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4,13

sur 3355 notes
Je vais encore moins m'attarder sur mon avis sur la conclusion de la saga que sur celui du tome précédent : elle est à l'image du reste, et ne m'a donc pas plu.

Alors que l'ensemble s'étend finalement environ 1500 pages, comment est-il possible de rester tant en surface de tout ? Que peut-on tirer de cet ensemble, à part qu'il ne se passe finalement pas grand chose, que l'on reste tout de même au ras des pâquerettes tant en termes de fantastique, que de saga familiale, voire historique ? Même en termes de divertissement pur et simple, je n'y ai pas trouvé mon compte... En voulant jouer sur un nombre de tableaux trop importants, aucun n'est, à mon sens, vraiment abordé à sa juste valeur ou profondeur.

Je pense que la déception est d'autant plus grande que j'en attendais plus, je n'aurais pas dû. Et l'on ne m'y reprendra plus, désormais, même avec Monsieur Toussaint Louverture !
Lien : https://www.aubonheurdesmots..
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Je finis ce millésime 2022 de lecture symboliquement avec une des réussites littéraires de l'année : Blackwater.
Réussite littéraire, car c'est franchement une lecture envoutante et originale.
Réussite éditoriale car c'était un pari d'éditer une tel série, mais il semblerait que le pari soit plus que réussit, puisque la publication essème dans d'autres langues.
Réussite esthétique car les volumes sont tous aussi beaux les uns que les autres et à un tarif de livre de poche. Je ne m'en remets toujours pas.
Vous pouvez vérifier, je me suis fendue d'une critique pour chaque volume.
Mais j'avoue que je craignais ce dernier opus. Pourquoi ? Eh bien pas envie de quitter cette drôle de famille. Envie de rester au coin de la Perdido. de continuer à explorer les marais. A empiler les richesse dans de grandes maisons mystérieuses. A tourner ces pages qui sentent l'eau boueuse.
Et surtout je craignais une fin tronquée, bidon. Il n'en est rien. de bout en bout, ce texte est une réussite. Ni trop court ni trop long. Ni trop surnaturel ni trop réel. le glissement d'une génération à l'autre se fait sans à-coup, et aucune ne vole la vedette à l'autre.
C'est fluide comme une balade en barque sur une rivière paisible et mystérieuse.

Merci pour cette belle balade.

Alors faut-il le lire ? Oui, évidemment ! Vous en avez 5 à lire avant celui-ci, mais ça va très bien se passer. Pas d'inquiétude.

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Et voici l'heure du dénouement final de la fabuleuse histoire fantastique de la famille Caskey.
Depuis qu'Elinor est arrivée à Perdido, il s'est passé plus de 50 ans.

Des mariages, des enfants, des conflits, des mystères,des femmes de caractère, la richesse, l'admiration et l'amour ont créé l'histoire des Caskey.

La saga se termine un peu comme elle a commencé, on pourrait dire que la boucle est bouclée !

Dans ce dernier tome, l'auteur y emploie toujours son style franc et direct.
Les choses sont dites sans demi mesure.

Alors, il est vrai que lorsque le dénouement fut proche, on aurait pu penser que ce serait la même chose, mais, bizarrement, l'auteur a pris son temps et du coup, j'ai trouvé ça un peu long!

Le fantastique est monté crescendo dans cette saga et dans ce dernier volume il est encore bien présent.

Cette histoire m'a beaucoup plu et je l'ai trouvé très addictive et bien écrite.
Mélanger une saga familiale et une part de mystère inexplicable était une bonne idée.
Ces femmes de poigne ont joué un rôle central et les hommes relégués au second plan ont encore renforcé cette singularité.

J'ai découvert Mc Dowell avec Blackwater et ce qui est sûr, c'est que je ne vais pas m'arrêter là concernant cette auteur.
J'ai hâte de lire les aiguilles d'or et Katie qui sont tous deux sortis dans cette belle collection de cette incroyable maison d'édition.

Ces ouvrages sont des véritables bijoux pour les collectionneurs tant ils sont travaillés et magnifiques.

