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3,67

sur 524 notes
Malgré sa séropositivité depuis une vingtaine d'années, Michael Tolliver est bien vivant, à son grand étonnement. Âgé aujourd'hui de 54 ans, il a trouvé l'amour dans les bras de Ben, de 20 ans son cadet. Ses amis de longue date sont toujours à ses côtés, dont l'inénarrable Anna Madrigal, qui, malgré son âge avancé, n'en demeure pas moins toujours aussi fantasque. Mais la mère de Michael est gravement malade et se sachant condamnée, bien qu'elle ait toujours rejeté l'homosexualité de son fils, elle l'appelle auprès d'elle.
J'ai extirpé ce roman de ma PAL dans le cadre d'un challenge lecture. Il y était depuis bien longtemps..... j'avais lu les 6 premiers tomes il y a de nombreuses années en vacances et j'avais passé un moment sympathique au milieu de tous ces personnages, tous plus hauts en couleurs les uns que les autres. Ce 7e tome a été publié quelques 20 ans après le 6ème. Et le ton est très différent. le récit est totalement centré sur Michael qui nous parle de sa vie et de son couple à la première personne. Si l'on retrouve les touches d'humour et les scènes trash comme dans les précédents opus, le ton est plus à l'introspection, à la nostalgie, aux réflexions sur la vie, sur l'âge (beaucoup !) , sur la mort.
Il m'a fallu plus de 100 pages pour rentrer dans l'histoire mais ça s'est amélioré ensuite. Je reste toutefois assez mitigée sur ma lecture qui ne m'a pas emballée mais que je n'ai pas non plus détestée. Pas un indispensable pour moi en tout cas.
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Michael Tolliver est vivant! Et ça c'est une sacrée belle nouvelle! J'ai quasiment terminé les chroniques de San Francisco et celui-ci diffère des précédents dans l'écriture : ici c'est Michael qui parle à la première personne et les dialogues ne sont plus autant présents. C'est dommage car c'est ce que je préférais dans les tomes précédents (en précisant que cela s'était déjà vu dans le tome précédent).

C'est donc un récit à la première personne. La quatrième de couverture ne reflète pas totalement l'histoire et nous indique la fin du roman, c'est vraiment dommage.
Michael a échappé à sa mort certaine du Sida, et s'est marié avec un p'ti gars bien sympa. Divine idylle! Son père est décédé et sa mère est en maison de retraite. Elle est bientôt en fin de vie et Michael se demande s'il est opportun de la visiter avec son mari que personne ne connaît dans sa famille.
Anna Madrigal est toujours là, elle a déménagé et s'est créé une nouvelle communauté.
Bryan et sa fille sont aussi de passage dans l'histoire.
Mary Ann elle est de l'autre côté des USA et on en entend pas trop parler.
L'ambiance elle, est différente. Nous ne sommes plus dans les joyeusetés des années 70-80 d'avant Sida mais bien au début des années 2000. C'est franchement moins joyeux. Mais ce n'est pas la faute de l'auteur, mais bien de notre époque.

Bref, pas le meilleur tome mais je ne regrette pas de l'avoir lu. Nous suivons tout de mes l'évolutions de nos personnages préférés. En tout cas, moi ça me va, je n'hésiterais pas à lire la fin de cette chronique. Bonne lecture.
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Dix-huit ans après son "Bye-bye Barbary Lane", Armistead Maupin renoue avec ses chroniques pour nous donner des nouvelles de Michael Tolliver. Et ce que l'on peut retenir, c'est qu'il se porte très bien malgré sa séropositivité. Il vit désormais avec un autre homme, plus jeune mais également plus sage et plus tendre. Son nouveau business se porte bien et il fréquente toujours aussi assidument son ancienne logeuse Anna Magrigal et son meilleur ami Brian. La fille de celui-ci a bien grandie et s'est émancipée sous la bienveillance de ce microcosme soudé.

Cette septième saison des "Chroniques de San Francisco" se focalise sur Michael Tolliver et sa relation avec deux familles : l'une entière dans l'acceptation de qui il est et l'autre dans le jugement auréolé de religion. Et quand sa mère biologique s'éteint à petit feu en Floride, c'est le moment pour lui de retourner, pour un temps, à son point d'origine. Entre passé et présent, Michael Tolliver fait le point sur les dernières années vécues depuis le départ de Mary Ann. Les absences, les nouvelles rencontres, la vie qui se poursuit malgré tout et la mort qui s'invite toujours à la dernière minute.
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Quand j'ai lu les six premiers tomes, j'écoutais Mika en boucle. Grace Kelly, tout ça, c'est Barbery Lane. Alors pour l'occasion, j'ai dépoussiéré l'iPod (notez bien que ça sonne tout de suite moins crédible que « j'ai dépoussiéré le 33 tours ») et j'ai fait chanter Mika. Et soudain, alors que Billy Brown was in love with another man, Michael Tolliver redébarquait dans ma vie. Comme un rayon de soleil en plein mois de mai...

