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4,05

sur 4872 notes
La saga Blackwater de M Mac Dowell.
J'ai surkiffé cette saga familiale. J'ai aimé l'atmosphère, le rythme assez lent, les descriptions, les discussions, les querelles. J'ai aimé détester Marie Love, tout en ayant pitié d'elle. J'ai aimé l'étrange Elinor, Oscar, Frances, Queenie...
Ah la famille Caskey ne sera pas facile à oublier ! Les relations entre les femmes, les petites rivalités qui enflent et entraînent trahisons et coups de théâtre ! Cette ambiance fantastique également. Par petites touches !
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Critique générale de la saga

La saga « Blackwater » regroupe six romans de Michael McDowell publiés entre janvier et juin 1983. Les éditions Monsieur Toussaint Louverture ont repris le flambeau en la publiant dans de superbes écrins au format poche, à raison d'un tome toutes les deux semaines au printemps 2022. Les cou­vertures sont signées Pedro Oyarbide et le travail effectué sur l'objet-livre est détaillé par le menu dans le colophon.

Encensé par Stephen King ou Poppy Z. Brite, Michael McDowell est un prolifique auteur… quelque peu oublié. En plus de romans, on lui doit aussi nombre de scénarii, dont celui de Beetlejuice. Avec « Blackwater », il nous propose de suivre les péripéties de la famille Caskey – et un peu de ses domestiques – dans leur petite bourgade d'Ala­ba­ma, sur des décennies. Cette commune, Perdido, qui se situe réellement là où l'auteur l'a placée, est traversée par deux riviè­res : l'une qui a donné son nom à la ville, l'autre à la saga. La crue de la Perdido de 1919 est le point de départ des romans.

La narration est étonnante dans son rythme et son agencement. Les titres des chapitres annoncent régulièrement ce que l'on va trouver à la fin de ceux-ci, parfois de manière explicite. Assez peu de surprises, donc, même si les fins de volumes contiennent des moments forts. C'est parfois lent et contemplatif, et soudain, en quelques lignes, deux, trois ou cinq années sont balayées. La lenteur est voulue pour que l'action n'en soit plus que frappante.

Michael McDowell voit la famille comme une source de dominations infinies et un ter­reau fertile à l'horreur. Les Caskey, chez qui le matriarcat prévaut, sont dans l'ensemble assez antipathiques, horripilants, amorphes, voire carrément détestables. Il y a les dominantes et celles aspirant à l'être, celles qui suivent le mouvement en cherchant à tirer leur épingle du jeu et celles qui s'affranchissent de ces dynamiques de pouvoir. Mais le combat des cheffes, dont l'identité évolue au fil des décennies, parasite toutes les relations. Vengeance sur vengeance, les crasses familiales impactent quiconque côtoie les Caskey. Leur conception de la parentalité est pour le moins étrange, et leurs bons sentiments à l'égard de leurs domestiques s'éva­porent quand la situation se tend. Si le fait d'avoir placé l'action dans un microcosme où les femmes dominent – ce que McDowell précise être une exception –, c'est au prix de quelques relents essentialistes que les citations en ouverture annoncent.

Dans cette histoire au long cours, on est baladé de la tête d'un membre de la famille à un autre, accompagné par les voix du village, ces commérages d'une masse indistincte et reléguée en toile de fond. Deux grands événements historiques vont influer sur le cours de la vie des Caskey, la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale. le mouvement des Droits Civiques sera bien évoqué, mais de ma­nière assez artificielle et seulement lors d'un échange. Les domes­tiques resteront à leur place, n'étant qu'au service des Caskey, y compris dans la narration.

Ce qui relie cette saga à nos genres est la présence protéiforme du fantastique dans ce gothic Alabama, de l'incertain à l'indéniable. du potentiel au frontal. Et quand l'horreur surgit, les dégâts sont spectaculaires et les conséquences morbides.

Le mystère est immédiatement introduit par le biais de celle qui sera le fil rouge de la saga, Elinor Dammert, étrange rescapée de la crue de 1919 qui va intégrer le clan Caskey et se comporter comme une sorte de dragon fluvial, ne souhaitant qu'accumuler des richesses pour sa nouvelle famille. En parallèle, les superstitions et croyances du Sud émaillent les différents tomes et font à l'occasion avancer l'intrigue.

C'est sympathique, mais au-delà de la méta-histoire du livre, difficile de discerner le chef-d'oeuvre culte annoncé. Des passa­ges enthou­siasmants – notamment quand on s'approche de la rivière ou d'un marais –, beaucoup de questions, (trop) peu de ré­ponses. Et un final qui fait plouf. Dommage.

Critique parue dans le Bifrost 107
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En commençant la lecture de ce roman j'avais entendu qu'il était le moins apprécié de la saga.

