Zephyr, Alabama (Le mystère du lac)

Excellent livre qui n'a presque rien de fantastique/horreur. On suit un enfant dans le sud des états unis et à travers ses aventures on découvre une époque américaine. Très bien écrit, fluide, de l'humour. Sinon le côté enfant fait immédiatement pensé à it de stephen king. A recommander!

Comme quoi…
A la lecture de certains résumés, on se lèche rapidement les babines, sentant qu'on tient entre nos mains, une lecture délectable. Hélas, avec ce livre, c'est autre chose qui s'est produit et une chose est sûre : A sa fin, je me suis senti comme libéré. Je ne vais pas cacher la vérité trop longtemps, ce livre a été, à mes yeux, une véritable perte de temps. de plus, comme j'ai la sale habitude de terminer les bouquins que je commence, autant dire que j'ai trouvé le temps long, même si je l'ai lu avec une très belle cadence.
De suite, voici la liste des points négatifs :
- Tout d'abord, et je n'utiliserais pas ce détail pour pénaliser la note, j'ai trouvé une coquille. Au lieu d'avoir Vernon Thaxter écrit comme à l'accoutumée, j'ai mis la main sur un Vernon Thater.
- Même si j'ai tenté d'être le plus concentré possible face à cette lecture, je me suis ennuyé à plusieurs reprises. Mon esprit s'est fait la malle à quatre reprises donc… je ne vais pas me montrer gentil, ce qui est tout à fait normal.
- Ce livre fait également la part belle au christianisme, ce qui m'a énormément agacé.
- En plus de cette « religion », un clan a vite montré le bout de son nez, le Klu Klux Klan. Avec cette bande de moutons stupides comme un manche à balai, il était clair que je n'allais pas me montrer généreux en point.
- Il n'y a pas beaucoup d'action dans cette histoire, quatre seulement mais tellement courtes que je suis resté sur ma faim. Moi qui adore ce genre de came, sur ce coup-là, ouais, j'avais hâte que ce bouquin se termine.
- Trop de personnages, ce qui fait qu'un moment donné, on se perd un peu, surtout lorsque certains font de courtes apparitions. Forcément, on aurait tendance à oublier qui ils sont, quelles sont leurs histoires et surtout, leur rôle au sein de cette petite bourgade.
- Ensuite, il est vraiment dommage que les seules idées vraiment intéressantes dans ce bouquin n'ont pas été davantage exploité. A leur profit, un ennui profond qui ne cesse de s'accroître au fur et à mesure de l'avancée de la lecture.
- Ils se passent certains événements liés au fantastique mais parfois, cela donne l'impression que les idées sont tirées par les cheveux, comme ce tricératops bien vivant…
- J'avais également oublié à quel point le quotidien d'un gamin évoluant dans une petite ville paumée pouvait être d'un chiant…
- La réponse aux interrogations que l'on se pose concernant le résumé ne surgit pas très vite. Au contraire, pendant les six cents pages de ce bouquin, on doit se montrer particulièrement patient. Lorsque la réponse pointe le bout de son nez, c'est uniquement dans les derniers chapitres. Bien avant, il ne se passe rien concernant ce mystère et le sujet est à peine survolé.
- Enfin, un dernier détail me fait rire. Voici ce qui est écrit sur la quatrième de couverture de l'édition en question : Considéré comme le chef-d'oeuvre de Robert R. McCammon, le Mystère du lac, best-seller traduit dans le monde entier, a été couronné par le World Fantasy Award et le grand prix de l'Association des écrivains américains de fantastique… Alors d'une, il ne fallait pas grand-chose à ces gens pour élever ce bouquin au rang de best-seller et deuxièmement, a mon avis, ils devaient avoir de sacrés tas de merde à la place des yeux. Personnellement, si c'est là le meilleur bouquin de l'auteur, ça ne me donne pas du tout envie de me risquer sur ses autres créations.

Avec cette liste, inutile de dire que j'aurais de quoi être énervé comme j'ai pu l'être par certaines lectures qui datent désormais du passé. Ben même pas… Comment pourrais-je décrire ce que je ressens ? Blasé ? Je ne sais pas. Je voudrais tellement écourter cette critique car j'estime avoir passé trop de temps sur ce bouquin que de lui consacrer davantage de minutes par ces quelques mots seraient lui accorder beaucoup trop d'intérêt.
- Toutefois, tout comme mes lectures, une fois que je commence quelque chose, je vais jusqu'au bout et pour cette chronique, je ne vais pas déroger à la règle.
- Désormais, passons aux points positifs et ces derniers aussi risquent d'être nombreux.
- Tout d'abord, la taille des chapitres. Minimum : dix pages, grand maximum : une quarantaine. J'adore quand les chapitres sont longs et parfois, c'est ce qui provoque les fameuses longueurs, surtout quand le sujet principal du chapitre est chiant à mourir.
- le fait que les quatre parties du bouquin suivent le défilement des saisons. L'automne, l'hiver, j'ai adoré.
- Mon personnage préféré de cette histoire est la Dame. Une vieille femme de couleur douée de magie et qui n'hésite pas à intervenir pour protéger telle ou telle personne. J'aurais aimé lire un peu plus de chapitres se centrant sur elle mais bon, faut bien se contenter du peu qu'on a.
- J'ai également aimé que cette histoire se déroule dans un passé qui commence à se faire lointain : les années soixante. de ce fait, on assiste à la métamorphose de la société sur la plan du progrès. Hélas, celui-ci n'apporte pas que du bon mais bon, faut croire que de prendre doucement de l'âge nous rend un poil nostalgique.
- le dernier chapitre. J'aime connaître l'évolution des personnages quelques années après. A ce moment, j'aurais tendance à me montrer sensible car mine de rien, on s'y attache à ces personnages.

