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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je termine ce tome 3 et je me dis que son dernier chapitre annonce peut-être (enfiiiiiin ) un "sursaut" de rythme dans cette histoire qui , je trouve, continue de se traîner dans la bouillasse rouge de Perdido .

Oui car à part ça je reste sur la même impression que pour les précédents tomes : ok l'ambiance est là (étouffante, gluante, etc ) mais à part ça ... que de longueuuuuurs (pourtant les bouquins sont courts, mais quelle lenteur ... ) , que de personnes exaspérantes et caricaturales (et franchement ce côté caricatural fait que l'émotion ne décolle jamais vraiment ... ).

Mais bon ... ce dernier chapitre fait un peu office de "cliffhanger" comme on dit ... ( A suivre donc ... alors voir si le tome 4 décolle enfin ... )
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On avance tout doucement, l'intrigue s'intensifie légèrement et le dénouement n'était pas celui auquel je m'attendais. C'était une bonne surprise dans cette saga qui est plutôt longue et parfois prévisible. La touche fantastique est plus présente dans ce tome, ce qui n'est pas pour déplaire mais dont on a aucune information ou explication de ce que c'est, je suppose que ce sera pour le tome suivant. En attendant on se laisse porter par cette famille et ses péripéties, au fil de l'eau de la perdido.
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Ce troisième tome, je l'admets, j'ai mis plus de temps à le lire. le schéma est répétitif: conflits familiaux, longueurs, quelques éléments choquants et une once d'horreur.

Alors que Mary-Love et Elinor sont toujours en guerre, la vie suit son bonhomme de chemin. Les enfants grandissent, les adultes vieillissent. La crise économique crée bien des embuches dans la vie des citoyens. Elinor est de plus en plus mystérieuse. Pourtant, son idiot de mari ne remarque toujours rien, ou bien, il se voile la face.

D'un avis général, je dirais que l'histoire se lit vite, encore une fois. Pourtant, on s'essouffle un peu. On se perd dans ces conflits et ces gamineries de nouveaux riches. Seule la touche fantastique me retient de poursuivre ce récit. Je suis relativement déçue jusqu'à maintenant. le premier tome mettait en place l'histoire, d'accord. Mais les deux suivants trainent un peu en longueur. On se demande où cela va nous mener. C'est une saga familiale, d'accord. Mais pas vraiment de surprises jusqu'à maintenant. Elinor est maligne et les autres sont tous idiots ou ? Personne ne se rend compte de rien. C'est un genre de huit clos, avec les riches Caskey d'un côté et les autres de l'autre. Je vais poursuivre ma lecture car l'écriture est simpliste, on lit relativement vite l'ensemble. Mais purée, le contenu n'est clairement pas à la hauteur de la magnificence des couvertures. Je tiens bon grâce au duo Elinor- Frances, mais on se doute bien de la directement de la suite...

En conclusion, c'est une saga écrite simplement, qui se lit relativement vite. Néanmoins, je n'éprouve toujours pas de sentiments particuliers pour les différents personnages que je trouve fades et stéréotypés. Seule l'aura de mystère qui entoure Elinor me donne l'envie de continuer ma lecture. Quoi que, de plus en plus identique à Mary-Love, elle commence aussi à me courir sur le haricot. A voir pour la suite... Un peu surcôté, je trouve.
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J'ai apprécié la relecture de ce troisième volume même si j'ai eu le droit à quelques frissons supplémentaires !
Une maison, une penderie et un enfant ne font jamais bon ménage pour mon imagination débordante… L'auteur ayant axé presque uniquement son récit autour la maison d'Elinor et d'Oscar, l'atmosphère est pesante et même suffocante de quoi avoir de temps en temps les cheveux qui se dressent sur la tête !
Nous passons donc un cap important avec ce tome en clôturant un nouveau chapitre dans cette guerre sournoise entre les différents membres de la famille Caskey.
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La saga de la famille Caskey continue dans cette saga 3 avec un peu plus de rebondissements que les premiers tomes … malgré les avis ultra positifs, je ne arrive pas à rentrer dans l'histoire que je trouve plein de longueurs qui cassent le rythme de lecture … toutefois difficile à expliquer mais on a tout de même envie d'aller au bout de leurs aventures et du mysticisme qui entoure Elinor …
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« La maison » est le troisième tome de la série « Blackwater ».
Ce volume s'ouvre sur l'exposé de la rivalité entre les deux filles d'Elinor et Oscar, enfin rivalité à sens unique puisque l'animosité ne se manifeste que d'un côté, celui de Miriam, qui fut laissée à la garde de Mary-Love. Enfant superficielle, mesquine et déjà cupide, elle multiplie les brimades de toutes sortes à l'égard de Frances, sa cadette d'un an, victime innocente d'attaques dont elle ne perçoit pas la cause, évidente aux yeux du lecteur : Miriam se contente en effet de reproduire à son échelle le comportement de Mary-Love face à Elinor.
On enchaîne avec une deuxième victime, Queenie qui, cinq ans après, voit le retour de son mari violent (entre temps elle a eu un fils de lui, Danjo), mais ne dispose d'aucun moyen légal pour l'empêcher de s'incruster dans sa maison. Queenie a bien changé : elle a suivi des cours pour devenir l'efficace secrétaire de James. Chez elle, cependant, Queenie est dépassée par le comportement de son fils Malcolm, dix ans et intenable et maîtrise assez mal celui de Lucille, huit ans, pas une sinécure non plus. Seul Danjo est un petit garçon sage et aimé de tous.
Nous sommes en août 1929 et pour Grace, la fille de James, se pose la question du départ à l'université …