Une saga à lire absolument.
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J'ai enfin été au bout de cette saga, mais je dois admettre que si le découpage n'avait pas été de 6 tomes d'environ 250 pages, je n'aurai pas été au bout d'un pavé.

On sent l'écriture daté et je n'ai au final pas trouvé le côté mystérieux tant vanter dans le premier tome, de même je n'ai eu d'empathie pour aucun des personnages.

Les seuls petits rebondissements se trouvant à la fin de chaque tome pour donner aux lecteurs l'envie de lire la suite à mes yeux.

Les couvertures de ces livres sont magnifiques mais je ne garderai pas du tout souvenir de cette sage familiale.

Encore une fois à mes yeux beaucoup de bruit et de communication pour rien car je n'ai pas été conquise par cette histoire, d'ailleurs le nombre de lecteur semble s'être essoufflé sur les derniers tomes.

J'aurai même pu me passer de ces lectures à partir du quatrième tome.
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Quelle belle découverte !

J'ai été plongé dans l'univers de Blackwater dès le 1er tome, et j'ai trouvé le récit cohérent jusqu'à la fin.
Bien sur il manque quelques détails pour assouvir ma curiosité sur le côté "fantastique" de la saga, mais je trouve que les 6 tomes sont très bien ficelés.
Chaque personnage est atypique et l'auteur nous propose des personnalités tranchées et identifiables.
J'adore l'idée de cycle familial et de personnages qui reproduisent les mêmes erreurs ou actes que leurs ancêtres.
Les femmes sont au coeur des 6 tomes, et pour l'époque c'est assez exceptionnel de trouver des personnages féminins si puissants et libres.

Ce dernier tome est doux, tendre, poétique parfois et très juste.
Blackwater restera un coup de coeur complet pour ma part.
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Blackwater, saison 6: Pluie

Le clap de fin est arrivé pour cette série qui m'aura bien plu et tenue en haleine durant plusieurs semaines. J'étais à la fois pressée de connaître la fin et triste de terminer cette saga qui m'a bien réjouie dans l'ensemble.

Ce dernier tome est assez cruel, on sent la fin venir, on sait que l'inévitable arrive. Et on peut dire que la boucle est bouclée, la saga se terminant comme elle avait commencé.
Alors ce tome n'est pas parfait, quelques questions demeurent et restent sans réponse, mais, pour ma part, je suis surtout ravie d'avoir découvert cette série et cet auteur.

En résumé, cette saga est très divertissante et a, pour moi, rempli le contrat. Mon préféré restera le troisième, La maison.
Je recommande à tous les lecteurs qui souhaitent une lecture sans prise de tête et qui aiment s'immerger dans des histoires de famille.
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Avec ce sixième et dernier tome, je termine enfin la saga Blackwater. Une saga qui m'aura intriguée et que j'ai trouvé particulièrement distrayante.

Ce dernier tome ne déroge pas aux cinq premiers : on y observe l'évolution et, finalement le déclin, de la famille Caskey. J'ai aimé les suivre et à travers eux les changements qui se sont opérés dans la population américaine. L'énigmatique Elinor et sa descendance m'ont fasciné mais aussi mis mal à l'aise. La fin est à la hauteur de leur existence énigmatique.

