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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Scène de crime virtuelle (2010) est un roman policier de Peter May. A la mort de sa femme, Michael Kapinsky reprend son travail de photographe pour la police scientifique du Comté d'Orange du Grand Los Angeles. A la demande de sa psy, il se connecte à Second Life, un univers numérique virtuel. Un roman intéressant mais en deçà de la production habituelle de l'auteur.
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Michael Kapinsky a repris son travail de photographe pour la police scientifique, à la suite du décès de sa femme. Sur l'ordinateur d'un homme venant d'être exécuté, il est intrigué par un étrange logo. Ce dernier ouvre les portes d'un univers virtuel dans lequel tout devient possible. Entraîné dans la spirale du jeu, Michael ne se doute pas qu'un tueur rôde.
Peter May, on le connait bien maintenant surtout pour sa trilogie chinoise et son autre trilogie écossais. Mais ici il nous propose un polar bien différent. En effet, pour ce roman, Peter May a ouvert une agence de détectives sur Second Life – ce programme de réalité virtuelle où chacun peut se créer un avatar. Il a voulu se rendre au plus près de la réalité virtuelle et de l'univers du jeu en réseau afin nous faire entrer dans ce monde virtuel où il nous est possible de nous inventer une nouvelle vie et une nouvelle personnalité. J'avoue je n'ai pas vraiment adhéré à cette histoire, peut-être à cause de ses nombreux dialogues à travers lesquels notre auteur tente de nous faire appréhender le jeu et ses no-live. Mais comme à son habitude Peter May a su parfaitement documenté son intrigue qu'elles soient réelle ou en réalité fictive.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Le monde virtuel n'est-il pas le miroir de la réalité ?

Après le décès de son épouse, criblé de dettes, l'enquêteur Michael Kapinsky reprend du service. Pour continuer sa thérapie, sa psychiatre le persuade de suivre des séances de groupe sur le site de jeux « Second Life ». Peu à peu le réel et le virtuel vont s'entremêler.

L'un des ingrédients d'un récit policier, outre une bonne intrigue, est sans conteste de faire évoluer ses personnages dans un milieu déterminé. Ici l'auteur a vu grand et a carrément choisi un monde à explorer : voilà l'originalité de ce roman qui ne peut que séduire les aficionados des espaces virtuels. Par contre, je ne suis pas sûre qu'un lecteur « non initié » trouve du plaisir à tourner les pages de ce livre… ne serait-ce que par l'emploi d'abréviations et termes spécifiques qui nécessitent un lexique en début d'ouvrage.

L'auteur maitrise son intrigue et la coexistence virtuel/ réalité, héros/avatars n'est jamais source de confusion dans l'esprit du lecteur. La narration reste toujours efficace.

Le style colle à la particularité du sujet : il est basé sur des dialogues qui correspondent aux « dials » des internautes.

Pour la petite anecdote : j'ai pu rencontrer l'auteur à la Foire du livre de Brive.
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Une enquête bien mené, dans un milieu inattendue.
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Après s'être lui-même immergé dans Second life, un jeu virtuel où chacun peut devenir ce qu'il n'est pas et ce qu'il désire être, il y ancre la majeure partie de son intrigue. Hors, ici, ce jeu s"avère vite mortel pour ses avatars, autant que pour les personnes qui les pilotent.
La moitié de l'intrigue se passe dans le monde réel, l'autre dans ce monde virtuel, que l'auteur décrit parfaitement. le plus de ce livre est Michael, cet homme brisé, ruiné qui a repris son travail au sein de la police scientifique. Au fil du livre, on en apprend plus sur lui et sur son passé, c'est un personnage très intéressant. Quand on lui propose de rejoindre Second life, il semble respirer de nouveau et oublier un peu ce qui le pèse tant dans sa vie réelle. C'est en même temps que lui que nous découvrons l'univers de Second life, son fonctionnement, ses lois. Nous découvrons un monde sans limites, où les inhibitions de chacun, les tabous n'ont plus de prises par le caractère virtuel du jeu. Ainsi l'univers de Second life est très libéré, plus direct dans les rapports entre avatar et marqué par le sexe, le pouvoir, l'argent, la violence, etc…
Quel est donc le rôle de Michael ? Au départ, Second life est une sorte de distraction qu'il pratique au côté d'une de ses collègues, notamment. Tous deux jouent les détectives pour régler des adultères virtuels, etc. Mais très vite, pour Michael et Janey, une affaire dans le monde réel semble liée à Second life. Dès lors, Peter May n'a de cesse de brouiller les pistes et d'ajouter de la tension dans l'intrigue, jusqu'au dénouement final.
Voici donc un roman rythmé, prenant, qui nous amène au delà du monde réel, ce qui confère une dimension original à un roman policier.
Lien : http://aucafelitterairedecel..
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Quand la vie réelle est trop difficile, il est tentant d'aller se réfugier dans un univers parallèle afin d'échapper aux souffrances qui nous rongent. C'est ce qu'a décidé de faire Michael, un technicien de scène de crime rongé par la mort de sa femme six mois plus tôt, en s'inscrivant sur Second Life (SL), un site internet permettant de se construire une vie sur mesure un peu à la manière des Sims, une vie dans laquelle les plus âgés pourraient se faire passer pour plus jeunes qu'ils ne sont le sont réellement, où ceux complexés par leur physique pourraient devenir des canons de beauté, où les pauvres peuvent se créer une vie de riches… Les possibilités sont infinies, mais les dangers sont multiples : risque de perdre pied avec la réalité évidemment, mais aussi faire de mauvaises rencontres, être victime de mauvaises personnes, ou encore voir cette vie virtuelle déborder sur notre vie personnelle, et pas de la meilleure des manières.

