Une oeuvre de jeunesse de
Peter May bien rythmée dans la veine des futurs Enzo Mc Leod.
1979, Neil Bannerman, journaliste d'investigation écossais est envoyé à Bruxelles à l'occasion du meeting de la Communauté Européenne. Il cohabite avec un collègue, Timothée à demeure sur place qui vit avec sa fille Tania, une jeune autiste. L'ambiance est tendue, les 2 journalistes ne semblent plus tout à fait sur la même longueur d'onde... Toutefois quand Tim est exécuté en même temps qu'un potentiel futur
Premier Ministre, Bannerman se saisit de l'affaire. Les autorités ont les mains liées et la seule témoin, Tania, nouvelle proie du tueur, ne parle pas. Ce sont ses dessins et son hyper réceptivité et hyperémotivité qui permettra de lever le voile sur ce vaste complot.
C'est enrichissant, à la fois par rapport au climat de l'époque et quand à ce monde mystérieux des autistes. J'ai cependant un peu "souffert" des nombreuses ramifications politiques qui jalonnent l'enquête.