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Adapté du roman d'Emile Zola, nous faisons la rencontre de Denise qui arrive dans une capitale en pleine mutation. Les petits commerces, comme celui géré par son oncle, subissent la concurrence des grands magasins qui vendent de tout. Fini les magasins spécialisés en chapeaux ou en ombrelles, le « Bonheur des Dames » offrent une grande variété de produits et de nouveautés constantes. A la quête d'un emploi, Denise entre dans ce monde en plein effervescence que gère Octave Mouret. Assez vite repérée pour ces talents de vendeuse, Denise va en rendre certaines jalouses et attirer l'attention d'autres.

Au fil des pages, je me suis souvenue des grandes lignes du roman lu il y a quelques années. Dénonçant les conditions des femmes et travailleurs dans le Paris du Second Empire, ce sujet est abordé en second plan. L'auteure a choisi de mettre en lumière l'histoire de Denise et sa romance avec Octave Mouret. J'ai grandement aimé découvrir le parcours de cette jeune fille provinciale qui arrive très naïves et se révèle.

Cette lecture aurait pu être un coup de coeur. J'avoue ne pas avoir été sensible aux illustrations, que je trouve même grossière. Il n'y a pas de détail et de finesse dans les traits, comme j'aime grandement. Par contre le côté haut en couleur ne me gêne aucunement. J'aime beaucoup.
Lien : https://lespapiersdemrsturne..
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Après avoir passé d'excellents moments de lecture du roman D'Emile Zola, l'histoire étant fraîche dans ma mémoire, j'ai ressenti l'envie de lire la bande dessinée. Toute heureuse de retrouver Denise, j'ai vite déchanté face à ces personnages aux physiques ingrats, résultat de dessins hideux qui déforment les visages, font des poches sous les yeux, et transforment certains personnages en caricature vivante. Je me suis demandé pourquoi l'oncle Baudu est représenté avec ce nez rouge qui lui donne un faciès d'alcoolique, ce qui n'est pas le cas dans le roman.

J'ai tout de même poursuivi, je n'allais pas m'arrêter aux dessins, et j'ai pu constater que certains dialogues, s'ils sont bien fidèles au texte, ne sont pas attribués aux bons personnages : au tout début, Octave Mouret explique comment il compte mettre la femme au centre de son commerce, il l'explique à Bourdoncle, le deuxième dans la hiérarchie du personnel, or dans le roman, c'est au baron Hartmann qu'il s'adresse, mais admettons que pour le besoin de la bande dessinée, on change l'interlocuteur, c'est sans doute possible pour certaines scènes, toutefois la déclaration de jalousie d'Henriette, maîtresse de Mouret n'a aucune raison d'être en plein commerce, au milieu des clientes, cette scène est maladroitement introduite dans la bande dessinée, il s'agit en fait d'un événement majeur dans le roman. c'est vraiment dommage !

J'aurai également envie de commenter la promenade en campagne de Denise et son amie Pauline. Dans la bande dessinée, c'est juste une belle promenade, dans le roman, elles décident de partir parce qu'une journée de congé est prévue pour les employées et Denise n'y est pas invitée, une scène qui permettait de juger de l'ambiance de ce milieu de travail.

Le dernier point que je ne peux m'empêcher de commenter, c'est la soi-disant initiative de l'oncle Baudu qui s'amuse à faire varier le prix de la soie, histoire d'entrer en concurrence avec le grand magasin, mais ce n'est pas lui qui prend cette initiative dans le roman, mais un autre personnage qui a été renvoyé du bonheur des dames et qui n'apparaît pas dans la bande dessinée. Cette surenchère destinée à mettre en évidence la toute-puissante du grand magasin apparaît bien "édulcorée" et sans effet sur le lecteur. On admettra que quelques scènes varient mais dans le cas présent, c'est trop, peut-être n'aurais-je pas dû m'attendre à un récit fidèle à l'oeuvre de l'écrivain.

Par ailleurs, nul besoin des scènes quasi pornographiques entre Mouret et Henriette qui n'ont aucune esthétique et qui n'ajoutent que vulgarité à ce roman grandiose et qui n'existent pas dans le roman.