Bien que Scène de crime virtuelle ne restera pas dans mes meilleures lectures de l'année, j'ai malgré tout apprécié ce roman parce qu'il est différent, et surtout parce que l'auteur a réussi à susciter de l'intérêt chez moi pour un univers qui ne m'intéresse absolument pas normalement l'univers virtuel. Si l'ouvrage démarre dans un premier temps de manière assez classique, Peter May laisse rapidement de côté la réalité et une majeure partie de son roman se déroule dans Second Life. À partir du moment où on arrive dans cet univers, la lecture se fait très rapide car il s'agit d'une succession de dialogues entre Michael (alias Chas dans SL), et les différents avatars qu'il côtoie. Puis, forcément on est dans un thriller, les choses se gâtent, et ce qui devait rester de l'ordre du virtuel finit par avoir un impact dans sa vraie vie, semant le chaos alors que la situation était déjà bien compliquée pour lui. C'est alors une course contre la montre qui se met en place, afin de sauver sa peau et de ne pas finir entre quatre planches refroidi.

J'ai vraiment apprécié le personnage de Michael, et bien qu'il enchaîne les mauvaises décisions qui le précipiteront dans un tourbillon d'emmerdes, j'ai trouvé qu'il avait quelque chose de touchant et de très humain en lui.

J'ai également apprécié retrouver deux caractéristiques récurrentes de l'écriture de Peter May : celle de décrire l'environnement dans lequel évolue les personnages, mais également celle de développer au maximum la psychologie des personnages et de les rendre vivants, complexes et humains.

Si je vous parle d'environnement, c'est que vous savez que j'aime particulièrement lorsqu'un auteur met l'accent sur le lieu dans lequel il place ses intrigues : l'Ecosse pour la Trilogie écossaise (naaaannn sérieux Anaïs ?? ), la Californie ici. Bien qu'on soit un peu dans le cliché grosse baraque américaine, couchers de soleil sur le Pacifique et palmiers à gogo, moi j'ai aimé ça car c'est très visuel et que ça a eu le mérite de me transporter, et dieu sait que j'en ai besoin après un an et 3 mois sans pouvoir voyager pour cause du méchant virus !

L'auteur s'est focalisé sur le fait d'essayer de rendre humain au maximum les personnages virtuels que nous croiserons au fil de notre lecture, ça semble parfois un peu peu crédible mais qu'importe, je ressors globalement avec un avis plutôt positif de cette lecture. Les sentiments, les pensées profondes des personnages, les liens qu'ils ont entre eux sont décrits avec précision et contrebalancent complètement avec la virtualité de ce monde, et c'est là la force du roman.

Le mot de la fin
C'est un ouvrage assez différent de ce que je lis habituellement, je suis contente de l'avoir lu. Il est assez singulier pour que je m'en souvienne dans les mois à venir, je pense !

Un ouvrage qui se lit vite, assez immersif pour me couper de mon monde réel à moi (quelle mise en abyme pour le coup ! ). J'ai trouvé certains passages un peu longs dans le monde virtuel, mais cela n'a malgré tout pas entaché ma lecture.

Je retiendrai également cette citation, franchement parlante pour quiconque a surfé un jour sur les réseaux sociaux : « Mais les gens sont comme cela dans SL. Pas seulement dans SL, d'ailleurs. Peut-être est-ce dû à Internet. Les individus ne sont jamais face à face, les yeux dans les yeux. On dirait qu'ils pensent que cela les dispense d'observer les règles sociales habituelles et politesse et de tact. Regardez les forums en ligne. Ce sont parfois des champs de batailles brutaux et sanglants, où la bile coule à flots et où les gens expriment des choses qu'ils ne vous diraient jamais en face. Ici, ils peuvent se cacher derrière leur avatar. »
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Un polar écrit par un écossais, qui vit en France et qui se passe pour partie en Californie, pour partie dans « second life » un jeu en réseau, ça donne quoi ?
Des décors stéréotypés (il y a tant de palmiers, de plage de sable chaud et de bikini qu'on se croirait dans la série beach girls), des néologismes d'informaticiens et un style … qui n'en a pas mais AUSSI une intrigue très bien nouée.
Michaël Kapinsky, photographe pour la police criminelle, s'inscrit dans le cadre de sa thérapie à un jeu en réseau, dans l'espoir que son avatar vive les émotions dont son deuil l'a privé.
Une série de crimes réels va correspondre à des morts « virtuelles » d'avatars, emmenant Mickaël Kapinsky au cours d'une enquête dans les deux mondes à nouer des relations étranges, jusqu'à un dénouement inattendu.
Ce roman est aussi une réflexion très intéressante sur les pouvoirs, bénéfiques ou non, des mondes virtuels qui vaut la peine de se familiariser à un vocabulaire qui gêne un peu le non-initié au départ.
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