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3,48

sur 238 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avec ce livre qui inaugure "Les chroniques d'Edimbourg", on découvre une ville pleine de charme à l'atmosphère très "cosy" , et on se laisse aller à s'imaginer devant une excellente série TV... Alors bien sûr, on est loin de la grande littérature, mais l'humour anglais et la légèreté du ton compensent largement les petits défauts de ce roman feuilleton. Les personnages ont tous un côté attachant et je me suis empressée d'acheter les 3 autres tomes lorsqu'ils sont sortis en Français et je n'ai vraiment pas été déçue. C'est toujours un vrai plaisir de se replonger dans ce petit monde haut en couleurs, de renouer avec des personnages qu'on a aimés ..
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44 Scotland street, c'est le premier d'une série d'aventures cocasses avec une galerie de personnages qui habitent dans le même immeuble et dont nous découvrons des tranches de vie qui peuvent sembler tout à fait banales mais qui sont sublimées par le talent D Alexander McCall qui sait raconter ces petites anecdotes comme si c'était des aventures dignes de ce nom. Avec en plus une touche d'humour tout à fait subtil et British.
Les petites décisions deviennent de troublants dilemmes, les petites contrariétés deviennent des quêtes de sens.
L'art du sublimé dans le banal….

La galerie de personnages qui habitent au 44 Scotland Street ou qui gravitent autour est vivante, burlesque, surprenante mais toujours crédible et empreint d'une analyse a la fois tendre et cruelle.

Pat vient d'emménager dans une colocation au 3ème étage. Elle ne sait pas trop ou elle en est, surtout affectivement, mais elle a une personnalité curieuse et dynamique.

Elle est attirée par Bruce qui est le type même du beau gosse narcissique et insupportable qui sème les catastrophes autour de lui tellement il est aveugle au monde qui l'entoure.

Pat rencontre Dominica, une vieille ethnologue loufoque qui tentera de l'aider a résister a la séduction de Bruce. Elle trouve aussi un Job dans la galerie de peintures de Matthews, l'éternel indécis que son père prend pour un raté. Et elle croit y dénicher un tableau connu parmi les croutes.

Chapitres courts publiés au jour le jour dans un journal d'Edimbourg. Personnages croqués avec humour et finesse. Un petit chef d'oeuvre de raffinement et d'intelligence qui se déguste comme une bonne pâtisserie.

Il n'y a guère de suspense, ni d'intrigue, ce qui ne surprendra pas ceux qui ont déjà lu "le club des philosophes amateurs", mais cela n'a guère d'importance car c'est sa simplicité et sa façon de croquer le quotidien qui font son charme.

A coup sur une autre façon d'écrire, sincère et authentique, ou la véracité des personnages l'emporte sur l'intérêt de l'intrigue.
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Prenez :
Des chapitres courts qui rythment la lecture.
Des histoires en tiroirs avec un fil rouge : le Peploe ?
Des personnages originaux et décalés.
Des références culturelles et politiques sur l'Ecosse
Vous obtenez un bon moment de lecture.
Cet ouvrage m'a donné envie de lire armistead Maupin.
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Drôle, irrésistiblement anglais.
Parues dans la presse sous forme de feuilleton (j'aurais adoré les découvrir ainsi), ces chroniques, sous leurs airs faussement chick-litt, sont beaucoup plus consistantes qu'il n'y parait. Les protagonistes de cette tribu du 44 scotland street sont véritablement attachants. Leurs petites mésanventures du quotidien, prennent sous la plume bien trempée de Mc Call Smith un parfum d'intrigue à l'anglaise, avec ce qu'il faut d'humour pince sans rire. On aimerait tant compter parmi ses voisins quelques uns de ces caractères bizarrement normaux, normalement bizarres. Mais allez savoir…
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J'aime beaucoup les films chorale en général, et du coup j'aime aussi beaucoup les livres de ce style, surtout quand il réunissent les habitants d'un immeuble et décrivent la vie et les interactions de ces derniers. Peut-être parce que j'espère à chaque fois y retrouver ce qui fait le charme des "Chroniques de San Francisco" d'Armistead Maupin. Je suis quelquefois déçue mais pas cette fois, même si ce livre n'arrive pas à la hauteur des Chroniques. J'ai vraiment bien aimé vivre le temps de ces quelques pages en compagnie de ces personnages attachants. Ma préférence allant à Bertie, ce petit garçon surdoué, qui ne rêve que de trains et que sa mère oblige à apprendre l'italien et à jouer du saxo en virtuose et à Cyril, le chien qui pue et qui fait de l'oeil aux jolies filles…

