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3,64

sur 236 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cela fait quelques années que je n'attends plus les nouveaux Peter May avec impatience. Celui-ci paraît en français en 2019, mais a été écrit il y a presque quarante ans.
Lorsqu'un éditeur ressort un ouvrage précédent qui était passé inaperçu, c'est que, primo, l'auteur est devenu rentable, deuxio, le temps ne doit pas avoir trop affecté son contenu. Cela peut marcher – je pense notamment au Scandale Modigliani de Ken Follett -, mais souvent cette pratique déçoit.
C'est le cas ici. Même si l'éditeur, et May lui-même, voient un lien temporel entre ce suspense sur un homme politique britannique agissant à Bruxelles en période électorale britannique dans les méandres de la Commission Européenne et l'actuel attentisme face au Brexit, objectivement il n'y a pas grand-chose de commun.
Le jeune May avait conçu une enquête policière, sur fond de turpitudes politico-financières, menée par Neil Bannermann, un journaliste écossais dynamique. Dans ses notes finales, May rappelle qu'il était à l'époque lui-aussi journaliste en Écosse. Toute ressemblance du personnage de fiction avec l'auteur, désormais installé dans le Lot, ne doit donc rien au hasard.
L'intrigue est assez simple, les développements financiers sensément complexes sont basiques, les rebondissements sont peu emballants… May a fait bien mieux plus tard pour resserrer son récit et y apporter plus d'action.
D'autant que si vous achetez le livre pour découvrir les arcanes de la Commission, comme on pouvait visiter les îles Hébrides dans sa trilogie, vous serez déçu. L'ouvrage ne développe quasiment rien sur ce point, mis à part la façon dont les points-presse sont organisés, et le tour dans Bruxelles sera limité. La Belgique vue par May manque de couleurs.
La meilleure partie du récit est à trouver dans la Petite fille du titre et dans les relations qui se développent entre Neil, le journaliste, et Tania, la petite fille autiste, fermée sur elle-même, mais qui, par bribes, se lâche avec cet adulte, qui s'y attache.
Sauf à être un(e) inconditionel(le) de l'écrivain écossais, on peut passer son tour sans lire ce petit roman policier.
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Un journaliste en juste chevalier pour pourfendre les agissements illégaux dans les milieux politiques et financiers, jusqu'aux crimes commandités sans scrupules par des hommes en gants blancs.
Des méthodes professionnelles sans éthique dans le monde âpre de l'information.
Et la note sentimentale apportée par une petite fille fragile et une jeune femme amoureuse.

J'ai connu Peter May plus inspiré. Je le trouve magistral dans les romans de société, et cet intermède vers le thriller policier/espionnage ne m'a pas convaincue.
Si on s'attache ici simplement au pitch, l'ensemble ferait un excellent film d'action. Mais sur papier, les personnages peu travaillés restent dans leur rôle sans devenir attachants, et on va de clichés en clichés: individus fragilisés par leur histoire personnelle, éreintés par la perte de leurs convictions, fatigués par la vie, les désillusions et l'alcool...

L'auteur met en situation la cupidité et les pires méfaits commis au nom de l'argent, du pouvoir, et de la politique, jusqu'aux plus hauts cercles des Etats. Il dénonce aussi un journalisme de requins au détriment d'investigation. On ne peut qu'être en accord mais rien de nouveau sur la planète...

Un roman noir qui se lit aisément mais qui manque décidément de "peps". C'est encore la post-face, sur le travail de romancier dans un contexte social qui a le plus retenu mon attention.
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Ce polar sur fond de malversations et de politique nous emmène à Bruxelles où tous les journalistes européens cherchent "l'info", celle qui fera d'eux un indispensable des salles de rédaction.

Bannerman a quitté sans plaisir Edimbourg pour la capitale européenne. Il doit y retrouver un collègue et voir ce qu'il peut trouver.

