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Citations sur Le Mystère Frontenac (51)

Il n'eut pas besoin de marcher longtemps pour ne plus entendre les éclats de voix, pour ne plus sentir l'odeur des cigares. La nature sauvage commençait tout de suite; déjà les arbres ne savaient plus qu'il y avait eu du monde à déjeuner.
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Joséfa le dévorait des yeux ; elle encensait du chef, vieille jument réformée que réveille une musique de cirque.
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La mort ne nous livre pas seulement aux vers, mais aussi aux hommes, ils rongent une mémoire, ils la décomposent.
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...car il suffit à des frères d'être unis par les racines comme deux surgeons d'une même souche, ils n'ont guère coutume de s'expliquer : c'est le plus muet des amours.
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On racontait qu'il recevait chez lui, dans la maison de Bourideys, où ses parents étaient morts, cette créature et qu'elle osait se montrer, à onze heures du matin, sur le pas de la porte, en peignoir rose, les pieds nus dans ses pantoufles, et la tresse dans le dos.
L'oncle Péloueyre mourut à Bordeaux, chez cette fille, alors qu'il y était venu pour faire un testament en sa faveur.
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La mort ne nous livre pas seulement aux vers, mais aussi aux hommes, ils rongent une mémoire, ils la décomposent;
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- Oncle Xavier, fais-nous des bateaux-phares.
L'oncle protestait pour la forme, ramassait une écorce de pin, lui donnait, en quelques coups de canif, l'aspect d'une barque, y plantait une allumette bougie. Le courant de la Hure emportait la flamme, et chacun des Frontenac retrouvait l'émotion qu'il ressentait autrefois en songeant au sort de cette écorce d'un pin de Bourideys : la Hure l'entraînerait jusqu'au Ciron, le Ciron rejoignait la Garonne non loin de Preignac...et enfin l'océan recevait la petite écorce du parc où avaient grandi les enfants Frontenac.
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Je voudrais savoir,mon petit Yves,toi qui connais tant de choses...au ciel,pense-t-on encore a ceux qu'on a laisses sur terre?
Alors Yves lui affirma que tout amour s'accomplirait dans l'unique amour,que toute tendresse serait allegee et purifiee de ce que l'alourdit et de ce qui la souille...
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Jamais je n'avais si bien réussi à me mettre dans la peau de la mort. Ces murs épais, ce salon qui est une cave, au centre de cette propriété perdue. La nuit...La vie était à l'infini. C'était le repos. Le repos, ma chérie, songez donc ! Ne plus sentir que l'on aime ... Pourquoi nous a-t-on appris à douter du néant?... L'irrémédiable, c'est de croire, malgré et contre tout, à la vie éternelle. C'est d'avoir perdu le refuge du néant.
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C'est toujours effrayant d'observer quelqu'un qui croit n'être vu de personne. (IV, p.46).
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