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4,02

sur 1259 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mitigé pour cette lecture, l'auteure à une plume poétique ça on ne peut pas lui retirer. Elle parle de beaucoup de sujets comme le racisme, l'homophobie, la maltraitance, le fanatisme religieux et l'hystérie collective, tout ses sujets ne peuvent que nous toucher.

Ce qui ne fera pas pour moi parti d'un coup de coeur c'est que l'auteure m'a perdu par rapport à certains passages qui ont été beaucoup trop complexes pour moi à comprendre.

Mais ça n'enlève en rien le fait que je lirais son prochain roman avec grand plaisir pour retrouver cette plume magnifique et encore une fois poétique.



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Tiffany McDaniel a encore frapper fort avec ce nouveau livre.

Dans une petite ville de l'Ohio, à Breathed, un homme décide de publier une annonce pour inviter le diable à leur rendre visite. le lendemain, un petit garçon à la peau noire, apparaît en ville. Qui est-ce garçon ? Pourquoi des événements tragiques semblent se succéder depuis son arrivée ? Pourtant, ce jeune garçon va prendre une place important dans la famille Bliss et une véritable amitié va se créer entre le jeune fils de la famille et cet étrange petit garçon.

Un livre qui parle d'amitié, mais aussi de compassion et d'acceptation. Dans une époque pas si lointaine que ça, l'inconnu fait peur. Dans ce roman, nous allons voir une famille prête à aider un jeune garçon qu'ils ne connaissent pourtant pas. Face à la superstition de toute une ville, face à des événements troublants, il devient difficile de comprendre et d'analyse les choses de manière rationnelle. A la lecture de ce livre, je me suis posée tout un tas de question, comme si, moi aussi, j'étais une habitante de Breathed.

Une histoire prenante et très intéressante.
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J'avais adoré Betty et j'ai beaucoup aimé celui-ci ! Mais je le trouve moins bon que le précédent, ce n'est que mon avis ! Encore un bon roman avec beaucoup d'ingrédient positifs , personnages, morale, histoire ; on se laisse prendre dans cette histoire et c'est trés bien écrit ! je recommande fortement J'avais adoré Betty et j'ai beaucoup aimé celui-ci ! Mais je le trouve moins bon que le précédent, ce n'est que mon avis ! Encore un bon roman avec beaucoup d'ingrédient positifs , personnages, morale, histoire ; on se laisse prendre dans cette histoire et c'est trés bien écrit ! je recommande fortement
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Le narrateur, Fielding, a tout juste 13 ans en l'été 1984 quand une chaleur suffocante commence à brouiller les repères des habitants de la petite ville de Breathed, la même que celle de Betty. On dirait même qu'elle est restée figée dans les années 50. Les mêmes vérandas où se balancent les mêmes rocking chairs, les mêmes citronnades, la même rivière et les mêmes parties de pneus au-dessus de l'eau qui coule, large et profonde, les chemins sont toujours en terre, et les gamins jouent pieds nus …

Fielding habite au bout de l'un de ces chemins. Pour rentrer chez lui, il passe devant chez Elohim, qui pleure toujours sa fiancée disparue dans un naufrage et on peut apercevoir une diaphane toute jeune fille lisant sous un arbre, et dont la robe laisse apparaitre le bout d'une prothèse.

La famille du jeune garçon est à la fois aimante et dysfonctionnelle mais sans aspérités. La mère est l'incarnation même de la femme au foyer, elle n'en franchit d'ailleurs jamais le seuil, de peur que la pluie ne lui tombe sur la tête. Dans un clinquant quelque peu tape à l'oeil, chaque pièce est dédiée à une géographie typique qu'elle n'a jamais vue. le Grand frère est Grand, c'est le grand frère parfait, il répond à tous les critères attendus, beau gosse et tableau d'honneur au lycée comme au base ball. Il a juste quelque chose dans les yeux, un quelque chose qui aurait pu se dévoiler autrement que dans le sang et la douleur, si les choses avaient été autrement. Mais elle ne le seront pas, on le sait par Fielding, celui qui raconte l'engrenage de cet été infernal, devenu un vieil homme, alcoolique miteux, crasseux, misanthrope. Car cet été là, celui de ses 13 ans, est arrivé le diable sous l'aspect d'un jeune garçon en salopette, noir de peau, aux yeux verts incandescents et transparents, un jeune garçon sorti de nul part à la recherche de crème glacée et que Fielding et sa famille vont recueillir. Sal, une contraction de Satan selon lui, dit et répète qu'il est le diable, et à force de le dire, certains font finir par le croire.

Il faut dire que c'est le père de famille, un procureur honnête et droit, un peu guindé qui l'a invité à venir, en publiant une annonce dans le journal local à l'adresse du mal absolu dont il voulait éprouver l'existence. Initiative peu crédible, comme le personnage de Sal d'ailleurs qui tient des discours étranges, raconte des paraboles troublantes, enchaine les hasards, provoquant un émoi grandissant dans le village. La chaleur, la bêtise, font le reste. L'animosité est orchestrée par Elohim, Sal est la figure de la haine de l'autre, l'étrange étranger, le bouc émissaire … Mais pour le lecteur, il est surtout celui qui révèle le mal, qui soulève les secrets et devient la figure même de l'innocence.