Je suis vraiment déçue de cette lecture, peut-être ne l'aurais-je pas ressenti de la même façon si j'avais attendu plus longtemps pour lire cette bande dessinée.
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Une bien jolie réussite que cette adaptation en BD de mon roman préféré de Zola !

Evidemment, l'histoire est ici très condensée, mais Agnès Maupré parvient avec brio à en dégager l'essentiel, que ce soit au niveau des caractères des personnages ou surtout, des ambiances !

On ressent bien, grâce au jeu des couleurs, je pense, la décrépitude, la misère, des boutiques alentour, par contraste avec le foisonnement de la vie du grand magasin.

Un vrai plaisir !
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Quel plaisir de lire cette jolie bd ! Je découvre avec joie les dessins d'Agnès Maupré, première bd que je lis de cette autrice.
J'avais beaucoup aimé « Au bonheur des dames «  de Zola, et adoré l'adaptation théâtrale de Pascale Bouillon au Guichet Montparnasse en 2021.
Quel régal !
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A la bibliothèque j'ai emprunté l'adaptation en bande dessinée du célèbre roman Au bonheur des dames d'Emile Zola.
Venue de sa lointaine Normandie, Denise arrive à Paris avec ses deux frères sans un sou en poche...
D'abord aidée par l'oncle Baudu, un commerçant méfiant, elle va franchir la porte du Bonheur des Dames, un immense magasin de nouveautés qui fait se déplacer tout ce que Paris compte d'élégantes…
Engagée comme vendeuse, Denise découvre autour d'elle les rivalités avec les autres vendeuses, devenant vite la victime d'un système aliénant où il faut sans cesse se battre pour vendre et où les amitiés sont rares.
Mais la jeune femme va faire la connaissance d'Octave Mouret, le directeur du Bonheur des Dames, un homme de conquête qui ne songe qu'à l'expansion de son magasin, à défaut de trouver l'amour.
À moins que la rencontre avec Denise ne vienne bouleverser ses croyances ?
Au bonheur des dames est un ouvrage lu il y a fort longtemps, dont je ne me souvenais guère, uniquement dans les grandes lignes.
J'étais ravie de le trouver en version bande dessinée car je ne suis pas une grande adepte des classiques et encore moins des relectures trente ans après.
J'ai aimé retrouver les textes, fidèles au roman. L'esprit de Zola est bien là.
Par contre, j'ai tout de suite compris que j'allais avoir un problème avec cette adaptation : les illustrations ! J'aurais aimé un joli visuel, de belles couleurs, un magasin riche de tout ça.
Problème, il faut bien l'avouer.. les dessins sont moches ! Non mais sérieux, je n'exagère pas, c'est affreux !
Les traits des personnages sont très anguleux, cela manque de rondeurs. Cela ne rend vraiment pas hommage à l'ouvrage original !
La colorisation, elle aussi, laisse à désirer. C'est terne, cela manque de peps.
Comment peut t'on faire ça à un tel roman ? Quel dommage !
Heureusement que je l'ai emprunté, cela m'aurait ennuyé de l'acheter au prix fort.
Je suis vraiment déçue, c'est pour cela que je ne note que 2.5 étoiles.
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Je l'ai lu d'une traite en a peu près une heure. J'aurais préféré que la lecture dure plus longtemps pour mieux apprécier cette histoire qui, dans le roman de Zola lu il y a plus de 10 ans, est pleine de sentiments complexes, autant sur l'évolution de la société que sur les émotions humaines… le rythme est donc assez rapide, et les couleurs sont belles, mais le dessin n'est pas très agréable… personne n'est vraiment « beau » sous ce trait de crayon. Sûrement est-ce un parti pris pour montrer la réalité brute de l'humain et ainsi y faire deviner également les contradictions et « laideurs » intérieures de chacun ?
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Avis de lecture : 🇨 Au bonheur des dames d'après l'oeuvre d'Émile Zola d'Agnes Maupré, livre graphique.
Le premier livre graphique choisit en ce début d'année est une adaptation du grand classique de Zola. J'avais étudié cette oeuvre au lycée et je me souviens d'avoir vraiment apprécié cette "belle époque" où les grands magasins débutent leur spectacle coloré de tissus, la publicité fait ses premiers pas et les premiers engagements travaillistes balbutient pour le respect des ouvriers. On rencontre Denise, demoiselle travailleuse mais ayant à sa charge un frère volage et un autre encore tout petit. Elle se fait embaucher dans le grand magasin "le bonheur des dames" qui est dirigé par Monsieur Mouret. Avant gardiste dans sa façon de faire évoluer son commerce et son marketing, il est ambitieux. Quand ces deux personnages se rencontrent, tout les séparent. Et c'est là que Zola réussit à nous happer dans cette fabuleuse histoire où se mêle, amour, désir, ambition, argent, politique....Bref, la modernité qui s'emballe dans ce début du 20eme siècle
Agnès Maupre a réussi grâce à son dessin et ses couleurs à nous transporter dans cette époque et à retranscrire l'envers du décor de ce bonheur des dames qui se voulait clinquant.
J'espère que ce post vous aura intéressé, n'hésitez pas à commenter ou à me donner vos idées de lecture.
#agnesmaupre #zola #aubonheurdesdames
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Alors non, je n avais pas lu le livre, je n ai d ailleurs lu quasiment aucun classique et je n arrive pas à me débarrasser de ce sentiment de honte.
Donc j ai décidé de me rattraper, et je me suis dit, tient je vais commencer à découvrir les classiques en BD. 2 challenge en 1. Je ne lis pas de classiques ni de BD 😅 .