En conclusion, je ne vais pas m'amuser à vous inciter à vous jeter littéralement sur ce bouquin alors que moi personnellement, je l'aurais trouvé dans une brocante pour la modique somme d'un euro, je me ferais fait un plaisir de m'en débarrasser dès sa lecture terminée.

Il m'en aura fallu du temps pour venir à bout de ce roman, pas loin de trois semaines... Moi qui lis habituellement un roman en quelques heures ou une après-midi, cela m'a pas mal déstabilisée. J'ai bien failli le laisser tomber à plusieurs reprises mais j'ai tenu bon, par respect pour l'auteur et puis aussi un peu par fierté !

Le principal élément qui m'a gêné durant cette lecture est l'intrigue. Elle m'a semblé complètement décousue. Je pensais que le fil conducteur de l'histoire allait être l'enquête autour du cadavre du lac. Cependant, si cet évènement est très présent dans les premières pages, il est ensuite totalement relégué au second plan. le mystère du lac semble tout bonnement disparaître de l'histoire. Seul l'état de traumatisme psychologique dans lequel se trouve le père du narrateur témoigne de la réalité de l'incident. L'auteur tarde tellement à revenir sur l'enquête autour du meurtre (pour tout vous dire, il n'y revient qu'à la toute fin du roman) que je me suis demandé s'il n'avait pas oublié sa victime au fond du lac !

Bref, j'ai vraiment été déstabilisée par le déroulement de l'intrigue. A mes yeux, la structure du texte manque de pertinence, de cohérence. En lisant certains chapitres, je me suis demandé : mais qu'est-ce que ça vient faire là ? Quel est le rapport avec le chapitre précédent ? Aucun, finalement ! J'ai fini par comprendre que l'auteur nous racontait simplement des bouts d'histoires destinés à nous montrer l'enfance du narrateur dans cette petite ville isolée. Néanmoins, le résultat final ne m'a pas convaincu. Qu'il s'agisse du crocodile des marais ou de l'enfant au stupéfiant lancer de balle de base-ball, ces bribes d'histoires m'ont laissé un sentiment d'inachevé.

Ce qui est étonnant, c'est que même si je n'ai pas apprécié cette lecture, elle n'a cessé de m'en rappeler une que j'adore. Un peu paradoxal me direz-vous... Il s'agit de "To kill a mockingbird" de Harper Lee. Je trouve que les deux romans partagent de nombreux points communs. Les thèmes du racisme, de la justice/injustice, de l'enfance/innocence et de la crise économique sont omniprésents. de même, dans les deux cas l'intrigue se déroule en Alabama, dans une ville isolée, une communauté déchirée entre blancs et noirs. La ressemblance est frappante. Hélas, ces ressemblances n'ont pas suffit à me faire apprécier le roman.

L'intrigue traverse la vie bien remplie du personnage principal en un fil ténu, mais toujours présent, qui nous tient en haleine. Hélas, ce roman très dense se termine, à mon avis, de manière trop simple. Beaucoup de personnages et d'événements auraient pu avoir plus d'importance et offraient la possibilité d'une intrigue beaucoup plus complexe, plus romanesque.
Le dernier chapitre m'a particulièrement déplu : je ne lui ai pas trouvé d'intérêt particulier. Bref, si le roman est prometteur et très agréable à lire, la fin est un peu décevante.

J'ai bien aimé le début du roman, mais c'est vrai que la fin est un barbante, surtout quand il parle d'un tyrannosaure, alors que l'histoire est sensée avoir était vécu ! Ça déséquilibre le lecteur, et on ne sait plus trop si c'est réel ou fictif. Ce qui m'a permis d'aimé ce roman est le mystère du lac, c'est vraiment ce que j'ai préféré dans le roman, mais le reste était un peu inutile. Malgré cela je mais une note de 7/10, pour le mystère du lac. A des moments le roman nous fait réellement peur, surtout quand l'auteur nous décris la personne qui était dans la voiture...
Ce récit mélange le policier et le fantastique, peut-être que l'histoire m'aurait plus captiver si il n'y avait pas autant de fantastique.
La couverture et la quatrième de couverture donne envie de lire ce roman, mais j'ai été vraiment déçue par le trop pleins de fantastique. Je pense que la quatrième de couverture ne correspond pas tout à fait au roman, il y aurait du avoir aussi que ce roman est un roman de vie. J'ai trouvé vraiment dommage qu'il y est des parties inutiles, sinon le roman m'aurait beaucoup plus captivé !
Lien : http://lecturesdejoana.blogs..

