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3,53

sur 286 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Katarina Mazetti est plutôt connu pour ses romans drôles et légers comme le mec de la tombe d'à côté ou Les larmes de Tarzan mais j'étais curieuse de la découvrir dans un roman historique. Les critiques que j'avais pu lire étaient soit très bonnes soit très mauvaises et je voulais me faire mon propre avis. Ayant terminé ma lecture, je peux vous dire que je suis mitigée.

L'auteur nous entraîne au Xe siècle et l'on apprend énormément sur les vikings qui peuplaient la scandinave. On découvre une autre civilisation, avec des coutumes a part, une religion différente faite de plusieurs divinités, bref c'est un régal sur ce point de vue.
"- Pourquoi vos dieux doivent ils forcément être tous les mêmes ? Ai je dit. Chez nous, nous avons beaucoup de dieux qui nous aident de différentes manières dans la vie ! Personne ne s'en tient à un dieu en particulier, ni à tous, mais nous ne nous battons pas pour savoir lequel est le meilleur!"

Par contre, j'ai moins aimé les personnages et l'intrigue autour d'eux. Je n'ai pas réussi à m'attacher a aucun d'entre eux et a vraiment rentré dans le récit.

Malgré tout je suis contente de cette lecture qui m'a fait découvrir un peuple et un peu de l'histoire Scandinave.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Katarina Mazetti sort ici de son habituel registre créatif. Elle nous entraine avec elle au Xème siècle au Sud de la Suède et nous fait partager le quotidien de ces normands, un quotidien de marins et de commerçants, un quotidien où les hommes partaient au loin. Les routes fluviales de la Baltique ne leur étaient pas inconnues et la ville de Kiev non plus.
Un récit où se mêlent histoire, légendes, croyances, un récit qui se lit aisément, une fois assimilés les noms des protagonistes .
Si j'ai appris beaucoup je reste néanmoins sceptique. Un contexte historique mieux défini m'aurait d'avantage convenu que cette romance au pays des Vikings .
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Loin d'être historienne, Mazetti s'est bien documentée pour écrire ce roman. Elle a utilisé des faits historiques et a brodé les aventures de ses personnages en veillant à ce que le tout soit cohérent. J'y ai appris beaucoup de choses sur le mode de vie des vikings … entre autre qu'ils étaient polygames, les pillages vikings ciblaient tout autant les personnes que les objets précieux car leur économie reposait sur l'esclavage.

J'ai aimé les histoires de vengeances, d'amour, de sortilèges, de voyances. Mais il manquait un “je ne sais quoi” ? Je recommande toutefois cette lecture pour, peut être, titiller votre curiosité sur la vie de ces redoutables navigateurs.
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Katarina Mazetti, suédoise de naissance, débute sa carrière dans le journalisme. Après avoir repris des études d'anglais, elle devient professeur, avant de travailler comme journaliste à la radio suédoise. Elle crée en premier lieu pour les enfants, mais devient célèbre avec son premier roman pour adulte « Le mec de la tombe d'à côté » en 2006. « Le viking qui voulait épouser la fille de soie » est son dernier livre sorti en 2014. Katarina Mazetti rompt ici avec les sagas contemporaines pour se lancer dans une saga viking.
Entre Suède et Kiev, deux histoires familiales différentes vont s'unir. D'un côté, la famille de Säbjörn, constructeur de navire, ses deux fils Svarte et Kåre (sa femme, disparue mystérieusement) et sa ferme, de l'autre côté de la baltique, vit Chernek, marchand de soie et ses deux enfants Radoslav et Milka. Lorsque Kiev tombe, ces derniers se voient obligés de quitter la ville à bord d'un bateau viking sans espoir de retrouver les leurs. Ils sont loin de s'imaginer que leur vie sera à jamais unie à celle de ces géants du Nord.
Roman historique au titre alléchant, « Le viking qui voulait épouser la fille de soie » ne répond pas entièrement aux attentes espérées : l'histoire manque de rythme, on attend plus de relief dans les rebondissements. Les événements se suivent avec une certaine platitude et sans réels sentiments, ce qui ne donne pas au final un récit bien palpitant.
Par instant, on a même l'impression que l'écriture de ce récit est bâclé, je vous cite en exemple les retrouvailles entre Svarte et sa mère qui ne prend que quelques lignes, alors que cet événement est attendu depuis le commencement de l'histoire et qu'il est le fil conducteur des péripéties.
Je vous laisserai quand même pour la fin le point positif de ce roman, l'histoire est traitée de manière cohérente. le contenu tient la route, l'auteure s'est bien documentée, les événements historiques et quotidiens sont plausibles : on se plonge volontiers au Xème siècle.
Un livre donc à lire, une saga sympathique, facile et rapide à dévorer, à consommer par un après-midi pluvieux.
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Avec ce roman historique, j'ai embarqué pour une plongée dépaysante dans la Suède du Xème Siècle aux côtés des vikings. Ce n'est pas un thème courant et ce fût donc une belle découverte. de plus, ne connaissant rien de la plume de Katarina Mazetti, je n'ai éprouvé aucune déception à ce niveau-là (j'ai lu dans certains avis que beaucoup regrettaient son humour).

