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3,48

sur 238 notes
Je gardais des "Chroniques de San Francisco" d'Amistead Maupin un très bon souvenir. le fait qu'Alexander McCall Smith s'en soit inspiré est une bonne idée et me séduisait. de temps en temps, j'aime bien lire des romans chorals, la multiplicité des points de vue est intéressante.
Pat est une jeune femme de 20 ans qui se cherche et entame sa deuxième année sabbatique, elle s'entend très bien avec ses parents, mais elle a envie d'avoir une certaine indépendance, donc elle cherche une colocation à Edimbourg. Elle va partager l'appartement de Bruce, un jeune homme beau et narcissique. Mais elle va aussi apprendre à connaître les habitants de cet immeuble du 44 Scotland Street: Domenica, femme libre ayant vécu en Inde, Irène et son fils Bertie qui a seulement 5 ans et doit apprendre le saxophone et l'italien pour satisfaire sa mère, Angus et son chien Cyril et Matthew qui tient la galerie d'art dans laquelle elle va travailler.
La lecture de ce roman est plaisante, les personnages sont assez sympathiques mais un peu caricaturaux. On passe un bon moment ; à l'occasion je lirai la suite mais je ne suis pas trop impatiente !
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Avec ce livre qui inaugure "Les chroniques d'Edimbourg", on découvre une ville pleine de charme à l'atmosphère très "cosy" , et on se laisse aller à s'imaginer devant une excellente série TV... Alors bien sûr, on est loin de la grande littérature, mais l'humour anglais et la légèreté du ton compensent largement les petits défauts de ce roman feuilleton. Les personnages ont tous un côté attachant et je me suis empressée d'acheter les 3 autres tomes lorsqu'ils sont sortis en Français et je n'ai vraiment pas été déçue. C'est toujours un vrai plaisir de se replonger dans ce petit monde haut en couleurs, de renouer avec des personnages qu'on a aimés ..
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44 Scotland street, c'est le premier d'une série d'aventures cocasses avec une galerie de personnages qui habitent dans le même immeuble et dont nous découvrons des tranches de vie qui peuvent sembler tout à fait banales mais qui sont sublimées par le talent D Alexander McCall qui sait raconter ces petites anecdotes comme si c'était des aventures dignes de ce nom. Avec en plus une touche d'humour tout à fait subtil et British.
Les petites décisions deviennent de troublants dilemmes, les petites contrariétés deviennent des quêtes de sens.
L'art du sublimé dans le banal….

La galerie de personnages qui habitent au 44 Scotland Street ou qui gravitent autour est vivante, burlesque, surprenante mais toujours crédible et empreint d'une analyse a la fois tendre et cruelle.

Pat vient d'emménager dans une colocation au 3ème étage. Elle ne sait pas trop ou elle en est, surtout affectivement, mais elle a une personnalité curieuse et dynamique.

Elle est attirée par Bruce qui est le type même du beau gosse narcissique et insupportable qui sème les catastrophes autour de lui tellement il est aveugle au monde qui l'entoure.

Pat rencontre Dominica, une vieille ethnologue loufoque qui tentera de l'aider a résister a la séduction de Bruce. Elle trouve aussi un Job dans la galerie de peintures de Matthews, l'éternel indécis que son père prend pour un raté. Et elle croit y dénicher un tableau connu parmi les croutes.

Chapitres courts publiés au jour le jour dans un journal d'Edimbourg. Personnages croqués avec humour et finesse. Un petit chef d'oeuvre de raffinement et d'intelligence qui se déguste comme une bonne pâtisserie.

Il n'y a guère de suspense, ni d'intrigue, ce qui ne surprendra pas ceux qui ont déjà lu "le club des philosophes amateurs", mais cela n'a guère d'importance car c'est sa simplicité et sa façon de croquer le quotidien qui font son charme.

