Ma cousine Rachel

J'ai beaucoup aimé ce roman, l'écriture de Daphné du Maurier est très agréable, même si certains passages sont lents. le suspens est présent du début à la fin, l'auteure joue avec nos nerfs et nous emporte.

L'année dernière j'ai découvert Daphné du Maurier avec Rebecca que j'avais beaucoup aimé même si j'avais été un peu déçue par le dénouement.
Avec Ma cousine Rachel je peux confirmer que j'aime beaucoup l'écriture de Daphné du Maurier mais que sa manière de terminer ses oeuvres ne me convient pas. Là en fait la fin ne sert à rien. Nous n'aurons jamais les révélations attendues (en tous cas moi je les attendais) et je trouve que nous voyons tout arriver. C'est expédié en qq pages alors que cela aurait mérité plus. Il me reste un dernier ouvrage de cette autrice dans ma pal. J'espère que je serais moins déçue.

Avant de lire le roman, j'avais eu l'occasion de voir deux adaptations de cette oeuvre de Daphné du Maurier : la première avec Olivia de Havilland (1952), la seconde avec Rachel Weisz (2017). Pas vraiment de suspense donc pour moi même si je ne me souvenais pas de la fin exacte de l'histoire. La trame, je la connaissais et certains passages m'ont donc semblé un peu longs.

Le fait est que j'ai eu quelques difficultés en rentrer pleinement dans le personnage du narrateur, Philip que j'ai trouvé parfois excessif et quelque peu borné. Philip vénère son cousin Ambroise. Avant de mourir, ce dernier lui écrit une lettre lui disant qu'il soupçonne sa femme de vouloir l'empoisonner. Ambroise meurt en Italie et Philip imagine de multiples visages à sa veuve italienne qu'il déteste dans la connaître.

Lorsque le personnage de Rachel arrive en Angleterre et fait sa véritable apparition dans le roman, mon intérêt s'est ravivé. Intriguante, elle semble séduire autant le lecteur que les protagonistes qui l'entourent grâce à son charme, son intelligence, sa répartie. Elle a une présence, une sorte d'aura. Philip ne tarde pas à s'éprendre de la cousine Rachel. Avec Rainaldi, ils semblent former un couple machiavélique, plein de manigances. Mais qu'en est-il réellement ?

Comme dans Rebecca, l'auteure accorde une grande importance à la description des jardins et nous plonge dans une ambiance particulière, dans les landes des Cornouailles. L'écriture est agréable, le mystère est présent.

Ma cousine Rachel est une romance glauque et ténébreuse, récemment adaptée au cinéma. Philip, un jeune homme naïf élevé à l'écart des convenances par son cousin Ambroise, sombre dans la colère et la rancoeur à la mort de celui-ci. Convaincue que sa veuve Rachel est responsable de ce décès soudain, il décide de se venger, jusqu'au jour où il fait la connaissance de cette troublante et non moins charmante femme.

La plume de Daphné du Maurier est particulière, et d'aucuns auront peut-être besoin de quelques dizaine de pages avant de commencer à s'y habituer, comme ce fut mon cas. Une fois cette étape passée, l'histoire semble glisser avec plus de fluidité et n'en devient que plus agréable, en dépit de quelques longueurs.

S'il ne fallait qu'un mot pour définir ce roman, ce serait assurément « ambiguïté ». le personnage de Rachel fait la force de cet ouvrage : tantôt bienveillante, tantôt venimeuse ; tantôt irrémédiablement coupable, tantôt sûrement innocente...

Tout du long, on ne cesse de reconsidérer notre jugement à son égard, jusqu'au point final qui laisse planer le doute. À certains moments, la preuve de sa culpabilité paraît inéluctable, et quelques pages plus loin, les certitudes s'effondrent, encore et encore. Cela instaure une tension brillamment maîtrisée qui ne retombera jamais, pas même après la fin.

Philip, au contraire de son envoûtante cousine Rachel, est un personnage simple à cerner, d'une telle naïveté qu'il en devient vite agaçant. Fermement convaincu de l'implication de Rachel dans la mort d'Ambroise, il reconsidère bien vite sa position et la haine que cette femme lui inspire cède le pas à la fascination.

