Edelweiss

C'est une collègue de mon ancien travail qui m'avait parlé de cette bande dessinée l'année dernière car elle connaissait la dessinatrice. Si à l'époque, je n'avais pas pu me rendre à la dédicace dans une des librairies de Grenoble, je suis tombée sur l'ouvrage par hasard le mois dernier, dans une des bibliothèques que je fréquente et je l'ai emprunté.

A l'été 1947, Edmond rencontre la pétillante Olympe à un bal de Sèvres et tombe immédiatement sous le charme. Mais, le début de la relation n'est pas simple car le jeune homme, ouvrier à l'usine Renault, souhaite une meilleure carrière s'estimant indigne de sa fiancée, issue d'une classe sociale favorisée. Quant à Olympe, si elle est couturière, elle rêve de suivre les pas de sa grand-mère alpiniste franco-suisse Henriette d'Angeville, la seconde femme à avoir gravi le Mont Blanc. Trois ans plus tard, Edmond est convoqué pour son service militaire : s'il évite d'être envoyé en Indochine, il part pour Chamonix afin d'intégrer les Chasseurs Alpins. Olympe voit là l'occasion de concrétiser son rêve et rejoint son fiancé pendant sa permanence…

A défaut d'avoir la neige et le froid des deux côtés des Alpes (France et Italie où je passe les fêtes de Noël), je vais les chercher dans la lecture! Et je dois dire que je n'ai pas été déçue, loin de là! Si Edelweiss n'est pas une bande dessinée purement historique, elle intègre néanmoins des personnages soit ayant réellement existés comme le couturier Yves Saint-Laurent ou l'écrivaine et intellectuelle féministe Simone de Beauvoir, soit inspirés de personnages réels. En effet, Olympe et Edmond sont des personnages fictifs mais apparaissent dès lors comme un hommage émouvant aux véritables grands-parents de l'auteur des textes, Cédric Mayen. Ainsi, Roland et Marguerite Gosmat étaient bien respectivement ouvrier chez Renault et couturière et se sont réellement rencontrés à un bal.
Quant au cousin d'Olympe, Jean mort lors d'une expédition au Mont Blanc, à l'hiver 1956, il s'inspire d'un autre fait réel : l'affaire Vincendon et Henry. En effet, ces derniers étaient étudiants et alpinistes amateurs venus faire l'ascension du Mont-Blanc lors de ce même hiver 1956. Malheureusement, leur expédition a tourné court et a connu une issue tragique à cause de conditions météorologiques difficiles. Cette affaire a eu un grand retentissement à l'époque car si les deux étudiants avaient bien été localisés, les tentatives de sauvetage ont toutes échoué les unes après les autres.

De plus, j'ai également beaucoup apprécié le couple d'Edmond et Olympe. En effet, le jeune homme n'apparaît pas sous son meilleur jour au début de la bande dessinée : par exemple, il dispute sa première petite amie parce qu'elle a eu un accident avec sa voiture, lui enfonçant une aile. Ou au début de sa relation avec Olympe, s'il a promis à sa fiancée de l'aider à concrétiser son rêve, il préfère miser sur sa carrière professionnelle. En effet, il veut prouver à sa belle-famille qu'il est digne de leur fille, ce qui engendre quelques tensions au sein du couple. Toutefois, il est le personnage qui évolue le plus rapidement : de taciturne et orgueilleux, il devient au contraire beaucoup plus à l'écoute d'Olympe, voire dévoué ce qui le rend beaucoup plus attachant après les terribles épreuves que le couple traverse dans la troisième partie.
Quant à sa fiancée, j'ai beaucoup aimé son côté féministe : son nom est une référence directe à Olympe de Gouge, célèbre intellectuelle durant la Révolution française qui s'est battue pour le droit de vote des femmes et a fini sous l'échafaud. Mais, elle trouve également son inspiration auprès de sa grand-mère Henriette d'Angeville (ayant réellement existé mais dont l'ascendance est évidemment fictive) ou de Simone de Beauvoir, citée plus haut et dont la rencontre est encore une fois inventée. Olympe n'hésite pas à exprimer clairement ses désirs au grand dam de sa famille même si elle apparaît en avance sur son temps (concrétisé par le fameux défilé qui crée scandale à cause du port de pantalon pour les femmes…).

Enfin, Edelweiss possède de magnifiques dessins signés Lucy Mazel et je dois bien avouer que je suis complètement tombée sous le charme. Les décors sont ainsi très réussis que ce soit dans la recherche du contexte historique, des vêtements ou des paysages de montagnes. On voit également les deux personnages vieillir au fil des pages ce qui leur confère un petit côté émouvant et ce qui m'a permis aussi de beaucoup m'attacher à eux.

