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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après avoir fait une petite pause avec cette saga, je me suis décidée à m'y replonger et surtout à la finir d'ici la fin de l'année. Je sais que ce n'est pas du tout mon genre de lecture et que Blackwater et moi, nous avons plutôt mal commencé notre aventure, mais ma curiosité a tout de même été piquée, et j'ai envie de voir ce qu'Elinor nous a préparé. Et j'avoue que je me suis prise au jeu beaucoup plus que pour les précédents tomes.

Ce troisième tome se déroule sur plusieurs années, et j'ai eu l'impression que l'auteur voulait mettre en place ses pièces d'une certaine façon pour ensuite s'attaquer à quelque chose de plus gros. Chacun des personnages se retrouvent à un tournant de sa vie et il se passe beaucoup de choses dans La maison. Et c'est sûrement pour cela que ma lecture a été plus intéressante.

Le retour de Carl et les drames qui s'en suivent, la confrontation tant attendue entre Elinor et Mary-Love, les passages où Frances « imagine » certaines choses de quoi vous faire frissonner… Franchement, ce petit regain d'action, et surtout la justice qui tombe sur plusieurs personnages font que ma lecture a été plus agréable. Il n'y a plus cette contemplation globale et on voit de mieux en mieux tous les rouages qui font de la familles Caskey ce qu'ils sont.

Concernant les personnages… je ne sais pas ce que cela pourrait révéler dans cette saga mais je ne m'attache qu'aux personnages que l'auteur décrit comme faibles : James, Frances et Danjo. Queenie aussi commence à m'émouvoir, mais pour les autres… je n'y arrive pas. Elinor est trop froide, Oscar n'a aucun charisme, Mary-Love est une saloperie tout comme Miriam, Sister est au final trop fade. Et c'est dommage, parce que je me dis que toute cette palette de personnages aurait eu de quoi au moins m'émouvoir, me faire ressentir quelque chose. Mais non, il y a cette distance qui s'installe. J'aurais adoré détester Mary-Love et Miriam mais au final, je les trouve simplement pathétiques… Il y a un manque d'envergure, je trouve, et je n'apprécie toujours pas la façon qu'à l'auteur de dénigrer tous ses personnages. J'ai l'impression de ne les voir qu'à travers leurs défauts.

Un troisième tome qui m'a donc beaucoup plus convaincu et j'en suis très contente. La partie fantastique / horreur prend de plus en plus le pas sur le reste et après un certain événement survenu au sein de la famille, j'ai hâte de voir ce que les Caskey vont devenir.
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Je suis au milieu du gué à l'issue de ce troisième tome et je n'ai aucune idée si je vais poursuivre "l'aventure" tant l'ennui et le manque d'intérêt perdurent. Je ne suis motivée que par le fait que les romans sont courts ; je n'ai aucune curiosité quant à ce qui peut arriver à la famille Caskey. Aucun personnage attachant et des ellipses qui font faire des bonds inopinés dans le temps.

Les éléments fantastiques se font attendre et semblent en décalage total avec l'atmosphère cancanière du récit. Quand on a lu avec plaisir la saga familiale des "Cazalet" de Elizabeth Jane Howard, difficile de s'intéresser sincèrement à la vie quotidienne délayée et tatillonne du clan Caskey. Sans compter que la haine de Mary-Love est si excessive qu'elle n'est pas crédible.

Certaines scènes sont décortiquées à l'excès et traînent en longueur, d'autres sont expéditives. N'étant pas particulièrement renversée par le cliquant des fameuses couvertures auxquelles la saga doit à mon avis la plus grande part de son succès, je m'interroge vraiment sur ce dernier.

Bref, je vais laisser couler un peu d'eau dans la Perdido avant de m'y remettre... ou pas.


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Il y a parfois des moments dans la vie d'un influenceur n'ayant aucune influence où il faut savoir prendre des risques, accepter de vivre dangereusement voire de devenir un paria en déclenchant des "ooooooh mon Dieu il a osé" interloqués. C'est par exemple le cas si vous dites "les nouvelles couv' des grands formats Gallmeister sont à chier, c'est immonde", ce qui place la moitié d'Instagram en PLS à l'idée d'avoir assisté à votre suicide numérique. Adieu, services de presse tant espérés !

Désormais, on pourrait aussi songer que dire "Blackwater ? Ouais, c'est une sorte de telenovelas frivole qui occupe deux heures de TER entre Argenton-sur-Creuse et Brive-la-Gaillarde" produirait le même effet tant il est impossible aujourd'hui de trouver un avis nuancé sur cette saga littéraire qui n'est pas inintéressante mais ne déborde pas de qualités littéraires.

