J'ai apprécié l'idée de départ, et une partie du roman. J'ai trouvé sympathique que Ruth et Dana (les chapitres alternent les points de vue) content leur vie, et surtout, détaillent les particularité de chacune des familles. Les caractères, les actes, les affinités de chacun sont exposées, analysées... L'auteur explique bien, par exemple, la réticence de Clarisse à faire état de son homosexualité. Même si on désapprouve un peu le personnage, on le comprendra. L'homosexualité n'est pas toujours acceptée en 2013, elle l'était encore moins dans les années 70.
J'ai aimé évoluer parmi ces personnages. Jusqu'au chapitre 28. À partir de la fin de ce chapitre, rien ne va plus.
Joyce Maynard a créé une situation qui fait que quelque chose «se cache» dans le passé des deux familles. Mais elle ne veut pas le révéler tout de suite, alors, elle fait de gros appels du pied, semant des indices qu'elle veut subtils, et qui pourraient l'être s'il n'étaient pas si nombreux. En effet, les «correspondances» et les affinités sont trop pointées du doigt, simplifiant certaines choses, ce qui n'a pas été pour me plaire. J'avais déjà quelques doutes, mais la fin du chapitre 28 m'a fait tout comprendre. du coup, j'ai été exaspérée que
Joyce Maynard retarde autant le récit du «secret», usant de grossiers procédés et de situations clichées.
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