"(...) à sa solitude intérieure, il avait ajouté ce désert que crée la soutane autour de l'homme qui la revêt. "p.328, "Thérèse Desqueyroux"
"Par les temps plus calmes, la forêt se plaint comme on pleure sur soi-même, de bercé, s'endort et les nuits ne sont qu'un infini chuchotement . " p.356, "Thérèse Desqueyroux"
"(...) _ et comme elle fût revenue sans une lande incendiée par elle, qu'elle eût foulée cette cendre, qu'elle se fût promenée à travers les pins brûlés et noirs, elle essayerait aussi de parler, de sourire au milieu de cette famille, _ de sa famille. " p.351, "Thérèse Desqueyroux"
"Mais sa solitude lui est attachée plus étroitement qu'au lépreux son ulcère. "p.335, "Thérèse Desqueyroux"
"Où est le commencement de nos actes ? Notre destin, quand nous voulons l'isoler, ressemble à ces plantes qu'il est impossible d'arracher avec toutes leurs racines." p.293, "Thérèse Desqueyroux"
"Thérèse admirait que cet homme pudique fût le même dont il faudrait subir dans moins d'une heure, les patientes inventions de l'ombre."p.302,"Thérèse Desqueyroux
"Comme devant un paysage enseveli sous la pluie, nous nous représentons ce qu'il eût été dans le soleil, ainsi Thérèse découvrait la volupté."p.302, "Thérèse Desqueyroux