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sur 277 notes
Une atmosphère de Blade Runner s'installe à Londres : rues désertes, maisons abandonnées, l'armée avec plein contrôle d'une ville attaquée par une épidémie et en butte aux pillages. MacNeil, le policier qui a décidé de quitter la police, est notre blade runner prêt à tous les efforts pour découvrir l'assassin d'une fillette. Il a 24 heures pour finir son enquête. Et il arrive à son but et, plus incroyable encore, il démonte tout seul une machination abominable. Trop c'est trop ! Un héros improbable, un personnage brûlé jusqu'aux os qui survit plusieurs heures pour finir son "boulot"... J'admire beaucoup le Peter May de la trilogie écossaise, mais suis bien déçue par ses derniers livres !
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C'est en 2005 que l'écossais Peter May écrit son bouquin : un polar sur fond d'épidémie de grippe à Londres. Aucun éditeur n'en veut, nul n'est prophète en son pays !
Quinze ans plus tard, nous voici confinés en mars 2020 et Peter May ressort son tapuscrit qui sommeillait au fond d'un tiroir : cette fois le succès est assuré !
Le plus amusant c'est que l'auteur ne visait pas du tout un techno-thriller à la mode Clancy : c'est un polar qu'il a écrit et la pandémie de grippe ne se voulait qu'un décor original pour une enquête policière.
Aujourd'hui, le lecteur ne sait plus trop quelle lecture en faire : faut-il se laisser porter par un roman policier dont Peter May est coutumier, ou faut-il scruter toutes les ressemblances entre la pandémie de H5N1 imaginée par l'auteur en 2005 et notre Covid des années 2020 ?
Il faut dire que l'auteur s'était rudement bien documenté : test PCR, confinement, masques, distanciation, patrouilles de police, attestations, livraisons à domicile, incinérations en masse, labos et vaccins, hôpitaux provisoires, couvre-feu, bars clandestins, tout y est ou presque, c'est vraiment étonnant.
L'épidémie imaginée par Peter May est une grippe aviaire et elle est donc beaucoup plus contagieuse et mortelle que notre petit Cov-19 : elle laisse peu de chance aux populations, tout comme la grippe dite espagnole de 1918, et la situation décrite dans le bouquin est donc beaucoup plus dramatique que celle que nous connaissons aujourd'hui.
Cette lecture est l'occasion d'au moins deux réflexions :
- si Peter May a été capable de collecter toute cette documentation pour son roman d'anticipation, que penser de nos sociétés incapables de se préparer à ce genre de situation ?
- paradoxalement, Peter May "confine" son épidémie à Londres et épargne le reste du monde à peine évoqué : visiblement il a loupé la mondialisation (qui ne l'intéressait sans doute pas pour son intrigue londonienne).
Côté intrigue policière, on sait que Peter May ne figure pas parmi nos auteurs préférés et ses polars chinois ou écossais ne nous avaient pas laissé un souvenir impérissable : ce n'est pas cette enquête qui va changer la donne avec une écriture pro mais basique et une intrigue qui sort du même labo, plutôt prévisible au point que l'on finit par lire rapidement les derniers chapitres en diagonale. Cette lecture ne vaut donc que pour la surprenante et désormais fameuse anticipation virale écrite en 2005.
Pour celles et ceux qui aiment les virus.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.com/..
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A Londres, le virus de la grippe aviaire a muté et décime la population de la mégalopole. La ville est contrôlée par l'armée qui maintient un confinement strict et tire à vue sur ceux qui ne respectent pas les consignes. Dans cet environnement, l'inspecteur MacNeil est appelé sur un chantier d'hôpital pour enquêter sur le décès d'une jeune fille dont on ne retrouve que les os. Pourquoi avoir tué une petite fille ? Pourquoi la mettre ici et n'y laisser que les os ? C'est la dernière enquête de MacNeil et il a 24h pour la résoudre avant que sa démission ne soit effective.

Je cherchais un thriller sur fond de pandémie ou de bioterrorisme, dans la même veine que Pandemia et celui-ci m'a tapé dans l'oeil. J'ai été déçue que l'action se passe directement pendant le confinement, j'aurais préféré voir les étapes intermédiaires et comprendre comment on en était arrivé là. le début est vraiment pénible, la ville est décrite et on insiste lourdement sur l'ambiance, j'ai passé de nombreuses pages de descriptions qui n'en finissaient plus. Comme l'enquête est très rapide, nous n'avons pas le temps de s'attacher aux personnages et quand certains sont morts, je n'ai absolument rien ressenti.