En conclusion, la bande dessinée Edelweiss a été un ravissement autant pour les très beaux dessins signés Lucy Mazel que pour le couple attachant d'Olympe et Edmond. Si ces derniers sont fictifs, il n'empêche que les références à des personnages ayant réellement existés sont nombreuses que ce soit des personnages connus comme Simone de Beauvoir ou plus anonymes comme les grands-parents de Cédric Mayen. Mais, les anecdotes réelles insufflées dans le récit confèrent beaucoup d'émotion à l'emsemble.
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Je suis tombée par hasard sur cette BD à la bibliothèque et j'ai tout de suite été attiré par la couverture. Cette bande dessinée m'a raconté une belle histoire d'amour et m'a transporté dans un beau voyage en montagne.
J'ai été touché et ému par cette belle aventure humaine et je me suis beaucoup attachée à Olympe cette jeune femme qui a un rêve et fera tout son possible pour le réaliser.
J'ai tout aimé dans cette BD le scénario, le graphisme et la mise en couleur.
Il ne faut surtout pas passer à côté de ce roman graphique !

Très belle découverte avec cette BD ou roman graphique, Edmond et d'Olympe c'est à la vie à la mort.
Une belle histoire d'une jeune femme battante et féministe, et Edmond se laisse aller à la complaisance d'un arriviste, mais bien vite, il reprend pied grâce à Olympe pour l'emmener tout là-haut toucher du bout des doigts son étoile.
C'est un combat contre les accidents de la vie, un combat pour l'amour et la passion.
Très belles planches, et beau graphisme, j'ai beaucoup apprécié cette BD

Post 1945, une jeune femme Olympe rêve de gravir le Mont Blanc alors qu'à cette époque il est plutôt attendu qu'elle se marie, ait des enfants et s'en occupe.

Olympe,
une femme couturière,
une femme exploratrice,
une femme de talent et de caractère.

Un album beau que ce soit dans le message délivré que dans l'empreinte du crayon et l'utilisation des couleurs. Une belle métaphore de vie, celle de déplacer des montagnes.

Olympe, qui vient d'une famille aisée, reve de grimper le Mont-Blanc.
Edmond, dit Monmon, est ouvrier comme son père et reve d'une vie paisible.
Ils tombent vite amoureux, et cette histoire d'amour qui est le fil d'ariane de la bande dessinée .

Le dessin, parlons en. Les couleurs sont superbes, modernes, le trait colle parfaitement à l'époque (1947 et après).
Les expressions et les émotions sont parfaitement rendues, d'une grande sensibilité .
Les paysages montagneux et neigeux très réalistes.
Et mention spéciale pour le travail sur la lumière : ou plutot les lumières, tant les nuances sont réussies !

La narration a le ton juste et l'histoire d'amour est décrite avec ses soubresauts, ses tourments, et on suit Olympe et Edmond le coeur ému.

Enfin le portrait d'une femme passionnée par la montagne, portée par son Reve.
Au final, c'est une belle BD qui m'a ému avec un dessin de grande qualité et une histoire attachante et prenante !

Edelweiss est une bande-dessinée passionnante. Une fois les premières pages tournées, il devient impossible de s'arrêter tant on est happé par l'histoire et par ses personnages. Il est impossible de ne pas aimer Olympe. Edmond est peut-être plus difficile à accepter et pourtant, par son amour absolu pour cette femme de caractère, il en devient terriblement émouvant. Leur aventure est sublime, bouleversante et inoubliable. J'ai évidemment versé quelques larmes à la lecture et je ne peux que vous conseiller [...]

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C'est une histoire de femme, forte , franche, engagée, qui ne renonce jamais .
C'est une histoire d'homme prêt à tout sacrifier pour le bonheur de sa femme, malgré sa peur de la perdre.
C'est une histoire d'humains, abîmés par la vie dans une France d'Après -Guerre encore très fragile.
C'est une histoire de montagne qui fascine et qui fait peur .
Et c'est surtout une histoire d'amour. Un amour si fort qu'il franchira tous les obstacles, malgré les difficultés, les différences, les peurs.
Un amour edelweiss , symbole de pureté et d'amour, qui s'épanouit malgré les rochers, le froid. Un amour délicat et précieux !

C'est une très belle BD aux messages forts et poétiques, et aux graphismes d'une grande douceur, sublimes.