En revanche, ça n'a pas été une lecture toujours facile. La narration est assez froide, il y a beaucoup de distance avec les personnages et je ne suis pas parvenue à m'attacher réellement à eux. D'ailleurs, on suit les destins de nombreuses personnes (même s'ils se recoupent et font sens) mais en conservant une vue très globale de leur psychologie. de ce fait, le récit manque de profondeur et d'empathie.

La narration est parfois lourde, puisqu'elle relate des moeurs légères et des pratiques souvent barbares, en comparaison de notre époque civilisées, où les viols, l'esclavage, la cruauté étaient alors coûtumiers, et il n'y a pas beaucoup de dialogues.

Les chapitres sont quant à eux plutôt courts et alternent les points de vue, ce qui permet de sauver le rythme de la narration et de donner envie de poursuivre notre lecture. Et ça a fonctionné pour moi, j'ai été prise dans le récit et j'avais envie d'y revenir afin de savoir ce que le destin réservait à Sabjörn, le fabricant de bateau bourru au coeur tendre, et ses deux fils, Svarte et Kare, si différents l'un de l'autre ; et à Chernek, le marchand aisé de Kiev, et ses deux enfants, la douce Milka et le vaillant Radoslav. Comment la vie allait-elle réunir leur chemin ?

Bref, c'est un récit épique marqué par la Malédiction, finalement assez sombre et tragique mais où l'espoir et le bonheur ont également leur place. La vie étant ainsi faite : emplie d'épreuves et de jours meilleurs. Il faut aussi garder à l'esprit que ce n'était pas une époque tendre et que pour (sur)vivre, il fallait lutter constamment. Pour moi qui ne connais quasi rien de cette période et de ces contrées, j'ai trouvé ce roman enrichissant et intéressant. (J'aurais tout de même aimé que les croyances et les vikings soient un peu plus développés encore).

Challenge Multi-Défis 2023
Challenge ABC 2022-2023
Challenge Les Globe-Trotteurs Saison 5
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Suite à la prise de Kiev par les Petchénègues, Milka et son frère Radoslav fuient au nord et sont hébergés chez un constructeur de bateau du Blecinga. Un roman historique et une saga familiale dans la Suède du 10e siècle, plus intéressant par ses aspects historiques et sociologiques que romanesques, qui parle de migration, de négoce, de justice, de rapports hommes-femmes et de différences culturelles et religieuses dans la civilisation viking.
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J'ai été un peu déçue de ce livre car je m'attendais vraiment à une histoire d'amour épique au temps des Vikings et c'est plutôt un documentaire (j'exagère un peu) sur la vie des Vikings ce qui en soit est plutôt intéressant, mais je ne m'attendait pas à ça !
Dans ce livre nous suivons une famille viking durant presque toute sa difficile vie.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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Lecture en demi teinte pour mon premier roman de Katarina Mazetti. J'ai trouvé la première moitié presque ennuyeuse, la seconde bien + à mon goût, je pense donc que 3 étoiles est un bon compromis. Sincèrement, si je me suis laissée tenter par cet ouvrage, c'est uniquement à cause du titre. Il n'y aurait pas eu le mot "viking", ce titre plein de romance sous-jacente m'aurait plutôt fait fuir. Mais heureusement, il s'agit en fait bien + d'une saga familiale que d'une histoire d'amour. le titre original est d'ailleurs à mon sens bien + approprié et explicite: "Sang mêlé". Pourquoi avoir voulu orienter le lecteur vers une romance qui est au final bien peu présente? En tous cas, ne choisissez pas ce livre si vous cherchez une belle histoire d'amour...