Alors c'est vrai, et j'en suis le premier ennuyé figurez-vous, ça se lit tellement facilement que ça permet de reposer ses neurones et que c'est étonnamment agréable. Ce troisième tome est même assez malin, puisque je partais pour abandonner cette saga et que paf, un truc intéressant et puis paf, un deuxième truc intéressant, et voilà que soudain à cause de ça la balance bascule très légèrement du côté d'un "continuons par curiosité". Rageant !

Je ne vais pas résumer l'histoire, parce que d'abord c'est exactement les mêmes crêpages de chignons insipides que dans les deux tomes précédents, et que les seuls trucs enfin intéressants m'amèneraient à divulgacher votre lecture. Sachez quand même que l'on passe de 1% de surnaturel à 5% : folie pure.

Bon trajet en train !
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Le temps passe, la digue est construite, la crise de 1929 est là, les Caskey s'en tirent tant bien que mal, et les rivalités entre les deux matrones, la mère, qui a de plus en plus de mal à asseoir son pouvoir sur le reste de la famille, et la belle-fille, qui laisse au contraire ici poindre avec de plus en plus de brio sa toute-puissance, naturelle comme surnaturelle, sont centrales, comme cette nouvelle maison à la chambre étrange qui terrorise Frances, deuxième née d'Elinor et d'Oscar.

Le temps passe, et l'ennui repointe le bout de son nez pour moi dans ce troisième tome, où l'on sait un peu trop d'avance ce qu'il va se produire, de nombreuses scènes faisant écho à des scènes des tomes précédents, plus ou moins aux mêmes moments clés d'ailleurs. L'atmosphère reste quant à elle toujours aussi superficielle, de même que les personnages ont bien du mal à s'étoffer, à prendre une véritable profondeur qui pourrait personnellement m'intéresser davantage : je les trouve très schématiques, aussi attendus finalement que l'intrigue.

C'est trop cinématographique à mon goût, et de plus en plus, or ce n'est pas ce à quoi je m'attendais de prime abord en commençant la série. Tant pis, c'est le jeu !
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Perdido – Alabama – 1929

Comme dans les deux tomes précédents, les événements aux Etats-Unis et dans le reste du monde n'ont que peu de répercussions par rapport à la guerre intestine que se livrent Mary-Love, la matriarche du clan Caskey et sa belle-fille Elinor dans la petite ville de Perdido.

Miriam et Frances, les deux filles d'Oscar et Elinor sont aussi différentes que possible et vivent dans des univers parallèles, bien qu'habitant l'une avec sa grand-mère et l'autre avec ses parents.

Au retour d'une promenade aux sources de la rivière Perdido avec sa cousine Grace, Frances est victime d'une grave maladie qui la maintient alitée et presque inconsciente pendant plusieurs années. Sa mère la soigne avec dévouement et abandonne toute vie sociale pour se consacrer à sa fille.

Oscar se voit sommer par sa banque de rembourser la moitié des emprunts contractés pour l'achat des terres de Bordenave. Sans le sou puisque presque tous les bénéfices de l'exploitation de la scierie reviennent à Mary-Love, il se voit contraint d'implorer celle-ci de lui avancer l'argent, ce qu'elle refuse. Oscar n'a d'autre ressource que de devoir demander à son oncle James, qui s'était porté garant des emprunts. le ressentiment d'Elinor devant l'attitude de sa belle-mère ne fait que croitre mais, comme une araignée tapie dans sa toile, elle attend son heure, … qui arrive lorsque Sister convainc sa mère de faire un grand voyage pour visiter Chicago, Saint-Louis et la Nouvelle-Orléans.
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Dans se tome 3 on suit toujours l'histoire de la famille Caskey.
Selon moi, ce livre reste sur le même ton des deux précédents, avec une légère amélioration par rapport au deuxième.
Mais voilà je ne suis toujours pas convaincue, après le deuxième que j'ai quand-même mieux aimé, je m'attendais à ce que celui-ci soit encore mieux.
Pour moi, il manque ce suspense qui tient en haleine et ces rebondissements qui font vibrer le lecteur … malgré tout je me suis attachée à cette famille et c'est l'une des seules raisons (pour le moment) qui fait que je continue cette série.

Donc en conclusion un troisième un peu mieux mais toujours pas ce que j'espérais, peut-être que ça s'arrangera dans la suite des aventures, à suivre !
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Enfin, ENFIN ! Au bout du 3ème tome l'action se met définitivement en route et le surnaturel se fait une place un peu plus grande permettant à la saga des Caskey de gagner en intérêt !