Même lorsqu'il a les accusations d'Ambroise entre les mains (au travers des lettres qu'il lui a écrites), il n'en tient pas compte, lui qui considérait pourtant son cousin comme son modèle, son dieu vivant. À la place, il préfère céder à Rachel tout ce que son défunt mari lui a refusé, par méfiance.

On ne peut que comprendre celle-ci lorsqu'elle traite Philip comme un enfant, car malgré ses vingt-cinq ans, c'est ce qu'il est. Crédule, impatient, capricieux et surtout jaloux, car c'est finalement sa jalousie envers Rainaldi qui l'incitera à agir, plus que ses intimes convictions.

Le revirement de Philip est peut-être un peu brutal, à la vue de tous les indices qui auraient pu l'encourager à changer son fusil d'épaule avant, mais cette fin tragique est nécessaire pour maintenir le doute. La principale chose que retiendra le lecteur, même une fois le roman clos, sera une question. Rachel était-elle coupable ou non ?
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Je n'avais lu de Daphné du Maurier et étais vraiment tenté de la découvrir via son roman « Rebecca » mais je suis finalement laissée tenter par « Ma Cousine Rachel » sachant qu'une adaptation cinématographique allait sortir.

Philip jeune homme impulsif et naïf, héritier et nouvellement propriétaire d'un domaine en Angleterre à la suite de la mort de son cousin Ambroise, m'a un peu agacée. Certes il n'a jamais connu de femmes, vit plutôt reclus dans son domaine des Cornouailles mais être naïf à ce point, envers une femme qu'il accusait plus tôt d'avoir tué son cousin m'a beaucoup surprise et déçue ! de voir avec quelle facilité il se laisse éprendre de cette jeune femme qu'il ne connait pas et que pourtant tout accuse, jusqu'à lui donner tout ce qu'il possède, cela m'a laissé vraiment dubitative ! L'amour rend peut-être aveugle mais le concernant elle le rend complétement idiot !

À part cela j'ai adoré le style de l'auteur, l'écriture est plaisante et le roman se lit avec une grande fluidité. Daphné du Maurier sait nous exposer tout en finesse les sentiments, ressentiments, les doutes et soupçons qu'elle souhaite nous communiquer. Elle explore en profondeur la psychologique des personnages et notamment cette Rachel, jeune femme à qui on donnerait le bon dieu sans confession qui nous parait parfois manipulatrice, endeuillée, amoureuse ou cleptomane… une femme pour qui on compatit et que parfois on hait. Tout une palette de personnalités parfaitement narrée et cela tout en finesse. L'auteur sait manier les mots et amène l'intrigue par petites touches, nous apportant petit à petit des suspicions, des fausses pistes.

Le suspens rapide du début laisse place ensuite à une intrigue plus lente et profonde et ce, tout au long du roman. On doute du début à la fin sur la véracité des dires de Ambroise, sur l'honnêteté de cette énigmatique Rachel.
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Même si le ressenti global est bon, je dois avouer que j'ai eu du mal à entrer dans cette histoire, l'auteure ayant un style particulier (j'avais ressenti la même chose avec "L'auberge de la Jamaïque").
Quoi qu'il en soit, bien que peu emballée au début, je me suis laissée prendre par le rythme du livre, avec un suspense fait de l'intimité des personnages. Et même si la fin de l'intrigue arrive assez vite et sans grand éclat, on ne regrette pas pour autant la présente lecture.
Une chose notable est qu'ici le personnage principal est un homme, certes fasciné par une femme, ce qui avait été rarement le cas dans mes lectures précédentes: d'habitude je préfère les héroïnes !

Honnêtement je n'ai pas accroche.C'est le second livre de cet auteur que je decouvre apres Rebecca et je reste sur ma faim,il le manque l'etincelle qui fait demarrer le roman et vous accroche a lui.Ici le rythme m'a semble constant,stable et j'ai eu du mal a accrocher a l'ensemble.Mais ce n'est que mon avis et je ne veux pas vous degouter de cette lecture,il pourra vous plaire,je ne vous donne ici que mon avis personnel.