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Citations sur La crique du Français (L'Aventure vient de la mer) (31)

Elle savait que lorsqu’elle avait quitté Londres, c’était cette paix qu’elle était venue chercher à Navron ; mais elle savait également que, dans les bois, le ciel, la rivière, elle n’en avait trouvé qu’une partie, qu’elle ne la goûtait dans sa plénitude que quand elle se trouvait avec lui, comme en ce moment, ou qu’il occupait sa pensée.
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Sa découverte la remplissait d'un plaisir inattendu. Cette anse secrète n'était-elle pas un enchantement, un lieu de refuge, plus sûre même que Navron, un endroit où venir dormir et rêver, une terre d'insouciance et d'oubli ?
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"Were I in his shoes..."

"Yes, but you are not."

"Were I in his shoes I would never have permitted you to travel west, alone. Women, without their husband, have been known to lose their heads."

"Only their heads?"

"I repeat, they have been known to lose their heads in a moment of crisis.

You think yourself brave enough now, no doubt, but if you came face to face with a pirate I dare swear you would shiver and swoon, like the rest of your sex."

"I would certainly shiver"


ha ha ha !! Cette écrivaine est juste... parfaite !
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Au fond d'elle-même, Dona savait que c'était pour la dernière fois qu'elle contemplait tout ça, que jamais plus elle ne reviendrait à Navron. Pourtant, un fragment d'elle-même y demeurait pour toujours : l'écho de ses pas, courant furtivement à la crique, la caresse de sa main appuyée à un arbre, l'empreinte de son corps dans les hautes herbes. Peut-être qu'un jour aussi, au cours des années à venir, quelque voyageur solitaire, écoutant le silence comme elle-même l'avait si souvent écouté, percevrait le chuchotement des rêves que, sous le soleil ardent et le ciel bleu de cette mi-été, elle avait vécus en ce lieu.
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Tout ceci n'est qu'éphémère, songeait-elle. Un fugitif instant, qui jamais ne reviendra. Car hier est déjà entré dans le passé, il n'est plus à nous, et demain, encore inconnu, nous sera peut-être hostile. Mais cette journée-ci est à nous, elle est notre bien ; le soleil nous appartient, et le vent, et la mer, et les hommes, en train de chanter, là en bas, sur le pont. Oui, cette journée demeurera toujours en moi ; sans cesse, je la chérirai car, tandis qu'elle s'écoulait, nous aurons vécu, nous aurons aimé ; et rien d'autre ne compte, dans ce monde de notre création où nous nous sommes évadés.
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Je répète, une femme perd souvent la tête devant un danger imprévu. Sans doute, en ce moment, vous sentez-vous débordante de courage ; mais, si vous vous trouviez brusquement face à face avec un pirate, je parie que vous frissonneriez et vous évanouiriez, comme toutes celles de votre sexe.
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- Comme je voudrais être un homme, William !
- Pourquoi donc, Milady ?
- Alors, moi aussi, j'aurais mon bateau, j'irais où bon me semble, je serais ma propre loi.
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Mais il se trouve que les problèmes de la piraterie m'intéressent particulièrement, qu'ils conviennent à ma façon de penser. Croyez-moi, ce n'est pas uniquement une question de brutalité et de sang à répandre.
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« Mais ne suis-je pas châtelaine du lieu, mariée, respectable, mère de famille ? Tandis que votre maître est un Français sans aveu, un pirate ? » (p. 70)
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— Peut-être pourriez-vous faire mettre un canot à la mer et envoyer Pierre Blanc chercher ma robe sur La Mouette.
— Il dort, en ce moment, répondit-il. Ils dorment tous. Ne savez-vous pas que les Français aiment faire la sieste après le repas ?
— Non, dit-elle. Je l'ignorais.
Croisant les bras derrière la tête, elle ferma les yeux.
— En Angleterre, dit-elle, les gens ne dorment jamais l'après-midi. Ça doit être une coutume de chez vous. Alors, jusqu'à ce que mes habits soient secs, qu'allons-nous faire ?
Il la considéra, un vague sourire aux lèvres.
— En France, on vous répondrait que nous n'avons qu'une seule chose à faire, dit-il. Mais, peut-être, est-ce aussi une coutume de chez nous ?
Elle ne répondit pas. Se penchant vers elle, avec une extrême délicatesse, il se mit à détacher le rubis de son oreille gauche.
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