D'ailleurs, MacNeil est un surhomme, il perd son fils, qu'importe, il trouvera le meurtrier de la jeune femme car ça ne fera pas revenir sa progéniture s'il s'arrête de vivre hein ! Oui c'est vrai mais bon, les humains sont pas des machines...

Le docteur apparaît de manière assez opportune et quasi instantanément, elle devient la complice de notre héros. Heureusement, elle est médecin-enquêtrice ! Elle apporte beaucoup d'éléments scientifiques sur la question des virus, c'est sympa. Puis vient le fameux accident. Alors là franchement, la crédibilité du roman est tombée à zéro. Un homme brûlé au 3e degré, qui ne va pas tarder à mourir arrive à tuer un militaire avec un couteau, lui prendre son arme (je rappelle qu'il nous ait dit qu'il perd des fluides constamment) et grimper tout en haut du London Eye pour retenir en otage une autre scientifique. Suivi du dernier remords avant de mourir. Rocambolesque tout ça ! je ne parlerai même pas de la dernière page qui est juste sans saveur.

Bref, une belle déception. Ce n'est pas désastreux non plus mais vraiment rien de transcendant. Et assurément pas le bon livre catastrophe que je recherchais.
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Dans ce récit, l'auteur a choisi pour cadre Londres, durement confinée, à l'épicentre d'une épidémie de grippe d'origine aviaire au taux de mortalité extrêmement élevé. L'intrigue policière débute de façon on ne peut plus classique par une découverte macabre dans les fondations d'un chantier et ce sera la dernière enquête à laquelle va s'atteler l'inspecteur MacNeil avant de rejoindre les rangs des heureux retraités. Il ne tardera pas à mettre à jour un complot orchestré par un laboratoire pharmaceutique âpre au gain ... Tout cela se lit sans ennui mais reste bien en deçà des précédents opus de l'auteur, en particulier, la remarquable trilogie écossaise. En outre, on ne peut pas taxer ce roman d'opportunisme , au regard de l'actuelle pandémie, si ce n'est celle des éditeurs qui avaient refusé ce manuscrit en 2005 , le jugeant trop irréaliste , comme l'explique l'auteur dans sa préface.
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J'ai eu du mal à croire à cette fable de l'écriture de ce roman il y a 15 ans, proposé aux éditeurs et refusé car jugé invraisemblable et exagéré.
Mais pourquoi pas après tout vu la date de parution en Angleterre : 2020, l'auteur aurait été un virtuose de la rapidité d'écriture.
Voilà un roman complotiste qui va conforter les complotistes dans leur certitude qu'un complot est à l'origine de la pandémie...

Londres frappée par un virus H5N1 extrêmement létal et contagieux, livrée à l'armée, aux pillages et vandalisme, est complètement isolée du reste du monde pour éviter qu'il ne se répande (mais jusqu'à quand ?)
On retrouve, mais en bien pire, tout ce qui a fait notre quotidien, le couvre-feu, le confinement, les gestes barrières, le masque, les commerces fermés.
Si la Métropole ne connaît pas encore les pillages et le vandalisme à grande échelle, ils sont présents dans les îles.
Il ne nous manque que l'armée qui tire sur tout ce qui bouge...
Et pourtant ce roman (à peine) dystopique m'a laissé sur ma faim et sur un sentiment d'inachevé.
Oui, avec une efficacité sans pareille, notre inspecteur MacNeil a bouclé son enquête et en 24 heures, s'il vous plait !
Oui, l'identité de la petite victime est révélée
Oui, son assassin est démasqué
Oui, le patient zéro de l'épidémie est identifié
Oui, l'origine de l'épidémie est démontrée
And so what ? (comme on dit à London)
Il en fait quoi, l'auteur, de tous ces "Oui" ?
Eh bien justement, rien.
Le roman se termine comme ça...
Et c'est extrêmement frustrant...