Ainsi commence ce troisième volume de « Blackwater ». Ma lecture du tome précédent remontait à sa parution, en avril, aussi ai-je apprécié le petit résumé au début, qui m'a efficacement rafraîchi la mémoire.
J'avais à ce moment-là décidé de ne pas continuer à acheter la série, pas convaincue au point de laisser cinquante euros au total pour les six tomes (malgré le beau travail réalisé sur les maquettes des livres), mais je ne disais pas non pour continuer à la lire si une de mes médiathèques l'acquérait, ce qui vient d'être fait.

Voilà un tome qui, pour moi, était un petit cran au-dessus des précédents, si bien que je n'ai pas regretté d'avoir repris la série.
Certes, Mary-Love s'avère toujours un personnage imbuvable et, à mon sens, trop caricatural et insupportable au sens propre. Je m'inquiète par avance en voyant à quel point Miriam prend le chemin la menant à devenir sa copie conforme. Mais au-delà de cet aspect, nuancé par, enfin, la confrontation d'Oscar avec sa mère et ce qui en résulte, j'ai trouvé ce volume riche en moments de forte tension dramatique et en événements divers. Parmi eux et pour ne citer que celui-ci (mon but n'étant pas de vous raconter l'histoire, ce serait dommage de vous gâcher le plaisir), on assiste à nouveau à la « cession » d'un enfant au sein du clan, « comme s'il s'était agi d'un moule à tarte ». Enfin, les éléments qui relèvent du fantastique sont cette fois plus nombreux et affectent le récit en générant des incidents ou accidents décisifs.
Comme le tome précédent, celui-ci s'achève sur une séquence consacrée à la mystérieuse chambre d'amis de la maison d'Elinor et on n'a visiblement pas fini d'entendre parler de sa penderie et de (ce) qui cherche à s'en échapper.

Mouvementé et offrant davantage de place à l'aspect fantastique que les deux précédents tomes, « La maison » m'a agréablement surprise et donné envie de poursuivre la série (bon, sans précipitation, mais je la lirai).
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La digue est enfin construite, mais le krach boursier de Wall Street en 1929 entraînera une crise économique généralisée et une baisse de moitié de l'industrie américaine entre 1928 et 1932, ce qui impactera les finances de bon nombre de foyers.

Il y a un peu plus d'action que dans les deux tomes précédents. Les années défilent rapidement, la lutte intestine familiale perdure jusqu'à enliser dedans la génération qui suit ; et on échange toujours les gosses comme on se passe le sel. À chaque volume, une personne de l'entourage des Caskey est tuée et offerte aux eaux troubles et rouges de la Perdido, mais cette fois un des meurtres ne passera pas inaperçu auprès de tous les habitants de cette ville.

Changement de rythme (ouf). L'action commence dès la page 57 avec l'agression de Queenie ; suivi plus loin d'un « Creepypasta » bien connu "le monstre dans la penderie", histoire de nous remémorer nos bonnes vieilles frayeurs enfantines, avec une mise en place habile du suspense et des intrigues qui ne manqueront pas d'inspirer Stephen King.

Blackwater est édité en 1983 à raison d'un tome par mois, de janvier à juin, donc en flux tendu. Des répétitions entre description et mise en dialogue persistent et comblent un quota de pages définies, écueil que l'auteur ne cherchera pas à éviter sur des délais de livraison aussi courts. (Je ne lui cherche pas d'excuses, je prends en compte des faits).

