si ils restent tous tout aussi attachants !
Commenter  J’apprécie          30
Cet épisode, comme le titre l'indique, est davantage centré sur la vie de Michael que sur les autres personnages, bien que ceux-ci soient encore présents.
Plusieurs années ont passé, Michael a maintenant une cinquantaine d'années, un nouveau partenaire qui a succédé au départ de Thack, et un combat contre la maladie qui perdure. On retrouve un Michael en assez bonne forme, qui est aux prises avec la vieillesse : celle de Mme Madrigal, celle de sa mère, mais aussi celle de Shawna et de ses « expériences » de jeune adulte, et bien sûr la sienne, et un certain bilan de son existence.

Mon avis : Contrairement à l'épisode précédent, peu d'événements viennent ponctuer cet épisode. L'auteur a davantage centré son écriture sur les sentiments variés et parfois contradictoires qui s'insinuent en Michael lorsqu'il va retrouver sa mère à son chevet et au crépuscule de sa vie, moment aussi de retrouvailles avec son frère, avec sa ville. L'état de santé de Mme Madrigal va également marquer le retour de Mary-Ann, avec des retrouvailles assez douloureuses. Seule Shawna va amener un peu de vie dans cet opus avec une once de provocation si commune dans l'oeuvre d'Armistead Maupin.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (1333) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature LGBT Young Adult

Comment s'appelle le premier roman de Benjamin Alire Saenz !?

Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers
L'insaisissable logique de ma vie
Autoboyographie
Sous le même ciel

10 questions
41 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeune adulte , lgbt , lgbtq+Créer un quiz sur ce livre

{* *}