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Peter May a écrit ce roman catastrophe il y a 16 ans. A cette époque, imaginez une pandémie de grippe H5N1 qui ravagerait le monde, un virus qui tuerait 80% des contaminés, des villes entières confinées, la capitale de l'Angleterre dirigée par des militaires pour faire respecter le couvre-feu, des milliers de gens incinérés dans l'urgence … rocambolesque comme histoire ! Publié cette année, le texte a une toute autre saveur, aujourd'hui la réalité a largement dépassé la fiction. Un sujet qui fait écho et ayant adoré la plume de l'auteur dans la trilogie de l'île de Lewis, j'ai ouvert « Quarantaine » avec entrain, mais assez rapidement il a fait place à la désillusion.
Le décor et le contexte sont impeccables, l'écriture est rythmée, l'ambiance bien anxiogène mais l'enquête et les personnages ne m'ont pas captivés du tout. J'ai même trouvé ma lecture longue et difficile (alors qu'il n'y a que 300 pages), plus j'approchais de la fin moins j'avais envie de le finir. L'histoire ne se déroule que pendant quelques heures ce qui rend l'ensemble cadencé mais à peine crédible, trop de péripéties, d'invraisemblances et une conclusion qui m'a laissé de marbre.
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Dans une atmosphère apocalyptique, dans un Londres où le virus H5N1 décime la population, des ossements d'enfant assez récents sont retrouvés sur le site de construction d'un hôpital d'urgence.
Jack MacNeil, un écossais pure souche, dont la carrière de flic s'arrête le lendemain est mis sur l'affaire. Au départ, un brin désabusé, cette affaire va devenir son ultime fer de lance. En effet, lorsque le virus a raison de la vie de son fils unique, il n'aura plus qu'un seul but : découvrir les assassins de cette petite fille.
Une toute jeune enfant probablement d'origine asiatique, défigurée par un bec de lièvre jamais corrigé. Aidé par Amy, son amie handicapée et amante, ils lui redonnent un "visage" et désormais les coupables devront payer.
Une nuit sans répit le héros (et le lecteur) qui va remonter les pistes les plus minces, bravant tous les interdits et risquant sa vie, pour traquer les meurtriers.
Pas de pause dans ce livre qui nous plonge dans ce qui encore récemment nous aurait paru impossible mais qui dans le contexte actuel prend une toute autre dimension.
Une pandémie à endiguer. Une ville confinée où les attestations dirigent les libertés, où la surveillance militaire est partout, où les pillages sont légion, où le couvre-feu régit les nuits et où la violence latente est palpable.
Un roman policier fictif qui met l'accent sur les noirceurs des Hommes et toutes les choses que certains sont prêts à faire pour le pouvoir. Pourtant quand tout dérape, l'humanité ne tient plus qu'à un fil.
Un réalisme certain dans l'écriture, des personnages assez travaillés (Amy est touchante) pas tous attachants (le héros omnipotent est un chouïa lassant, et le méchant immortel too mutch). On avale les pages rapidement car comme à son habitude Peter May excelle dans son métier!
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Une épidémie de grippe mortelle, un roman prémonitoire écrit en 2005.

Des scènes qui pour nous ont un air de déjà-vu, des rues désertes, des commerces fermés, des hôpitaux et des crématoriums qui débordent, des gens obligés de porter le masque.

Mais il s'agit d'un virus bien pire que celui de la Covid19, car les trois-quarts des personnes touchées en meurent, les jeunes adultes et les enfants aussi.

Un polar difficile à évaluer, parce qu'en le lisant je ne pouvais pas m'empêcher de comparer avec la situation vécue depuis le printemps 2020. On n'avait pas l'armée qui tire sur tout ce qui bouge, mais on avait quand même des barrages policiers aux sorties de la ville. On a eu la distanciation, les masques et on n'a pas échappé à la tristesse des morts envoyés au crématorium sans qu'on puisse leur faire des adieux.

Un roman étonnant par son aspect prémonitoire, mais dans lequel le policier et son enquête qui se déroule à toute vitesse en un seul jour ne sont pas tout à fait crédibles.
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C'est une vision de cauchemar qui n'aurait jamais dû exister dans la vraie vie. Et si la fiction de Peter May dépasse quand même la réalité, surtout au niveau du déploiement des forces armées et de la surveillance accrue des déplacements des londoniens, j'ai retrouvé un peu de l'ambiance phobique qui nous a tous affecté lors de notre propre confinement au début de l'année 2020. Cette situation est hors norme pour mener une enquête policière, puisque chacun se méfie de son prochain et hésite à ouvrir sa porte même à la police. Sans vouloir spolier la fin du livre, les dernières lignes sont "alarmantes" et on se pose la question de savoir comment se déroulera la suite de l'histoire, mais cela on ne le saura jamais à moins que Peter May se décide à écrire le tome 2 de Quarantaine.
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Un Peter May qui reflète bien son oeuvre. J'ai apprécié sa description de la pandémie pratiquement prophétique. Mais, mais... la fin est loupée. Beaucoup trop invraisemblable, ce qui gâche l'ensemble.
À lire pour le travail de recherche et l'anticipation que l'intrigue représentait lors de l'écriture du roman.
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