D'un point de vue purement pratique, j'ai apprécié les cartes présentes en début de roman, qui nous aident (un peu) à situer tous les lieux mentionnés et visités. Mais ça reste flou par moment car nombre de villes citées n'apparaissent pas sur les cartes, qui sont peu détaillées. de +, j'aurais aimé que les noms de lieux - au moins les + connus - soient francisés, ça aurait facilité le décryptage d'une Scandinavie aux sonorités si incongrues à nos oreilles. J'ai également trouvé surprenant (mais pas inintéressant) le fait d'utiliser des titres de chapitres à rallonge qui, si on les met bout-à-bout, sont en fait un parfait résumé de l'histoire!

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, car au départ je n'y trouvais pas ce que j'étais venue y chercher. J'attendais des hordes de Vikings et moult détails sur leur culture, et j'ai en fait trouvé des tranches de vies diverses et variées de personnages éclectiques, des guerres, des routes de commerce et quelques élans amoureux entre Kiev et Constantinople. J'étais frustrée et n'ai pas réussi à m'attacher à qui que ce soit. La 2ème moitié du livre, par contre, correspondait mieux à l'image que je m'en faisais, même si j'ai trouvé que la manière de traiter le sujet restait relativement "amateur". L'auteur, novice en la matière, a cependant le mérite de s'être bien documentée.

J'ai particulièrement apprécié le personnage d'Arnlög, la völva, la devineresse, qui est aussi d'une grande sagesse. Ce personnage est pour moi d'une importance capitale, il est l'âme même des Vikings. Elle est juste et ses réflexions alimentent la nôtre. de +, son influence sur les autres habitants montre bien la place que pouvaient occuper les femmes dans la société: elles n'étaient pas forcément reléguées à l'arrière plan, on leur laissait (du moins aux femmes libres) la possibilité de devenir quelqu'un. L'accent est également mis sur le melting pot, le brassage des gènes généré par les nombreuses relations commerciales entre les terres Normandes et l'Orient. On est bien loin de l'image d'une "race pure", et les Vikings ne s'en sont pas + mal portés, au contraire. Ce qui a précipité la chute de leur civilisation, c'est avant tout l'avancée du christianisme.

Ce récit présente parfois quelques petites incohérences. Par exemple un bébé censé naître "avant la prochaine lunaison" (soit un mois maximum) et qui arrive + tôt que prévu (donc à 8 mois au moins) décrit comme prématuré et "pas + gros qu'un chaton" (!!!) Ou le fait que des personnages soient en train de se battre et pourtant tiennent en même temps une conversation parfaitement normale. Ou encore la dérangeante perspective d'une fillette de 10ans qui ressent les symptômes du désir devant un homme d'environ 25ans... Ca ne nuit pas vraiment au récit, mais ça n'en donne pas une vision très crédible. On ne sent pas la patte de l'auteur qui maîtrise son sujet.