La mort de son collègue et d'un politicien est un peu trop vite élucidée pour ne pas attirer l'attention de Bannerman. Il part donc à la chasse aux secrets pour savoir qui voulait la disparition de ces deux là.

C'est une enquête pas désagréable mais qui a moins de charme que d'autres du même auteur, peut-être le cocktail, journalistes, politiques, affaires véreuses est-il un peu éventé..
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Nous sommes à la fin des années 70. Neil Bannerman, journaliste écossais, est envoyé à Bruxelles par son rédacteur en chef (qui rêverait de le virer – si il n'avait pas autant besoin de son professionnalisme avéré …) Logé par son collègue belge – et ami – Tim Slater (père malheureux de Tania, une fillette autiste) Neil Bennerman va faire la connaissance de Sally, une jeune femme qui prend soin de l'enfant.

Kale est un tueur à gages, « missionné » à Bruxelles pour tuer Robert Gryffe, un ministre britannique qui pourrait bien devenir le prochain Chef du Gouvernement de sa Majesté, lors des prochaines élections … Ce que l'homme n'avait pas prévu, c'est la présence de Tania, l'enfant de sa deuxième victime, Tim Slater … Si la petite fille est dans l'incapacité totale de s'exprimer, elle sait toutefois formidablement bien dessiner … Et elle a eu le temps de voir le visage de Kale …

Un polar politique (un peu trop politique à mon goût d'ailleurs, je préfère nettement les intrigues policières plus « classiques » …) où viennent se mêler les souvenirs douloureux du journaliste écossais à ceux de l'assassin. Mais qui donne cependant envie de savoir si il y aura une « Happy end » pour Neil Bannerman et Tania Slater – ou pas ! –

Ma première tentative littéraire concernant l'oeuvre de cet auteur écossais, qui – en dépit d'une écriture de qualité – ne m'a pas complètement convaincue …
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Curieux et intéressé de prime abord par le résumé de ce roman policier, j'ai rapidement été déçu à la lecture de cette histoire plate, parfois ennuyeuse, sans réel enjeux ni suspense comme le prétend la quatrième de couverture.
Etonnant également le classement en Babel noir, car de noir, il n'en a que la couverture.
J'ai eu l'impression d'une histoire bâclée, où les intrigues successives s'enchaînent et se résolvent comme par magie, où certains personnages réagissent tellement illogiquement qu'ils altèrent la cohérence et la crédibilité de l'intrigue. L'auteur s'évertue aussi (peut-être un style d'écriture), à décrire exhaustivement l'environnement du personnage principal à chaque nouvelle situation alourdissant la lecture et brisant l'imaginaire que l'on pourrait avoir.
Dommage car l'idée du livre était séduisante et prometteuse.
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J'aime bien les personnages chez Peter May et pourtant ce n'était pas gagné avec Kale, tueur froid et (presque) sans état d'âme. Mais le héros, journaliste (presque) sans peur et (presque) sans reproche m'a bien plu et puis cette petite fille autiste qui a vu le meurtrier de son père, émouvante. Bref, une histoire policière plutôt classique qui ne va pas beaucoup resté dans ma mémoire, parce que justement, une histoire trop convenue avec les grands corrupteurs et les grands corrompus mais malgré tout, un bon moment de lecture de détente.
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le roman est réédité sous fond de turbulences politiques en Angleterre et de relations avec le parlement Européen tendues. il est bien dans le tempo du moment ! mais ne m'a pas séduite pour autant. Je m'attendais à un autre livre d'après le titre plus tourné sur le rôle de la petite Tania qui se révèle avoir un rôle mineur dans l'intrigue qui est somme toute banale malgé ses imbroglios politico- financiers
Le livre se lit facilement,mais ne reste qu'un petit roman policier.
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Un Peter May de ses débuts réédité dans le contexte du Brexit. Moins baignée dans les embruns écossais, l'intrigue ferait une excellente aventure pour Blake et Mortimer. Plus haletante, la seconde partie se lit d'une traite. Hitchcock en aurait fait un bon film.
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