Le "Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus", version suédoise.
Plaisant à lire, de l'esprit, une plume complaisante pour les couples qui ne savent pas faire de concession, sauf lorsque les hormones les y poussent.
comment ça, il n'y a pas 250 caractères ?
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C'est vieux.
Et je crains de n'être pas assez suédoise, pas du tout en fait, pour en apprécier toute la dichotomie de la société.
En outre, j'aime un peu trop les livres pour savourer le cliché de la bibliothécaire vieille fille, mais je dois manquer d'humour sur ce point.
On rigole bien, à l'occasion.
Le texte à deux voix est vraiment sympa, comme toujours, mais il faut que ce soit réussi.
En vrai, je crois que je suis restée sur ma faim. Ou ma fin ?
Je vais vous faire un aveu, gothiq.ue s'il en est.
Je voulais une vraie histoire de cadavres qui se seraient parlé dans leur sommeil éternel.
Pas une petite romance pittoresque mais sans avenir qui n'a pour elle que de commencer dans un cimetière.
LOL, après oui. La bibliothécaire vieille fille et l'agriculteur sans le sou, ça peut éventuellement sentir le cadavre.
Désolée.
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Voici un roman bien singulier, écrit à la première personne, et à tour de rôle, par les deux protagonistes de celle belle histoire d'amour.
Elle, la bien nommée Désirée.... est bibliothécaire, intelligente, belle, mince, urbaine, avec son réseau de copines, veuve depuis peu d'un mari qui ne la comblait pas vraiment, en tous cas parti trop vite.
Lui, Benny, éleveur laitier, ivre de travail, seul comme on peut l'être à la campagne, hyper « mâle » au sens des efforts physiques constants que son activité lui impose, de sa proximité des réalités de la nature, de la rudesse de son existence. On l'imagine volontiers plutôt en bûcheron avec le côté nounours qui fait craquer, qu'en intello sophistiqué.
La rencontre improbable entre ces deux êtres en souffrance se passe au cimetière (d'où le titre) et se prolonge par des allées et venus entre les domiciles, les univers, de ces deux là. Passée l'euphorie initiale, la réalité reprend le dessus et se pose la question existentielle : que faire de vraie maintenant, comment la réussir ? D'un côté une vie à deux, et des concessions impossibles, de l'autre la terrible solitude, l'absence d'avenir, le sentiment d'avoir encore échoué alors que le bonheur était à portée de main.
Ce roman expose tout ce cheminement de façon magistrale, alternant profondeur et humour dans une évocation très réussie de nos contradictions amoureuses.
Le final du livre est splendide. Découvrez le, et vous verrez votre propre vie sous un autre angle, c'est sûr.
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C'est l'histoire de Désirée et Benny. Elle est bibliothécaire, lui est fermier et rien ne les destinait à se rencontrer. Mais ils se retrouvent voisins de tombes. Ils s'agacent mutuellement jusqu'au jour où ils échangent un sourire et là c'est la révélation.
Ces deux-là vont se trouver mais il faudra passer au-delà des différences, être prêts à changer sa vie. Y parviendront-ils? C'est tout l'objet de ce roman.
Une jolie romance avec des moments qui font sourire. J'ai trouvé quand même quelques passages ennuyeux et je ne suis pas convaincue par le dénouement. Je lirai la suite pour voir ce que l'auteure a réservé à ses personnages.
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En juin 2022, autrement dit relativement récemment, ma Cat publie un retour très élogieux sur ce livre, éveillant mon intérêt, mais à l'époque les filgoudes et moi on se tirait grave la tronche, donc j'avais ajouté à mon pense-nouille, un peu sans conviction.
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Mais le sort s'acharne parfois et quelques jours après, sur mon banc à livres, je le vois, lui, me tendre insolemment ses pages.
Je le prends et le ramène à la maison, encore indécise, mais n'osant pas aller contre le destin, on sait jamais.
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Bref, racontage de life off, je vais essayer de me montrer objective envers ce roman.