Au final, ce n'est pas tant l'histoire en elle-même qui m'a intéressé que son contexte. Il n'y a pas d'intrigue à proprement parler, c'est plutôt une histoire humaine et familiale, qui pourrait sans problème se poursuivre dans d'autres tomes, hypothèse d'ailleurs évoqué à plusieurs reprises via l'expression "mais ceci est une autre histoire". Les précisions historiques de la postface, bien que superficielles, ont apporté un petit + à ce livre, qui possède à mon sens autant de points positifs que négatifs et m'a laissé un avis plutôt mitigé...
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Un titre à rallonge qui ne surprend pas chez cette auteure à succès.
La surprise vient plutôt avec la quatrième de couverture, ce n'est pas une blague, nous plongeons dans une histoire qui se passe au Xe siècle.
Je ne suis pas spécialiste de l'histoire des vikings et des grandes migrations de cette époque,
Je ne suis pas fan ni des romans historiques, ni des sagas,
Et j'ai pourtant osé me lancer dans cette "variation sur le choc des cultures".
Pas vraiment un coup de coeur mais j'avoue m'être laissée bercer par ces aventures complètement hallucinantes au travers de l'Europe.

Je reconnais le talent de Katarina (qu'elle a largement utilisé dans ces textes de littérature jeunesse) pour nous rappeler que certains problèmes que nous rencontrons aujourd'hui se posaient déjà il y a bien longtemps. Exemple :
Le racisme, l'assimilation des migrants, (il est heureux de trouver dans cette légende viking, l'apologie du mélange des différentes civilisations ... il n'y a pas de catégorie supérieure ... s'il n'y avait pas de mélange les enfants seraient tous idiots),
La place outrancière que peut tenir la religion dans nos vies, (avec tous ces dieux et toutes ces déesses, en opposition avec les missionnaires chrétiens),
La hiérarchie entre l'homme et la femme, (qui laisse déjà présager la suprématie de l'homme sur la femme considérée comme forcément impure),
Le choix d'un régime politique, (curiosité dans ces pays scandinaves ... pas de roi, pas de souverain ... la justice se rend une fois par an dans des cérémonies publiques où les faits sont exposés et débattus collectivement),
Le choix d'une moralité, l'acceptation d'une sexualité différente, (l'adelphopoiia, transcription littérale est « faire frère » et implique l'adoption comme frère ou soeur d'une personne étrangère à sa famille ou une cérémonie de tradition chrétienne d'union entre deux personnes de mêmes sexes. Certaines interprétations laissent présager que cette adoption peut aller jusqu'à la sexualité).

Quelques dernières constatations,
un voile se lève sur l'origine possible du mot esclave : "le mot esclave tire probablement son nom des peuples vivant dans les pays slaves",
le titre du roman en suédois est "sang-mêlé", .. sang mêlé veut dire que l'on mêle son sang , alors les tenants du sang aryen pur sont tournés en ridicule, bêtes, arrogants et présomptueux.
Enfin la découverte du bateau tombe, navire-sépulture ou bateau-sépulture. C'est un tombeau spécial utilisé dans une cérémonie funéraire dans laquelle un bateau est utilisé comme réceptacle pour le défunt et ses biens !

En conclusion, livre qui nous raconte une histoire possible des années 900 quelque chose, mais qui pose les mêmes interrogations sur les mêmes thèmes d'actualité qu'aujourd'hui !
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On enter facilement dans cette histoire qui se passe au 10e siècle, en Suède et en Russie. On suit la famille du héros, son père rude viking effondré depuis la disparition de sa femme, sa tante qui est une sorte de prêtresse, la vie difficile, les rivalités.. puis la famille de l'héroïne, Milka, ses deux esclaves en fait amies intimes depuis son enfance, son père riche commerçant, son frère qui rêve de devenir soldat et est amoureux d'un homme... mais cette famille riche va tout perdre et être contrainte à l'exil. C'est une histoire d'amour qui naît mais va être interrompue: en l'absence de son fils, le père viking l'a promis en mariage à celui qui l'a sauvé lors d'une attaque. le fils est donc contraint de renoncer à Milka qui attend un enfant de lui et à qui il a promis le mariage. C'est son frère qui va devenir l'époux de la jeune fille. Les nouveaux venus vont apprendre à découvrir et à aimer le peuple viking, qui semble bien rustre a priori, et Milka va devoir apprendre à connaître son nouvel époux.
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