Le temps est passé, San Francisco s'est transformée, les anciens trublions de Barbery Lane se retrouvent aujourd'hui du côté des anciens, après avoir traversé début d'épidémie du SIDA. Michael Tolliver, notre Mouse bien aimé, est aujourd'hui marié à Ben, beaucoup plus jeune qui lui, mais lui apportant un bonheur et une libido sans contraste.

L'âge aidant, Michael devra se rapprocher de son frère et de sa vieille mère, mourrante dans sa rédisence catholique pour emphisémateux. Quand Anna Madrigal, son ancienne logeuse, tombe à son tour gravement malade, il doit choisir entre celle qui l'a toujours rejeté et celle qui l'a toujours aimé.

Fidèle au style des six premiers volumes, Armistead Maupin revient sans fard dans la vie de ses personnages auxquels, l'air de rien, nous nous étions attachés. de l'évolution de la société aux petits touches cyniques sur le président Bush et sa politique, en passant par quelques détails d'une vie sexuelle toujours débordante, il nous ramène du côté de Barbery Lane pour une révérance des plus pimpantes qu'il soit. Et c'est quand même ça, le grand talent d'Armistead Maupin : avoir fait de nous tous des habitants de Barbery Lane ayant, du coup, l'impression de retrouver des vieux amis, des moments vécus et oubliés – « oh oui, ce camp de lesbiennes paramilitaires ! » -, les bons comme les mauvais. Et même si aujourd'hui les chroniques s'achèvent, on garde tous un peu en nous l'esprit fantasque et déluré d'Anna Madrigal, la logeuse transexuelle, dans l'espoir secret qu'un jour, une place se libère pour nous au 28, Barbery Lane...
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Décidément ce début d'année 2021 se fait sous le soleil de San Francisco. En matière de lecture du moins vu qu'on ne peut pas voyager physiquement, car après avoir découvert l'adaptation BD du premier tome, j'avais très envie de me replonger dans cette saga que j'aime particulièrement.

L'histoire se déroule bien des années après Bye-bye Barbary Lane et tous nos personnages adorés ont pris de l'âge. Miachel a maintenant 55 ans, est marié et vit toujours à San Francisco, même si ce n'est plus à Barbary Lane puisque la maison a été vendue quelques années plus tôt, suite aux problèmes de santé d'Anna Madrigal.

J'ai trouvé ce tome beaucoup plus posé et sérieux que ses prédécesseurs. Peut-être est-ce dû changement de narration, qui nous fait passer d'une série décrite à la troisième personne à un livre écrit du seul point de vue de Michael ?
Quoi qu'il en soit ce n'était pas une mauvaise chose, car j'ai dévoré ce roman aussi rapidement que les autres et j'y ai retrouvé ce que j'aime dans les Chroniques de San Francisco.

Car même si au fil du temps le côté absurde de la saga s'est quelque peu effacé pour laisser place à des sujets plus délicats, il reste toujours ce petit côté grivois qui apparaît quand on s'y attend le moins. Et ici, clairement, je ne m'y attendais pas ! Cela m'a d'ailleurs valu un magnifique fou-rire durant ma lecture.

Mais c'est ce que j'aime et ce que je recherche dans cette lecture. le côté décalé mais réaliste des événements qui s'enchaînent sans que cela soit guidé par une quelconque logique. C'est ce qui rend cette saga si tendre, drôle et chaleureuse.

Ainsi, comme à chaque lecture je me suis laissée emportée par ce septième tome et je n'ai pas vu les pages défiler. J'ai passé un agréable moment en compagnie des (ex) habitants de Barbary Lane, si bien que j'ai de plus en plus l'impression de faire partie de cette drôle de famille.
Lien : http://www.cranberriesaddict..
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Assez confus. Déçu.
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Michaël Tolliver est vivant
Armistead MAUPIN

Oui il est vivant, malgré sa séropositivité, et il a 50 ans.
Il n'est plus avec Thack mais marié avec Ben (une vingtaine d'années plus jeune que lui).
Anna Madrigal est maintenant octogénaire mais toujours aussi vive d'esprit malgré son attaque qui l'a obligée à vendre Barbary lane pour n'être plus qu'une simple locataire.
La petite Shawna est devenue une drôle de jeune femme qui pour rendre crédible son job de journaliste n'hésite pas à « tester » ses sujets d'articles...
Michaël et Ben sont un couple homo libéré qui n'hésite pas à coucher à droite et gauche, séparément ou ensemble d'ailleurs !
Et la mère de Michaël mourante lui laisse une sacrée décision à assumer ainsi qu'un secret jusqu'à là bien gardé.
La deuxième attaque de Mme Madrigal réunit tout ses « enfants » auprès d'elle, même Mary Ann.