A coup sur une autre façon d'écrire, sincère et authentique, ou la véracité des personnages l'emporte sur l'intérêt de l'intrigue.
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Prenez :
Des chapitres courts qui rythment la lecture.
Des histoires en tiroirs avec un fil rouge : le Peploe ?
Des personnages originaux et décalés.
Des références culturelles et politiques sur l'Ecosse
Vous obtenez un bon moment de lecture.
Cet ouvrage m'a donné envie de lire armistead Maupin.
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Drôle, irrésistiblement anglais.
Parues dans la presse sous forme de feuilleton (j'aurais adoré les découvrir ainsi), ces chroniques, sous leurs airs faussement chick-litt, sont beaucoup plus consistantes qu'il n'y parait. Les protagonistes de cette tribu du 44 scotland street sont véritablement attachants. Leurs petites mésanventures du quotidien, prennent sous la plume bien trempée de Mc Call Smith un parfum d'intrigue à l'anglaise, avec ce qu'il faut d'humour pince sans rire. On aimerait tant compter parmi ses voisins quelques uns de ces caractères bizarrement normaux, normalement bizarres. Mais allez savoir…
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J'aime beaucoup les films chorale en général, et du coup j'aime aussi beaucoup les livres de ce style, surtout quand il réunissent les habitants d'un immeuble et décrivent la vie et les interactions de ces derniers. Peut-être parce que j'espère à chaque fois y retrouver ce qui fait le charme des "Chroniques de San Francisco" d'Armistead Maupin. Je suis quelquefois déçue mais pas cette fois, même si ce livre n'arrive pas à la hauteur des Chroniques. J'ai vraiment bien aimé vivre le temps de ces quelques pages en compagnie de ces personnages attachants. Ma préférence allant à Bertie, ce petit garçon surdoué, qui ne rêve que de trains et que sa mère oblige à apprendre l'italien et à jouer du saxo en virtuose et à Cyril, le chien qui pue et qui fait de l'oeil aux jolies filles…

Le livre plein d'humour développe à travers des chapitres courts les personnalités et les petites histoires de chacun, on s'attache à certains, on s'agace avec les autres mais à chaque page l'auteur arrive à nous surprendre par un petit détail qui fait mouche. Certaines situations sont franchement drôles et je me suis surprise plus d'une fois à rire en imaginant les scènes mais je ne veux pas tout dévoiler et je laisserai à chacun le plaisir de la découverte.

Je crois que ce qui m'a le plus plu c'est l'imbrication des personnages avec la ville d'Edimbourg avec ses pubs, ses personnages célèbres, son rapport à l'histoire, à travers quelques anecdotes ou allusions, j'ai retrouvé des auteurs que j'aime comme Barbara Pym, ou Ian Rankin le créateur du personnage de l'Inspecteur Rébus, ce flic un peu border line que j'adore… Il y a vraiment une atmosphère particulière dans ce livre, finalement j'ai été plutôt agréablement surprise car en le refermant j'avais le sourire aux lèvres et passé un bon moment. Je ne dirai pas que c'est de la grande littérature mais c'est un roman vraiment agréable et distrayant. J'aurai beaucoup de plaisir à découvrir ce que Pat, Bertie, Domenica, Bruce et les autres sont devenus en lisant le tome suivant…
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L'auteur de ce livre avoue s'être inspiré des Chroniques de San Francisco d'Aristead Maupin, il en produit un piteux pastiche. Publié en feuilleton dans The Scottsman, ces Chroniques d'Edimbourg ont pourtant connu le succès : 10-18 rassemble les 3 premiers tomes dans un gros volume et d'autres ont suivi car le 7e est déjà publié.

Pat, étudiante en année sabbatique (la 2e !), recherche une colocation et emménage dans l'appartement de Bruce, un beau mec très narcissique. On découvre peu à peu d'autres occupants de l'immeuble et surtout Bertie, le jeune prodige affublé d'une mère très envahissante et névrosée. Pat trouve un travail dans une galerie d'art dirigée (si peu !) par Matthew, jeune fils à papa mollasson et pas très doué. Ce volume est axé autour des émois de Pat, d'une improbable histoire autour de l'attribution d'un tableau et de l'analyse de Bertie.