Son style est plus naturel et détendu, bien que Michael McDowell tente encore de nous endormir avant un coup d'éclat, comme avec cette balade en barque sur la Perdido, en compagnie de Grace et Francès, qui ne mène... à rien. Taquinerie de sa part, qui démontre qu'un conteur peut nous mener en bateau où bon lui semble... même nulle part.

La trame de base reste centrée sur l'énigmatique Élinor (dont la psychologie entame un subtil changement) ainsi que sur la dissension familiale. le reste semble improvisé au fur et à mesure, ce qui engendre une évolution surprenante des personnages secondaires au bénéfice du contexte, comme pour Queenie, Earl ou Sister.
Les protagonistes proches ou extérieurs à la famille Caskey, dont on nous révèle sommairement l'opinion, évitent toute confrontation directe avec elle. Ils terminent d'ailleurs souvent aux abonnés absents dans l'histoire, ce qui renforce cette impression d'une famille Caskey étouffante, matérialiste et repliée sur elle-même.

J'aurai souhaité une fin de duel entre Élinor et Mary-Love moins classique, mais la stratégie prime sur l'action, comme dans une longue et tortueuse partie d'échecs, loin d'être terminée.
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Je poursuis ma lecture de cette saga familiale.
Je reste également sur ma position, en ne comprenant pas toute la hype autour.

Nous continuons de suivre la famille Caskey.
Dans ce troisième tome l'accent est mis sur la maison (celle d'Elinor et d'Oscar) mais me voilà déçue car finalement elle n'a pas la position centrale que j'attendais.

Encore une fois c'est une lecture rapide et facile. Il y a toujours cette touche de Fantastique en fond.

Je ne suis toujours pas conquise. J'attends tout de même de voir ce que réserve le quatrième tome.
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Suite de la série Blackwater. Un opus plus mouvementé, plus dur aussi, dans lequel les desseins et la puissance d'Elinor se révèlent petit à petit.

Nous somme 10 ans après les événements du premier tome. La digue est achevée et protège la ville des futures crues. le krach de 1929 dont les répercussions se font sentir jusqu'à Perdido l'année suivante percute de plein fouets certains des entrepreneurs de la ville.

Tandis que la guerre entre la matriarche Mary-Love et Élinor se poursuit, une nouvelle se déclare entre Miriam, la première fille d'Élinor qu'elle a laissé à la matriarche du clan Caskey et sa seconde Frances.

Continuant sur sa lancée, l'auteur propose un récit à mi-chemin entre saga familiale classique et conte horrifique. La touche de surnaturel, distillée ici et là dans les opus précédents prend ici plus d'importance.
Certaines scènes sont très dures, la noirceur d'Élinor se dévoile au fil des chapitres et si sa volonté absolue ne fait plus aucun doute, si certaines de ses ambitions sont révélées, une question demeure : qui est-elle, que veut-elle ?

Toujours sans considérer que ce soient d'excellents romans, on est pris dedans et on a bien sûr envie d'avoir le fin mot de l'histoire. le prochain tome s'intitule La Guerre, ça promet.
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Je reste encore sur ma faim avec ce roman et pourtant je vais persister dans la saga car j'aimerais bien avoir quelques réponses à mes questions : qui est vraiment Elinor, qui est sa fille, pourquoi se comporte-t-elle comme ça, pourquoi dit-elle les choses qu'elle dit, que se passe-t-il dans la maison ?? Et j'imagine que ce sont les questions les plus simples. Et j'espère qu'on finira par avoir ses réponses. Et surtout que les autres personnages finiront par en savoir un peu plus sur leur étrange femme, belle-soeur, belle-fille, mère etc.
A côté de ça, après 3 volumes, je trouve que les constructions des récits sont très similaires : le roman va sembler répondre à une question laisser en suspens dans le roman précédent, en oubliant au passage de lever le mystère sur d'autres éléments, la vie va suivre plus ou moins tranquillement son cours à Perdido, des semaines, des mois voire des années vont passer, et là tout d'un coup Elinor va faire quelque chose qui va nous rappeler qu'elle n'est pas tout fait humaine, et c'est sur cet événement que va se clôturer le livre. J'espère que je serai plus surprise dans le prochain.
Un avis un peu dur qui ne va pas m'empêcher de lire la suite.
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