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L'héroïne, Désirée, bibliothécaire, se rend plusieurs fois par semaine à sa pause déjeuner et une fois le week-end sur la tombe de son mari qui vient subitement de décéder alors que ce n'était pas prévu.
C'est le principe des accidents, me direz-vous.
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Ce brave Orjan lui manque, enfin surtout les bruits et odeurs familiers, à dire vrai. Comment se passer de sons tels le froissement de pages de journal et celui de la chasse d'eau, ainsi que de l'arôme du café ?
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Après avoir rafraîchi la tombe du défunt, elle s'assied sur un banc, toujours le même, ce qui l'amène toujours à se demander qui occupe la sépulture voisine, presque une pépinière, entretenue par un individu qui sort de l'ordinaire.
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On apprend très vite qu'il s'agit de Benny, un éleveur de vaches laitières, qui porte un blouson tape-à-l'oeil et une casquette avec cache-oreilles sur laquelle est écrit "Les Forestiers".
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Lui aussi s'assied sur le fameux banc. Il observe Désirée sans complaisance, mince femme BCBG un peu grise, du moins beige ainsi qu'il la définit.
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Ils se détestent d'emblée et partager le banc leur déplaît fortement, jusqu'au jour où une gamine avec son arrosoir les pousse à se sourire et bam, coup de foudre.
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Et me voilà plongée dans une romance épique, le choc des classes et surtout leur façon d'évoluer dans la société ne les aident pas vraiment à vivre leur histoire d'amour.
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Il est dans sa ferme qui baigne dans son jus depuis le décès de ses parents, la déco ne figure dans aucun magazine, même de très loin, alors qu'elle est dans son petit appartement cossu en ville.
Et aucun des deux ne veut changer quoi que ce soit à ses habitudes.
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Je dois dire que le récit aurait pu me plaire, mais pour être honnête, les détails qui ponctuent la vie de Benny m'ont fait bondir.
Les inséminations régulières qu'on visualise parfaitement, je n'ai pas supporté. La façon dont il doit s'occuper des vaches et comme il traite les veaux, je n'ai pas apprécié non plus, évidemment.
Le "recrutement"...
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Que des choses qui ne pouvaient pas passer avec moi, mais je présume que pour la plupart des gens, ça ne pose aucun problème.
Encore que même avant de "consommer" différemment et quand je ne savais pas ce qui se passait, j'aurais été choquée.
De plus, c'est une fin ouverte, ce que je déteste le plus souvent.
Mais j'ai vu qu'un tome 2 était sorti... donc je suis obligée de lire au moins le début.
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Alors je ne peux ni conseiller ni déconseiller ce livre, à vous de voir..
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Desiree et Benny, deux êtres que tout oppose, l'une bibliothèque vivant dans une vie aseptisée aux couleurs fades et l'autre agriculteur ayant le verbe haut les mains sales et une vie aux couleurs criardes. Ils se recueillent au cimetière côte à côte sans se voir... jusqu'au jour où le destin les pousse à se regarder.
Un roman que je qualifierais d'emblée de mignon, gentil, où l'on passe un moment de détente nécessaire parfois entre deux lectures plus profondes mais sans plus. Je n'ai pas été particulièrement touchée par l'humour, parfois effectivement efficace mais peut être la plupart du temps culturellement (suédois) difficile à cerner dans certains aspects. Ce qui reste bien universelle est la divergence sur la vision du monde entre campagnard et citadin, tout le monde en a les références, et elles sont prégnantes ici mais tellement emprunte de clichés...
Je dirais donc que j'ai passé des petits moments sympas (étalé sur 15j ou je savais que je n'aurais le temps de me plonger entièrement dans un vrai roman) mais où la caricature fait malheureusement la part belle à une idée de base qui aurait pu être prometteuse. La fin quant à elle est surprenante mais pas transcendante.
Commenter  J’apprécie         100 Des personnages très attachants, j'ai adoré l'alternance entre me vécu d chacun. J'ai dévoré, petit, grosse déception pour la fin. J'ai trouvé vraiment décevant et bâclée l'histoire de l'insémination artificielle.... Dommage, soit ils sont ensemble soit on les sépare...
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