J ai donc commencé par Au bonheur des dames.
J ai bien aimé l histoire qu il faut remettre dans son contexte. La condition féminine n était pas des plus réjouissante mais au fur et à mesure de l Histoire nous voyons évoluer grâce à l héroïne de l histoire.

Point de vue dessin c est la que ça pêche pour moi. J ai faillit abandonner car je n accrochais pas aux dessins. J ai franchement du mal.... .

Aller je m en vais choisir mon prochain classique en BD dans les rayons de ma mediatheque !
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Je n'ai encore rien lu de Zola! Bah oui, ça existe! Surtout si vous ne faites pas vos études en France. Mais mon amour pour la littérature française du XIX, me pousse à l'insérer dans la liste des auteurs à lire ( un jour ou un autre!!).
Je peux donc difficilement m'exprimer sur la fidélité au texte original de cette adaptation en BD, en revanche, je trouve que les dessins, oeuvre (comme le texte ) de Agnès Maupré, dans leur precarietè de trait, leurs couleurs denses et pleines, rendent bien cette ambiance oppressante du 19 siècle qui trapele également du récit. L'histoire est la digne représentante de son époque et on dirait que Zola, n'était pas seulement le dénonciateur de la condition humaine des plus démunis, mais même, si ses propos originaux sont ici respectés, filo-feministe!
Je pense que je le lirai très prochainement!
Merci aux Editions Casterman d'éditer des oeuvres classiques de la littérature en BD!
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Scénario : Agnès Maupré d'après l'oeuvre d'Emile Zola
Postface de Manuel Charpy
Couleur : Grégory Elbaz

"Au bonheur des dames" est un roman que j'ai lu dans ma jeunesse. Je me rappelais les grandes lignes, mais pas les détails. C'est donc avec plaisir que j'ai replongé dans cet univers.
En sous-titre, on pourrait mettre :
"Le bonheur des uns fait le malheur des autres"
En effet, le premier grand magasin "Au bonheur des dames" provoque la ruine des petits commerçants alentour. Ils ne peuvent pas lutter contre ce mastodonte.
Les femmes s'agglutinent "au paradis des fanfreluches" pour le plus grand bonheur du propriétaire, Monsieur Mouret. Et c'est la ruée lorsqu'un nouvel espace est inauguré.
J'ai trouvé que les dessins représentaient bien ce 19e siècle, dans un univers réservé, bien sûr, aux nantis.
Si vous n'avez pas encore fait connaissance avec Emile Zola, je vous recommande cette bande dessinée. C'est une belle approche de son univers où se côtoie misère et richesse.
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