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Citations sur Illuminations et nuits blanches (16)

Je t'ai acompagn toute la journée. Mon Reeves, atu connaissance de mon amour ? Je veux qu'à caque instant tu sentes ma tendresse. Je veux que tu la sentes dans chacun de tes muscles, de tes nerfs, de tes os. C'st de cette façon-là que je sens ton amour Avoir placé en toit ma confiance et mon amour ) voilà ce qui me permet d'avancer. nous voulons vivre et travailler en toute tranquillité, avec une certaine dose de sérénité. Il y a tant de choses qui s'offrent à nous. Tant à faire.
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Mon coeur a sursauté comme un lapin tiré à bout portant.
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L'après-midi s'achève. Il est quatre heures et demie. Je tape à la machin, en rêvant et en t'écrivant, depuis deux heures. Je vais rejoindre maman et poursuivre avec elle l'une de nos interminables conversations qui ne tournent qu'autour de toi.
A toi,
Carson
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Ce rêve de Belgique est un bien triste rêve, chéri. Jamais, tu devrais le savoir, je n'entrerais dans une maison, dont je refermerais la porte, en te laissant dehors sous la pluie dans l'allée des tilleuls. Tu devrais savoir à quel point je t'aime.
A toi, toujours.
Carson
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De temps en temps, quelqu'un se lance dans une histoire drôle. Tout le monde s'interrompt, et jette un oeil méfiant autour de lui avant d'éclater de rire - et l'on se fout complètement de l'Enfer extérieur.
[Reeves, sur le front]
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Je pense que la guerre m'a changé. Elle m'apportera d'autres changements. Mais j'espère ne pas vieillir trop vite, être capable de garder, face à l'existence, une certaine fraîcheur et une certaine espérance, comme tu as su le faire. Tout est là, pour nous deux - découvrir, expérimenter, ne jamais céder à la philosophie du désespoir.
[Reeves, sur le front]
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... je rejetais la psychiatrie en elle-même. Ce n'était pas pour moi une science médicale exacte. "Il ne me reste qu'un seul bien, me disais-je. C'est mon esprit. Je ne vais pas permettre à quelqu'un de jouer avec."
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Je n'ai pris conscience du pouvoir qu'avait Reeves de se perdre qu'au moment où il s'est trouvé à jamais perdu. Il devait revenir pour Noël et j'ai commencé à l'attendre Je n'avais qu'Edwin comme ami. Malade et effrayée, j'écrivais, j'espérais, j'étais en attente de lui. Lorsqu'il est revenu à Noël, au lieu de boire de la bière comme d'habitude, nous avons commencé à boire du Sherry. Parfois même il buvait du whisky. Non, je n'ai réellement découvert ce pouvoir qu'avait Reeves McCullers de se perdre qu'au moment où il était trop tard pour le sauver et me sauver. Il était en parfaite santé et j'étais incapable à l'époque de déceler les symptômes de l'alcoolisme.
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J’ai utilisé à plusieurs reprises le mot « illumination ». C’est un mot sur lequel il faudrait ne pas se méprendre, car j’ai traversé de nombreuses périodes où j’étais complètement « non illuminée », effrayée à l’idée que je n’écrirais plus jamais. Pour un écrivain, c’est la peur la plus angoissante. D’où vient notre travail ? Quel infime incident, quel miraculeux hasard met brusquement en marche les rouages de la création ?
J’ai écrit un jour une nouvelle, Qui a vu le vent ?, mettant en scène un écrivain incapable de travailler. « Comment avez-vous pu l’écrire ? m’a demandé Tennessee Williams. C’est la plus atroce nouvelle que j’ai lue. » C’est vrai qu’en l’écrivant je me sentais comme enlisée, mais j’ai eu un vrai soulagement d’avoir pu la mener à bien.
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Les classiques maladresses de toute jeune mariée n’ont en rien perturbé le bonheur des premières semaines.
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