J'ai trouvé sympatique la vie de Cory dans sa douzième année. L'histoire se déroule en 1965 en alabama. En accompagnant, tôt un matin, son père laitier; cory va assister à un accident. Ce meurtre va profondément affecter Cory, mais aussi son père. J'aime bien le ton employé par le romancier; il réflete bien la psychologie d'un enfant de 12,13 ans. Ses rapports avec ses copains, sa famille sonnent vrai. En toile de fond sont abordés le nazisme et plus encore le racisme mais aussi la magie.voyance, vaudou. C'est un livre agréable à lire.

"Le mystère du lac" est un titre trompeur, tout comme son résumé. Je comprends pourquoi le titre a été modifié pour la nouvelle édition. Ce n'est pas comme je le croyais, un récit d'enquête. C'est plutôt un recueil d'évènements de la vie d'un jeune garçon des années 60, dans une petite ville d'Alabama (avec quelques éléments fantastiques et horrifiques, mais ce n'est pas central dans le texte).
Comme ce n'est pas ce à quoi je m'attendais, j'ai dû faire face à une certaine frustration, qui a un peu gâché ma lecture... Cependant, après avoir accepté l'idée que je n'allais pas obtenir ce que je voulais, je me suis laissée aller dans ce roman et j'ai tout de même réussi à prendre du plaisir à lire certaines aventures de Cory. J'ai ri, j'ai été effrayée, dégoutée, attendrie et j'ai même versé une larmichette. Malgré tout, j'ai quand même eu envie parfois de laisser tomber cette lecture car j'ai trouvé que c'était un peu long.
Aurais-je plus apprécié le roman si j'avais su tout cela par avance ? Peut-être...

En 1964, à Zephyr, petite ville de l'Alabama, vit Cory un jeune adolescent personnage principal très imaginatif et pour qui sa ville est magique. Alors qu'il vit une vie simple entouré de ses parents, dont le père exerce le métier de laitier, et de ses copains, un homicide va avoir lieu dont son père et lui vont être témoins de la chute d'une voiture dans le lac avec à son bord la victime.
Cet évènement va avoir des répercussions désastreuses sur l'état psychique du père de Cory puisqu'en voulant porter secours à la victime, il remarqua que celui-ci avait été étranglé à l'aide d'une corde métallique et les mains se trouvaient attachées par des menottes au volant de la voiture. Cette image restera à jamais gravée dans sa mémoire le hantant une bonne partie de sa vie car l'âme du meurtrier essayait de rentrer en contact avec lui. Cet évènement va également ébranler la vie tranquille des habitants de Zephyr.
En parallèle de cette situation majeure, les habitants vont vivre des situations inattendues comme par exemple le nid de guêpes s'introduisant dans l'église au cours de la célébration d'une messe piquant la majeure partie des paroissiens.
Le lecteur prend plaisir à suivre le récit de la vie de Cory et des habitants de Zephyr par lui-même, cet adolescent est plein d'imagination. le lecteur a envie de même que Cory de résoudre l'énigme policière concernant l'homicide du lac.

Le personnage principal, et son papa sont attachants, l'histoire est assez originale. Il pointe du doigt les erreurs commises par les hommes qui rajoute une perspicacité dans un livre d'ado que j'ai bien aimé lire.
Cependant, j'avoue que j'ai eu du mal à comprendre la fin 😬

Le héros, Cory, 12 ans, raconte cette histoire : alors qu'il accompagnait son père, un laitier, dans sa tournée, ils ont assisté à la chute d'une automobile dans un lac. Ils ont juste eu le temps de voir que le chauffeur était menotté à la voiture. le mystère commence.
Ce n'est pas une histoire policière mais plutôt la vie dans un petit bled du sud de l'Alabama qui est racontée. Cela se passe en 1963. Dans cette ville, il y a : une reine vaudou de 106 ans, un monstre dans la rivière, un fantôme en voiture de course, une bicyclette magique et le Ku Klux Klan.
C'est un roman initiatique avec des passages sombres mais surtout avec de beaux moments de grâce et de poésie.
Cory ,le héros est plein d'imagination comme on l'est à cet âge- là. Il va découvrir l'amitié, la peur, la trahison , le courage, les différences. Il devra faire face et accepter.
C'est un livre très riche, émouvant, avec du suspense et du fantastique ; avec la confrontation du bien et du mal.