Dans un contexte d'après guerre (la 2ème, m'sieurs dames), Monmon rencontre Olympe lors d'une soirée dansante. C'est une amie d'enfance qu'il a perdu de vue depuis un certain temps, mais le charme opère quasi-instantanément.
On les retrouve quelques années plus tard. Ils aimeraient se marier, mais lui est un ouvrier et elle est issue d'une famille aisée. Conformément aux mentalités de l'époque, le père d'Olympe voit d'un mauvais oeil un mariage entre les deux tourtereaux. Ben oui, comment un simple ouvrier pourrait-il entretenir sa fille chérie ?
Eh bien ma foi, elle peut très bien s'entretenir toute seule, et bien qu'elle ait prouvé son indépendance avec son métier de couturière, sa famille persiste à croire que ce n'est qu'une lubie qui lui passera. Et puis comment s'occuperait-elle de ses enfants en travaillant ?

Vous l'aurez compris, on aborde la question de la place de la femme dans la société changeante des années 50. Une femme qui ne travaille pas par nécessité, mais plutôt par choix et par passion ? Des femmes en pantalon ? Sans oublier l'apparition de Simone de Beauvoir dans un court passage.

Outre la dimension féministe de l'ouvrage, le lecteur est aussi confronté aux disparités des classes sociales, avec la classe sociale "basse" qui lutte pour subvenir à ses besoins, qui survit plus qu'elle ne vit, mais qui ne peut que difficilement espérer côtoyer la classe sociale supérieure.

En plus de sa passion pour la couture, Olympe adore la montagne, l'escalade, l'alpinisme. Elle rêve de gravir le Mont Blanc, à la suite d'une ancêtre sacrée première femme à avoir gravi la bête par elle-même.
Mais plusieurs événements vont faire obstacle à l'accomplissement de ce rêve, tous tragiques et douloureux tant pour les personnages que pour le lecteur.
Un beau message de persévérance est communiqué dans cette BD, qui toutefois n'omet pas de que la nature est imprévisible et impitoyable malgré sa splendeur.

Edelweiss c'est aussi une belle histoire d'amour, touchante et vibrante. Les personnages sont confrontés à des situations insoutenables et cruelles, et leurs choix sont parfois terriblement difficiles à prendre.
J'ai versé ma petite larme au fil des pages, et c'est une BD que je recommande, que vous aimiez ou non la montagne, car en chacun réside un rêve d'enfant parfois oublié ou enterré, et qu'il ne tient qu'à nous de le réaliser.

Une BD très poétique, un éloge à l'amour, au sport et à la nature.
Edmond, ouvrier chez Renault, rencontre Olympe, issue d'un milieu social plus élevée mais qui se bat pour ses rêves: alors qu'elle n'en aurait pas besoin, elle travaille assidument dans son atelier de couture, pour créer sa propre ligne de vêtements un jour. Une autre passion l'habitude, presque génétique celle-là puisqu'elle est transmise de génération en génération: l'escalade du Mont Blanc! Leur vie et ses rebondissements parfois bien difficiles retardent à chaque fois plus l'accomplissement de ce rêve. Mais le couple a su garder une force de caractère et rien n'est perdu...

Eté 1947. Edmond, ouvrier, rencontre Olympe, une jeune fille bourgeoise, dans un bal. Deux ans plus tard, ils continuent de se fréquenter. Edmond travaille à l'usine tandis qu'Olympe confectionne des vêtements. Edmond doit alors effectuer son service militaire dans les Chasseurs alpins : il découvre la haute montagne qui passionne Olympe depuis toute petite et rêve de réaliser la prouesse réalisée par sa grand-mère, escalader le Mont Blanc. Son mari va l'aider à réaliser son rêve, même lorsque la vie semble le rendre impossible…

Edmond et Pénélope se bagarrent. Pas entre eux mais contre la vie et ses obstacles. S'ils parviennent tous deux à faire carrière dans leurs domaines respectifs, ils doivent composer avec l'enfant qui se fait attendre, avec la mort de leur ami en haute montagne. Mais ils restent soudés dans l'adversité, notamment lorsque le pire advient. Et il faut tout l'amour – qui, est-il écrit sur la quatrième de couverture, peut aider à gravir des montagnes – qu'Edmond a pour sa femme, et une volonté sans faille, pour qu'enfin Olympe puisse réaliser son rêve. Une histoire touchante et belle, inspirée de faits réel, qui rend hommage aux femmes alpinistes.

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