J'avoue avoir eu du mal à me caler dans les années 80, l'arrivée du VIH, et le décor qui évoque irrésistiblement le temps de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur … dans le monde presque en papier glacé de la famille et le personnage de Sal, dont les agissements ne semblent pas les affecter plus que cela, au contraire, plus les accidents s'enchainent, plus l'ordre des choses est perturbé, plus elle se soude autour de lui, jusqu'à le défendre en tendant des fleurs … Un goût de trop aussi dans les thèmes brassés, fanatisme, bêtise collective, racisme, homophobie, mais l'écriture et l'élan des personnages vers la chute est malgré tout profondément prégnante.

Alors, comme pour Betty, le déluge de malheurs fond sous la langue.
Lien : https://aleslire.wordpress.c..
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Second roman de Tiffany McDaniel, autant dire que je me suis jetée dessus vu comment le premier, Betty, m'avait touchée.
Je dois dire que je ne suis pas « autant » touchée, je crois que le sujet, lourd pourtant, ne m'a pas paru aussi lourd et donc j'ai ressenti moins d'émotions fortes. Mais ça n'en fait pas un roman moins bon.
J'ai retrouvé quelque chose que j'avais eu du mal à apprivoiser dans Betty et qui finalement m'avait conquise : la mince frontière que met l'auteure entre le surnaturel et la réalité. Les pistes sont brouillées : cet enfant qui se dit être le diable l'est-il vraiment ? La ville de Breathed a-t-elle brusquement basculé en enfer, ou est-ce justement un enfer bien réel dans une américaine raciste, homophobe, violente ? le doute persiste, mais à chacun de se faire son idée.
On a peu de respiration possible dans ce roman, il se lit vite, mais encore une fois c'est une lecture poignante et émaillée de poésie. Les personnages sont remarquablement bien construits, et là où l'intrigue part d'une recherche sur ce qu'est le bien et ce qu'est le mal, Tiffany McDaniel parvient à en flouter les contours avec des protagonistes nuancés, humains en somme.
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Ce roman majestueux dépeint une société rongée par ses démons intérieurs, en lutte avec un mal-être saisissant. Plusieurs thèmes sont abordés : le racisme, l'homophobie, le sida, les incapacités physiques, la maladie mentale, le christianisme et ses dérives, le rejet dans toutes ses formes, l'amour fraternel, la mort, le deuil...

Ce premier roman de Tiffany Mc Daniel a été publié avant "Betty", d'abord sorti en France en 2019 aux Éditions Joelle Losfeld puis réédité en 2022 chez Gallmeister (nouvelle traduction par François Happe).

L'histoire se passe en 1984, à Breathed, ville imaginaire de l'Ohio (la même ville que le roman suivant "Betty"). Cette année-là, on découvre le virus du sida, Apple sort son premier Macintosh grand public et l'enfant-bulle sort de sa prison de plastique juste avant de mourir à l'âge de 12 ans, introduit le narrateur.
Autopsy Bliss, procureur à Breathed, publie une annonce dans le journal local où il invite le Diable à lui rendre visite. À travers le récit de son fils cadet Fielding, on assiste à un déferlement d'évènements tragiques le temps d'un été caniculaire marqué par l'arrivée d'un jeune garçon à la peau noire et aux yeux verts. Ce dernier qui se revendique comme étant le démon est rapidement recueilli par la famille Bliss qui prend l'enfant sous son aile.

Si vous avez aimé Betty, vous ne pouvez pas passer à côté de l'Été où tout a fondu. Ce roman est bouleversant, empreint de poésie et d'amour malgré l'histoire tragique de ce récit.


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Un roman assez naïf au premier abord, raconté par un jeune garçon (donc ça s'explique), qui rappel les codes de la fable, et qui donne à la fin un aspect hyper dramatique et sérieux. Retour brutal à la réalité ! La fin est vraiment puissante et marquante. le récit se passe dans les années 80, l'occasion pour l'auteur de traiter des sujets tabous dans un Amérique prude et beaucoup trop croyante : homosexualité, SIDA, racisme, suicide, etc. Enfin le sujet principal, inviter le diable, est traité de manière assez original. Au début m, pas convaincu, j'ai été surpris par ce livre.
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Lorsque le Procureur Autopsy Bliss invite le Diable à venir le rencontrer par l'intermédiaire d'une petite annonce, il ne s'attend pas à rencontrer un petit garçon en salopette crasseuse. C'est son fils, Fielding, qui ramène à la maison cet enfant se présentant comme le Diable en personne et réclamant de la crème glacée.
Son arrivée va bouleverser la ville mais aussi la vie de la famille Bliss qui l'accueille.
Alors que le procureur et le sheriff tentent de retrouver ses parents, de fâcheux événements se produisent dans leur petite bourgade de l'Ohio, harassée par une chaleur caniculaire. le coupable semble tout trouvé.
Très vite, le scepticisme quant à la probabilité que Sal soit un démon laisse place au doute et à la rumeur. La rumeur se meut en méfiance puis en véritable haine.
Peut-on enrayer la vindicte populaire lorsque la machine infernale est lancée ?