Un style très différent des 6 autres romans et je suis certaine que cette histoire d'amour avec un homme beaucoup plus jeune est inspirée d'Armistead lui même et du couple marié qu'il forme avec Christopher.
Beaucoup de sexe dans ce volet, des scènes très imagées et j'imagine le côté sulfureux pour le début des années 2000...
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Oui, Michael Tolliver est vivant, et il en est le premier surpris. En ce début de millénaire, il a 54 ans et est séropositif depuis une vingtaine d'années. Réchappé de l'hécatombe qui a fait tant de victimes parmi la communauté homosexuelle au début des années 80, il sait qu'il n'est jamais qu'en sursis, et ressent d'autant plus le bonheur d'être en vie. Et d'être amoureux. Il a enfin rencontré son prince charmant en la personne de Ben, 20 ans plus jeune que lui, et ils filent le parfait amour. Autour d'eux, gravitent certains de leurs amis de longue date, tels Brian et sa fille adoptive Shawna, et bien sûr Mme Madrigal, toujours vivante elle aussi et désormais vénérable octogénaire. S'il y a une légère ombre au tableau, c'est celle projetée par la (très conservatrice) famille de Michael, qui n'a toujours pas accepté son homosexualité, et encore moins son mariage avec un homme aussi jeune. Mais la mère de Michael est mourante, et elle appelle son fils auprès d'elle en Floride, peut-être en vue d'une réconciliation ? Presque au même moment, Anna Madrigal aurait elle aussi bien besoin de l'assistance de son fils de coeur. Un fameux dilemme pour Michael. Ou pas...

Publié 20 ans après le volume précédent ("Bye bye Barbary Lane"), cet épisode (sans doute en partie autobiographique) est assez différent, innovant avec une narration à la première personne par Michael. Plutôt qu'une succession de saynètes virevoltant entre de multiples personnages hauts en couleurs et péripéties rocambolesques, il est davantage centré sur le couple Ben/Michael, ce dernier revenant sur le passé et livrant ses réflexions sur leur vie commune et l'amour en général. Les personnages sont moins nombreux, l'ambiance est plus posée, l'insouciance des années 70-80 n'est plus. Ce qui n'empêche pas Michael de donner à cette sorte de "mémoires" le même ton humoristique, ironique ou même salace. Un brin nostalgique, ce tome de retrouvailles avec Michael et sa famille "logique" (par opposition à sa famille biologique) réussit une fois de plus le dosage impeccable entre tendresse et causticité.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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"Michael Tolliver est vivant" est le septième et dernier volume des Chroniques de San Francisco d'Armistead Maupin. L'auteur américain met un point final à une saga qui m'avait enchanté lorsque je l'avais découverte il y a quelques années. Après les aventures de Mary-Ann, Michael, Mona, Brian et leur logeuse Anna Madrigal dans le San Francisco des années 70 et 80, ce dernier volume s'attache particulièrement à Michael ("Mouse"), désormais quinquagénaire, tiraillé entre sa famille biologique en Floride et sa famille de coeur (sa famille "logique") à San Francisco. Si l'histoire elle-même est sans surprise et n'est guère passionnante, j'ai retrouvé avec une certaine émotion mon personnage préféré, Mouse. le temps passe, les personnages changent ou disparaissent, l'humour et l'émotion restent. Une jolie suite pour une série mémorable.
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Une petite chronique rapide pour ceux qui comme moi auraient lu, adoré ou dévoré les six premiers tomes (et à l'origine les seuls) des Chroniques de San Francisco et n'auraient pas noté que vingt ans après Bye bye Barbary Lane, Armistead Maupin avait fait un retour avec Michael Tolliver est vivant. J'avais pourtant dévoré les six premiers, sans avoir jusqu'alors envie de savourer ce retour. Il a fallu que je voie et que j'écoute Armistead Maupin à Saint-Malo (lors de l'enregistrement du Temps des écrivains que vous pouvez d'ailleurs réécouter, c'est un délice de l'entendre discuter avec Dany Laferrière) où il était venu parler de son livre de mémoires Mon autre famille pour avoir envie d'attraper ce roman en bouquinerie et de le lire dans la foulée.

Michael Tolliver a donc survécu aux années sida, perdu beaucoup de ses camarades, et a rencontré celui qui est devenu son mari. le roman entrecroise les vingt années passées et son présent dans les années 2010 au moment où s'opposent une fois encore sa famille biologique et sa « famille logique ». le terme employé par l'auteur pour parler de sa famille de coeur. Sa mère, qui n'avait jamais accepté son homosexualité, vit en effet ses derniers jours en Floride au moment même où sa grande amie Anna Madrigal est mourante à San Francisco.

Vif et riche en dialogues, ce roman se lit d'une traite, et même si on avait un peu oublié les personnages, la mémoire revient vite. J'avoue que j'adore l'humour plein de doubles sens, un soupçon salace, de Michael Tolliver, qui est ici le narrateur, contrairement aux Chroniques racontées à la troisième personne. Malgré sa philosophie plutôt optimiste, Michael Tolliver est à un âge où l'on se retourne quelque peu sur sa vie, à l'image sans doute de son auteur, et c'est pour nous l'occasion de savoir comment il a occupé les années suivant l'époque de Barbary Lane, tout en suivant ses moments de vie présents.
Pour moi, les retrouvailles sont plaisantes, et je lirai certainement les deux volumes qui ont par la suite prolongé encore la série, à moins que je ne me tourne vers les mémoires de l'auteur.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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