Le livre plein d'humour développe à travers des chapitres courts les personnalités et les petites histoires de chacun, on s'attache à certains, on s'agace avec les autres mais à chaque page l'auteur arrive à nous surprendre par un petit détail qui fait mouche. Certaines situations sont franchement drôles et je me suis surprise plus d'une fois à rire en imaginant les scènes mais je ne veux pas tout dévoiler et je laisserai à chacun le plaisir de la découverte.

Je crois que ce qui m'a le plus plu c'est l'imbrication des personnages avec la ville d'Edimbourg avec ses pubs, ses personnages célèbres, son rapport à l'histoire, à travers quelques anecdotes ou allusions, j'ai retrouvé des auteurs que j'aime comme Barbara Pym, ou Ian Rankin le créateur du personnage de l'Inspecteur Rébus, ce flic un peu border line que j'adore… Il y a vraiment une atmosphère particulière dans ce livre, finalement j'ai été plutôt agréablement surprise car en le refermant j'avais le sourire aux lèvres et passé un bon moment. Je ne dirai pas que c'est de la grande littérature mais c'est un roman vraiment agréable et distrayant. J'aurai beaucoup de plaisir à découvrir ce que Pat, Bertie, Domenica, Bruce et les autres sont devenus en lisant le tome suivant…
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Un roman feuilleton savoureux, ou la vie trépidante des habitants d'un immeuble d'Edimbourg...
Roman-feuilleton oblige donc, les chapitres très courts amènent toujours des éléments nouveaux, et on ne compte pas de temps mort dans les pages! Les personnages aux fortes personnalités se croisent et interagissent dans un tourbillon de rebondissements tout simples ou carrément rocambolesques. Un mélange s'opère de tendre cohabitation, de chroniques urbaines et de piquantes révélations, humour british en prime. du beau gosse égocentrique à la mère excessivement ambitieuse, en passant par l'ethnologue bienveillante au courant de tous les ragots, et le fils à papa oisif, entre autres, la galerie de caractères est un festin!! Certains vous feront dresser le poil, d'autres vous toucheront, vous suivrez en tout cas les péripéties de chacun avec un plaisir certain. Dans les escaliers de l'immeuble, sur le divan d'un psy, dans une galerie d'art, dans les tunnels de la ville ou dans un bar-ancienne librairie, les lieux sont aussi savoureux que ceux qui les arpentent!


Pour savoir si ce tableau découvert a de la valeur, si le jeune Bertie aime vraiment jouer du saxo, si Pat va s'habituer à cette colocation avec un homme trop beau pour être honnête, si Cyril le chien a bien une dent en or...il faut aller sonner au 44, Scotland Street!

Des chroniques urbaines hautement sympathiques, légères, détonantes et fortement addictives! Parce qu'évidemment si on veut suivre encore nos personnages favoris, il y a le tome 2, puis le 3, puis... Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer même si certains événements sont prévisibles, je ne me suis pas emmêlée les pinceaux entre les personnages (ce qui peut facilement m'arriver avec ce genre de livre). Alors comme je suis très frustrée de lâcher le 44, Scotland street en refermant ce tome, je cherche vite la suite, of course!
Lien : http://petitesmadeleines.hau..
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'est une lecture très drôle, l'écriture est vive, le style enlevé. On avance à cent à l'heure aucune pause, pas de ralentissement.
Cela doit certainement tenir au faite que le texte fut initialement publié comme un roman feuilleton dans un journal d'Edimbourg. J'ai trouvé très agréable que les chapitres s'enchainent aussi bien et aussi vite, chacun ayant à la fois un semblant de fin et une bonne dose de suspens. J'ai passé un très bon moment que j'ai hâte de renouveler. C'est vraiment une forme de roman que j'ai beaucoup apprécié redécouvrir sous un jour plus moderne.
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44 Scotland Street, ouvre la série des Chroniques d'Edimbourg, d'Alexander McCall Smith. A la manière d'Amistead Maupin et des Chroniques de San Francisco, Alexander McCall Smith publie un roman à épisodes, situé à Edimbourg, 44 Scotland Street. Nous en découvrons les personnages principaux à travers le regard de Pat, la jeune étudiante, qui vient tout juste d'emménager. Pat travaille dans une galerie d'art avec Matthew, elle partage une location avec Bruce. Elle fait la connaissance de Domenica, d'Irène, mère abusive et son fils Bertie surdoué, d'Angus, artiste et de Cyril, le chien qui pue.
Le ton des chroniques est léger, l'humour est omniprésent.
Les situations sont quelquefois poussées jusqu'à l'absurde, et les personnages caricaturaux. il me semble qu'il faut bien se garder de lire ces chroniques au premier degré, mais au contraire, se laisser porter par le récit, fait de toutes petites histoires imbriquées les unes dans les autres. Sans oublier le cadre des chroniques, la ville d'Edimbourg, et la culture écossaise qui donnent un charme particulier au récit.