Le temps d'un été, Tiffany McDaniel nous raconte la fin de l'innocence. Dans ce roman d'amitié et d'apprentissage, elle dresse un panorama des années 80 et adresse avec une sombre poésie des sujets profonds : l'intolérance, le racisme, l'homosexualité, la persécution collective.
S'il débute comme un conte moderne, l'autrice réussit à faire monter la tension jusqu'à nous propulser dans un récit glaçant.
Je lis rarement les résumés des livres, alors il m'a fallu un peu de temps pour rentrer dans l'histoire qui m'est apparue au début légère et fantaisiste. Je ne savais pas où j'allais et me demandais si ce roman aurait le souffle nécessaire pour me tenir en haleine jusqu'au bout. le roman monte en puissance de chapitre en chapitre, les personnages évoluent avec maestria.
Quel bonheur de m'être laissée entrainer et surprendre par l'autrice, dont je lirai Betty prochainement.
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Betty… Lecture phare de ma participation au prix des Lectrices de Elle et personnage inoubliable… A la fin de ce roman (attention spoiler !), Betty quittait sa famille et la ville de Breathed. Elle était prise en stop par un dénommé Autopsy Bliss accompagné de ses deux petits garçons. Ce sont ces personnages que nous retrouvons dans le nouveau roman de Tiffany MacDaniel, au cours de l'été 1984.

Fielding, le plus jeune des garçons, est un homme âgé lorsqu'il raconte cet été, le plus chaud qu'il ait jamais connu. Cet été-là, son père, procureur ébranlé dans ses convictions sur le bien et le mal après une erreur judiciaire, publie une annonce invitant le diable à venir le rencontrer. C'est un jeune garçon noir aux étonnants yeux verts qui se présente. Recueilli par la famille Bliss et baptisé Sal, l'enfant fait preuve d'une sagesse étonnante. Mais sa présence n'est pas du goût de tous, rapidement les rumeurs et accusations se multiplient, les drames et révélations s'enchaînent, bouleversant totalement la ville et ses habitants.

Pour son second roman, Tiffany MacDaniel nous offre à nouveau une histoire passionnante, des personnages forts et marquants, attachants ou détestables. Vraiment, quelle remarquable maîtrise ! de l'arrivée de cet enfant énigmatique jusqu'à un final grandiose et terrifiant, l'autrice déploie un récit dense et aborde de nombreux sujets de société : racisme, homophobie, SIDA, … Bien que profondément ancrés dans le contexte de l'époque (les années 80), ces sujets sont toujours d'actualité.

L'arrivée de Sal dans cette petite ville pétrie de préjugés, déclenche une vague de haine attisée par un homme. Elohim, voisin et ami de la famille Bliss jusque-là, va exacerber les sentiments des habitants de la ville. La vitesse à laquelle ces gens vont perdre tout bon sens est tout bonnement ahurissante. Pourtant cela ne semble pas si impossible que cela.

Mais l'histoire aborde aussi de beaux sujets : l'amitié, la rédemption, l'amour, la famille. Tiffany MacDaniel nous offre de magnifiques personnages, comme un cadeau pour compenser la laideur de ce qui se passe à Breathed. J'ai tellement aimé Sal, ce jeune garçon qui livre son histoire sous forme de contes ou paraboles. Qui est-il réellement ce garçon qui semble savoir tant de choses, si sage pour son âge, comme s'il avait vécu mille ans… Peut-être le diable n'est-il en réalité qu'un innocent dont la présence révèle le visage de ceux qu'il rencontre… J'ai aussi beaucoup aimé Grant, le fils aîné de la famille Bliss. le fils idéal, bien élevé, bon élève, sportif et beau garçon. Il est tout ce que les autres attendent de lui, mais personne ne le voit vraiment.

Même si l'on peut reprocher l'accumulation de malheurs qui accablent les personnages et la ville de Breathed au cours de l'été 1984, L'été où tout a fondu est un beau roman que je vous conseille absolument !
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Pour Betty, j'étais passée par toute une palette d'émotions, des pleurs, de la rage, de la haine, de l'amour, de la colère, du rêve... Et puis là j'ai eu un souci de temporalité dans ce bouquin, c'est supposé se passer dans les années 80 mais je n'ai pas réussi à me projeter. Cette sensation ne m'a pas quittée et m'a gênée.
On y retrouve évidemment la plume poétique de Tiffany McDaniel, on y retrouve un univers propre à cette auteure.
Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, je l'ai lu en entier mais sans ressentir le besoin de connaître la fin...
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