J'ai trouvé que la lecture était toujours plaisante et fluide mais qu'elle développait d'avantage le côté saga familiale au détriment du côté fantastique.

Mais à partir du dernier tiers on retrouve cette touche fantastique avec son lot d'interrogation.

Pour conclure ça reste une excellente lecture et j'ai hâte de découvrir la suite des aventures de la famille Caskey et d'en savoir plus sur Elinor !
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Ce tome confirme mon avis positif sur cette série.
Un tome qui se lit très rapide, la plume est fluide et les évènements s'enchaînent avec délice.

On continue à découvrir les personnages du premier tome mais nous faisons aussi la connaissance avec de nouveaux personnages, ce qui donne un certains renouveau dans l'histoire. La toile de cette saga familiale (car cela est bien une saga familial avec un soupçon de fantastique) se tisse lentement , doucement mais tellement habilement.

On frôle toujours avec le fantastique, mais rien n'est clairement dit, ni énoncé (j'espère quand même que d'ici le dernier tome nous aurons de vrais réponses)
j'aime vraiment beaucoup la façon dont l'histoire est raconté, car tout est suggéré et finalement à nous de nous faire notre opinion.

Les personnes sont toujours attachants ou énervant selon. Les drames qui arrivent m'ont bouleversé (notamment par rapport à un personnage) parce que pour le moment on comprend pas trop pourquoi.....

Je trouve toujours l'histoire addictive, et finalement les romans sont cours environs 200 pages donc on ne voit pas le temps passé.

Dans ce second tome j'ai vraiment fait le rapprochement avec Stephen King (qui est très élogieux par rapport à cette saga) , dans ces livres fantastique ou finalement rien n'est clairement dit ou expliqué, tout est suggéré et cela jusqu'à la fin.

En tout cas si vous appréciez les livres de King, tentez je pense que vous serez pas déçu.

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Agréablement surprise par le tome I qui m'a donné le goût de lire la suite, j'ai été un peu déçue de ce tome II, qui à la différence du 1er, ne m'a pas incité à vouloir lire la suite des aventures. J'ai trouvé le rythme plus monotone, redondant et manquant de suspense.
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Encore un tome intrigant. de nouveaux personnages et problématiques ont été introduits. Si dans le 1er tome Mary-Love a été à la limite du supportable, ça n'a pas été le cas dans le 2.
Elle veut tout décider, est méchante et pleine de vices. Je me dis que si j'en viens à la détester à ce point, c'est que ce personnage a été parfaitement écrit, et c'est un énorme + à relever : la qualité d'écriture des personnages et de l'environnement.
Ça a été un plaisir de suivre les histoires de cette famille hors du commun. Les intrigues tels que la belle soeur de James, Early et Sister, les manigances de Mary-Love, la digue ont été beaucoup plus intéressantes. Sister s'est enfin démarqué et a fait un super coup de maître ! Hâte de lire la suite 😁
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Après un avis plutôt mitigé sur la lecture du tome un j'ai quand même décidé de me lancer dans la lecture de celui-ci. Quelle ne fut pas ma surprise en le trouvons génial l'histoire prend un tournant bien plus palpitant. Si vous étiez dubitatif sur le premier, n'hésitez pas à vous lancer sur le second.
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Waouh j'ai adorer se tome 2 une lecture que j'ai encore dévorer en peu de temps 😅.

Tout les personnages sont attachant. Je suis toujours intriguer par Élinor je ne sais pas trop comment évaluer correctement se personnage très très mystérieux.
Mais s'est se qui justement me donne envie de le lire la suite.
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J'ai poursuivi avec plaisir la découverte des habitants de la ville, de la famille Caskey également. Sister (la soeur de Oscar) est davantage mise en avant tout comme les préoccupations autour des scieries de la ville, dont celle de la famille Caskey. Manipulations, secrets, jeu de pouvoir sont au rendez-vous, tout comme la part surnaturelle qui prend une place plus importante. Au regard de la fin de ce tome et du titre du tome III, j'imagine que la part de surnaturelle va arriver à son apogée mais ce n'est bien sûr qu'une supposition.
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Je m'attendais à une saga fantastique, mais c'est finalement une saga familiale hyper addictive qui m'a embarquée. le premier tome est très introductif, et nous présente surtout les membres de la famille Caskey, avec leurs relations parfois très toxiques. La plume est vraiment très accessible, fluide, avec un petit côté à la King. On ne voit pas les pages défiler, et je l'ai dévoré !
Le second tome est dans la droite lignée du premier : très facile à lire, addictif, et intriguant. J'ai été malgré tout un peu déçu car ce tome est vraiment très similaire dans sa construction au premier.

J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à découvrir les Caskey. Finalement le fantastique n'est présent que par touche et l'auteur rend son histoire intrigante. On n'a qu'une envie : lire la suite des aventures de cette famille !
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