AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur L'île des chasseurs d'oiseaux (213)

I have heard people who were born in the fifties describe their childhood in the shades of brown. A sepia world. I grew up in the sixties and seventies, and my childhood was purple.
Commenter  J’apprécie          00
It took him back twenty, thirty years. It was extraordinary, he thought, how much he had changed in that time, and how little things haf changed in this place where he had grown up. He felt like a ghost haunting his own past, walking the streets of his childhood.
Commenter  J’apprécie          00
A blink of moonlight splashed a pool of broken silver on the ocean beyond. There was a light on in the kitchen, and through the window Fin could see a figure at the sink. He realized, with a start, that it was Marsaili, long fair hair, darker now, drawn back severely from her face and tied in a ponytail at the nape of her neck. She wore no makeup and looked weary somehow, pale, with shadows beneath blue eyes that had lost their lustre. She looked up as she heard the car, and Fin killed the headlights so that all she could see would be a reflection of herself in the window. She looked away quickly, as if disappointed by what she’d seen, and in that moment he glimpsed again the little girl who had so bewitched him from the first moment he set eyes on her.
Commenter  J’apprécie          00
One thing that never changes, though. The wind. Never gets tired of blowing.
Commenter  J’apprécie          00
Knew, too, that it wasn’t just Mona he wanted to run away from. It was everything. Back to a place where life had once seemed simple. A return to childhood, back to the womb. How easy it was now to ignore the fact that he had spent most of his adult life avoiding just that. Easy to forget that as a teenager nothing had seemed more important to him than leaving.
Commenter  J’apprécie          00
Le problème, lorsque l’on se venge par jalousie, c’est que même si l’on inflige de la douleur aux autres, cela n’atténue en rien celle que l’on ressent soi-même.
Commenter  J’apprécie          00
Il commanda une pinte et s’appuya au bar en attendant que la serveuse la tire. Il avait l’impression d’être enfermé hermétiquement dans une bulle invisible. Comme s’il n’avait tout simplement pas été présent dans cet endroit. Il avait décidé de boire un verre, de manger un plat de poisson et d’aller au lit, mais incapable d’affronter la solitude du bar privé, il avait rejoint le bar public, en bas des escaliers, espérant se changer les idées. Une fois encore, il se rendait compte à quel point il était aisé d’être isolé au milieu de la foule. Peu importait qui étaient ces gens, il ne les connaissait pas, et il n’était plus l’un d’entre eux. Sa pinte arriva, posée avec force dans une flaque de bière sur le bar. Il fit tomber sa monnaie au même endroit et vit la serveuse qui le fusillait du regard. Elle se saisit de l’argent et revint quelques instants après avec un torchon pour sécher le comptoir. Fin lui adressa un sourire de victoire et elle lui répondit avec une grimace. C’était déprimant.
Commenter  J’apprécie          00
On avait beau être en août, quelqu’un avait allumé un feu. La brise lui amenait l’odeur caractéristique de la tourbe en train de se consumer, riche, à la senteur fumée. Cela le ramena vingt, trente ans en arrière. Il trouvait cela extraordinaire de voir à quel point il avait changé pendant cette période alors qu’ici, là où il avait grandi, presque rien n’avait changé. Il avait l’impression d’être un fantôme hantant son propre passé, errant dans les rues de son enfance. Il s’attendait presque à se voir, accompagné d’Artair, surgir au coin de la rue à côté de l’église, juchés sur leurs bicyclettes, en direction du Bazar au pied de la colline, pour y dépenser leur argent de poche du samedi. Le cri d’un enfant lui fit tourner la tête, et il vit deux petits garçons en train de jouer sur une balançoire improvisée à côté d’une maison située juste au-dessus de lui.
Commenter  J’apprécie          00
« Dans les années quatre-vingts, le vendredi et le samedi soir, les jeunes avaient pour habitude de remonter et de descendre cette rue dans leurs vieilles guimbardes.– C’est ce qu’ils font encore. Fidèles au poste, chaque fin de semaine. Par processions entières. »Fin songea à l’existence morose de ces mômes. Rien à faire, ou pas grand-chose. Le poids de la religion, une économie en déroute, un chômage élevé. Un alcoolisme très répandu et un taux de suicides bien au-delà de la moyenne nationale. La perspective de quitter l’île était aussi séduisante qu’elle l’était dix-huit ans plus tôt. »
Commenter  J’apprécie          00
Le problème, lorsque l'on se venge par jalousie, c'est que même si l'on inflige de la douleur aux autres, cela n'atténue en rien celle que l'on ressent soi-même.
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (6044) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quel est le bon titre des livres de Peter May ?

    L’... du serment ?

    Archipel
    Ile
    Oasis

    5 questions
    26 lecteurs ont répondu
    Thème : Peter MayCréer un quiz sur ce livre

    {* *}