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Une chronique urbaine ! J'adore ce genre. Ah suivre la vie des habitants d'un immeuble, leurs petits tracas quotidiens, les interactions entre les différents locataires pour enfin découvrir les travers de chacun !!!
Je ne pensais pas que l'on puisse faire aussi bien qu'Amistead Maupin et ses chroniques de San Francisco…et c'est vrai, mais Alexander McCall Smith s'en approche de très près. Et pourtant Edimbourg n'est pas aussi attrayant que San Francisco.
Le tome 1 achevé je me suis jetée sur les autres tomes de la série.
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Ce livre relève d'un défi : celui dans lequel s'est involontairement trouvé embringuée Alexander McCall Smith qui, ayant discuté avec Armistead Maupin, auteur des Chroniques de San Francisco, regrettait que les journaux quotidiens ne publient plus des romans-feuilletons, comme du temps de Dickens. Ce propos est tombé dans l'oreille du comité de rédaction du journal The Scotman qui demanda à McCall de relever le "challenge". Il s'agit de raconter une histoire par jour ayant pour toile de fond Edimbourg et ses habitants. D'où la structure en feuilleton de ce roman, qui peut dérouter certains lecteurs parce que l'on saute d'un personnage à l'autre, d'une intrigue à l'autre. Pourtant, tout se tient et le récit se fait de plus en plus prenant car les personnages sont particulièrement attachants et les traits d'esprits de l'auteur bien pimentés.

La jeune Pat, la vingtaine, en deuxième année sabatique, va habiter en colocation chez un insupportable bellâtre,Bruce, agent immobilier de son état - incompétent - un zeste mégaloman dont elle tombe cependant sous le charme (ouais, hein, pauvre fille !). Sa meilleure confidente et conseillère est l'excentrique voisine Domenica MacDonald. En année sabatique, il lui faut tout de même gagner un tout petit peu sa croûte. Elle trouve un semblant de travail chez Mattew, un galeriste qui vit sous la houlette de papa qui survient à ses besoins. Une galerie qui a quelque chose de spécial donc - comme l'indique son nom - mais où l'aventure commence vraiment là parce qu'elle cache dans son fatra de tableaux un Peploe. Mais est-ce vraiment un Peploe ?. du coup le tableau se voit renommer "Peploe ?". Comment, vous ne savez pas qui est Peploe ? Mais un peintre écossais de la fin du XIXe fort célèbre dont les toiles représentent Mull vue d'Iona, à moins que ce soit l'inverse...
Mais voilà que cet abruti de Bruce en fait un lot de tombola... que quelq'un gagne pour le revendre à son tour. Et c'est là qu'intervient... Ian Rankin !!


On ne peut pas vraiment en dire davantage sur l'intrigue. Mais ce roman révèle bien de surprises, tant sur les personnages que sur le fond du décor édimbourgien. D'ailleurs, il paraît qu'à Edimbourg, il y a des voies de chemins de fer cachées en sous sol (j'ai pensé à Harry Potter, est-ce un clin d'oeil à l'auteur écossaise à succès ?). C'est sans doute aussi le seul endroit au monde où l'on rencontre un colley noir qui pue, répondant au prénom de Cyril et au sourire étincelant...

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