J'ai pu croire l'espace d'un très court instant que ces chroniques tiendraient de la Vie mode d'emploi mais c'est juste une illusion, ce roman est plutôt à classer en chicklitt. Des personnages falots, une histoire qui tire à la ligne et qui se traine, un style (ou la traduction ?) assez plat… pas grand chose pour me plaire. Les personnages de Maupin incarnaient un style de vie, une époque et n'étaient pas tristement ordinaires ; ici, il n'y a que des bourgeois, à peine bobos. J'aurais sans doute dû m'esclaffer lorsque Bruce se questionne sur l'importance du slip avec le kilt, mais je ne suis pas sensible à ce genre d'humour. J'arrête à la fin de ce volume, et j'ai eu du courage d'aller au bout.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Certes, ce n'est pas de la grande littérature. A ce stade, les personnages et l'intrigue n'ont rien de vraiment inoubliables. Cependant, il faut reconnaître que ce roman se lit bien et est plutôt rafraichissant. La personnalité de Pat est assez attachante, tout comme celle de sa voisine. Bruce est un narcissique pathologique et on attend juste qu'il se casse les dents sur un mur, ce qui ne tarde pas à arriver, même s'il n'en tire aucune leçon. Certains personnages font preuve d'un forme de truculence pas désagréable du tout. le personnage de Bernie reste un peu en devenir, mais on peut déjà penser dans ce premier tome qu'il y a là matière à approfondir.

L'auteur a eu le mérite de rendre vie à un exercice littéraire tombé un peu en désuétude : celui du roman à épisodes publié dans des quotidiens, qui a fait les grandes heures de certains de nos écrivains aujourd'hui reconnus comme de grands classiques. L'introduction qui explique le développement du roman n'est pas inintéressante, avec notamment l'influence qu'ont pu avoir les lecteurs sur le développement de la narration.
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Partant en voyage en Écosse et notamment quelques jours à Édimbourg, j'en ai profité pour découvrir ce roman, parcourant les rues de la ville (allant même jusque Scotland Street où il n'y a pas de numéro 44 !) le jour et lisant quelques pages le soir.
Bien que retraçant il me semble assez justement l'ambiance de la ville, l'histoire n'a finalement pas été aussi transcendante que ce à quoi je m'attendais. Bien qu'elle commence de façon banale (une jeune femme rejoint une colocation où il n'y pour l'instant qu'un jeune homme et l'ambiance est assez électrique entre eux), elle se développe par la suite pour mener à un embryon d'enquête, permettant au lecteur de rencontrer une palette de personnages plus farfelus les uns que les autres.
Malheureusement, « embryon » est bien le terme adapté selon moi car je pense que l'histoire aurait pu être plus développée au niveau de l'intrigue. Elle s'est bien plus concentrée sur les relations entre les personnages, leurs états d'âme, ce qui parfois m'intéresse dans certains livres, mais pas dans celui-ci, sans doute parce que j'ai bien moins accroché à ces protagonistes.
À part Bertie, l'enfant de six ans, j'ai effectivement éprouvé quelques difficultés à m'attacher aux personnages. Pat, la jeune femme, m'a semblé un peu cruche et naïve. Bruce est ce genre de personnage beau et surtout sachant qu'il l'est, donc passablement énervant. D'autres personnages sont presque trop étranges pour être vrais. En fait, ce sont pour moi des personnages assez caricaturaux et exagérés, ce qui est dommage.
Heureusement, un peu d'humour sauve cette histoire, rendant ce livre léger, finalement assez facile à lire et divertissant. En voyage, ce n'est pas si dérangeant, surtout lorsqu'on déambule dans la ville décrite dans le roman. Néanmoins, le manque de rebondissement et la banalité des personnages se sont quand même cruellement fait ressentir et m'ont laissé un goût amer en finissant cet ouvrage.
N'ayant pas ressenti un besoin absolu de continuer la saga en terminant ce premier tome, je sais que je ne lirai pas la suite, même si j'ai envie de retrouver l'ambiance particulière d'Édimbourg que j'ai tant appréciée ; d'autres ouvrages se déroulant dans cette ville doivent exister.
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Dans mes goûts littéraires, il y a les livres d'auteurs britanniques et plus particulièrement ceux qui reflètent la vie là-bas, les personnalités et l'humour britannique. Je n'ai pas été déçue par ces chroniques même si parfois je les ai trouvées un peu longuettes (pour les intrigues haletantes, on repassera ;-) )

J'ai aimé retrouver chaque jour les différents personnages et je m'y suis attachée: Bertie le pauvre enfant poussé par sa mère, Pat qui se cherche dans sa seconde année sabbatique mais qui est épaulée par son papa, psychiatre. Il y a le narcissique Bruce et les 2 excentriques personnes âgées qui aident Pat dans son cheminement. Il y a le "looser" Matthew qu'on aimerait voir évoluer.

J'espère que dans les prochains tomes, je retrouverai ces personnages vraiment hauts-en-couleurs.
Lien : https://mesbullesdeplaisir.w..
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