Je reste sceptique sur l'ampleur de la popularité de cette saga. Certes l'histoire se lit facilement et rapidement mais reste centrée sur des querelles de femmes qui n'intéresseraient pas grand monde en temps normal,... À croire qu'une partie des influenceurs n'ont aucun esprit critique ou se sentent obligés de faire des éloges de ce livre pour rester dans la course aux coeurs/likes/pouces...

MAIS BREF ! Pour en revenir à ce 3ème tome, les évènements surnaturels permettent d'accroître l'intérêt pour la saga et la curiosité envers Elionor et Frances. Tout l'intérêt de la saga est de comprendre que sont ces personnages et quels sont leurs objectifs.

Une saga que je vais continuer pour en connaître le dénouement mais qui ne figurera pas parmi mes livres inoubliables...à moins d'être scotchée lors du dernier tome !
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Après La Crue, après La Digue, La Maison, c'est toujours bien, même un peu mieux. J'ai particulièrement apprécié l'affrontement verbal entre Mary-Love et Elinor et je me suis même dit que Mary-Love n'avait pas totalement tort. En effet, que lui ont apporté ces 16 ans de mariage à Elinor ? Un mari sans couille, des revenus maigres, une belle mère envahissante, haineuse et injuste.
Le problème, c'est que je commence à perdre patience. Alors je fais un appel aux lecteurs. Oui ou non, finirons nous par connaître la nature d'Elinor ? Oui ou non, saurons-nous si elle est venue à Perdido avec un dessein particulier ? Si oui, vaut-il le coup ? En gros, oui ou non, cette saga a-t-elle un enjeu ?
Parce que si c'est non, je m'arrête là. C'était sympa, la lecture était agréable mais j'ai d'autres (vrais) livres à lire. Si oui, j'achète La Guerre.
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Suite des aventures de la famille Caskey … je continue à trouver que l'histoire est intéressante mais ne se distingue que très légèrement d'une grande sage familiale, le côté imaginaire ou mystérieux n'étant que très légèrement présent dans les livres.
Devant tant d'enthousiasme, je continuerai néanmoins la série qui se lit très vite et je suis quand même curieuse de voir ce qui arrive aux différents membres de cette famille.
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Si beaucoup de lecteurs ont tendance à voir ce tome 3 comme celui qui débloque enfin le rythme, et donne une nouvelle envergure à l'histoire, je reste toujours aussi peu séduit par le destin des Caskey, et de Perdido. Pourtant, les quelques premiers chapitres m'ont d'abord enthousiasmé. le conflit entre Queenie et son mari, l'angoisse de Frances pour cette chambre d'ami et sa penderie mystique... Mais si je continue ma lecture à grande vitesse grâce à une écriture simple et sans fioriture, les pages défilent sans grande émotion, pour deux principales raisons.

Les personnages sont malheureusement bien trop faibles pour faire tenir la saga sur la durée. L'un des personnages les plus symptomatique de cette écriture un peu balourde est celui de Mary-love. L'auteur a poussé le curseur de sa bêtise et de sa haine aveugle si loin que le personnage en perd toute sa crédibilité. Alors oui, on déteste Mary-Love, mais à aucun moment on ne croit à sa tangibilité. On a globalement l'impression d'avoir deux clans : les personnages flous et insipides (James, Oscar...) et les furies (Elinor, Mary-love, Miriam...). C'est sûrement la volonté de Malcolm Mcdowell d'avoir voulu créer ces personnages si polarisés, mais malheureusement ça ne fonctionne pas.

L'autre souci parallèle, qu'on retrouvait déjà dans "La Crue", est le trop grand nombre d'ellipses, parfois de plusieurs années d'un coup. Elles contribuent clairement au manque d'attachement pour la famille Caskey. Ils vieillissent sans trop qu'on s'en rende compte, sans qu'on ai pu réellement voir certains personnages grandir (Miriam et Frances qui prennent 15 ans en une centaine de pages). Finalement, on finit par se dire que tous les personnages pourraient bien mourir à la prochaine crue que ça ne ferait pas quelconque effet sur le lecteur.

En revanche, comme je l'espérais à la fin du tome précédent, la part de fantastique prend un peu plus d'importance, avec Elinor qui continue de jouer la bouchère de service, sous une forme de créature toujours floue, et grâce à cette mystérieuse chambre d'amis. Mais le tout reste trop accessoire, et ne parvient pas à se mêler avec cette histoire de querelles familiales. Finalement, je crois qu'il faut que je fasse le deuil de mon espoir de lire Blackwater comme une saga fantastique et d'horreur. Je vais donc continuer de lire les tomes suivants, car je reste un minimum curieux de savoir la fin, mais le plaisir ne vient toujours pas !
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