Je dois avouer que, même si j'ai été enthousiaste pendant ma lecture, je suis un peu déçue par ce final qui ne m'a pas apporté toutes les réponses que j'attendais.
Pour autant, Blackwater est une saga familiale bien écrite, qui vous tient, sans qu'il y ait constamment de péripéties notables - si on excepte cette ambiance à la Stephen King apportée par les créatures aquatiques voraces qui peuplent les eaux de la Perdido.
J'en garderai un bon souvenir et peut-être quelques cauchemars pas trop méchants.
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On y est, je viens de terminer ce volume et donc la série Blackwater. de tous, je crois avoir préféré le tome 4, intitulé La guerre. Ce tome-ci règle surtout quelques comptes et termine avec efficacité la série… Dans ce sixième volet, Tommy Lee, Miriam et Malcolm sont sur le devant de la scène et prennent de plus en plus les rennes du clan Caskey. Lilah n'en fait elle qu'à sa tête. Une nouvelle ère s'annonce. La famille ne cache plus vraiment sa richesse. Les anciens employés sont partis à la retraite et ont été remplacés par un plus grand nombre. Mais la Perdido n'a pas dit son dernier mot. Billy croit entendre sa femme décédée, Frances, parler dans les couloirs la nuit. Queenie est effrayée d'être seule dorénavant dans la maison de James. La nuit, il s'y passe également des faits étranges, comme si son ancien mari, également décédé, tentait de la retrouver et de se venger. Et puis, la pluie commence à tomber, un peu trop… Même si j'étais un peu dubitative au moment de commencer la série, ne comprenant pas forcément son immense succès. Je dois dire que je me suis finalement à mon tour laissée prendre, et quitte à présent à regrets la famille Caskey et les eaux boueuses de la Perdido. Elinor est le personnage central de cette saga, qui commence avec son apparition lors de la crue. Elle est aussi celle qui amène la touche de fantastique à cette histoire. Michael McDowell a vraiment su créer là une figure intéressante et complexe. Si ce n'est déjà fait, n'hésitez pas à découvrir à votre tour les six volets de Blackwater.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Après le bon cru de "La crue" ...
Après "La Digue" qui n'a pas endigué le plaisir de lire le second volume...
Après s'être demandé "Mais on va nous emmener jusqu'au où" avec "La Maison" ..
Après avoir lu "La Guerre" en lecteur aguerri ...
Après ne pas avoir connu d'infortune, en lisant "La Fortune"....

Me voici arrivé au bout de ce périple littéraire, avec cet ultime tome "La Pluie", qui a l'instar des autres contient quelques pistes et indices sous sa remarquable couverture....

Après avoir joué sur les mots tout au long de mes 5 critiques précédentes, comment poursuivre ? Que me reste-t-il : 6 mots comme un pied de nez linguistique
Pluie, pluies, parapluie, parapluies, porte-parapluie et porte-parapluies.
6 malheureux mots pour le sixième opus de cette série.
À croire qu'après 6 tomes sous tension, il faut revenir à des choses plus "sérieuses".
Comme a apposer un point final, à inscrire une épitaphe dans le gaufré des couvertures, à laisser l'imagination poursuivre son travail....

En prenant le recul nécessaire depuis le premier tome force est de constater que :
- les arbres généalogiques se sont ramifiés ;
- la ville à gagné en densité ;
- certains mystères persistent et persisteront à jamais.

En tout cas ce fut une belle expérience, ces livres ont énormément à offrir avec des degrés de lecture qui peuvent être différents et s'avérer plus riches qu'il n'y paraît.
C'est une saga familiale, mais avec "un je ne sais quoi" en plus, des personnages féminins marquants, un fond historique américain intéressant, un dose de fantastique et surtout, et c'est bien la force de cette saga : un style d'écriture diablement efficace digne des plus grands feuilletonistes d'antan.
Ce fameux roman-feuilleton, ancêtre de nos séries télé préférées, qui a connu un grand succès populaire au 19e siècle. Et a donné naissance à de grandes fictions encore célèbres aujourd'hui, on pense à Arsène Lupin, le Comte de Monte-Cristo ou encore Les Trois Mousquetaires, si on avance dans le temps on pense à Fantomas écrit par Pierre Souvestre et Marcel Alain, mais aussi plus proche de nous Stephen King avec la Ligne Verte .
Le tout en format poche, à prix abordable, avec un nombre de pages qui n'a rien de rédhibitoire et qui au final vous fera dire que ces 1500 pages vous ne les avez pas vu passer.

Pour terminer et pour revenir à ce que j'ai voulu faire au fil de mes critiques :
"La pluie a engendré la crue, chacun trouvant refuge dans sa maison protégeant sa fortune d'une digue - au propre comme au figuré - qui résistera à la guerre"
Ou
"La Digue cédant sous les assauts de la crue due à la pluie incessante, à moins que ce soit sous ceux de la guerre, emportera de chacun la maison et la fortune"
Ou si on respecte la chronologie
"La Crue aura eu raison de la Digue, la Guerre aura eu raison de la Maison, et la Fortune disparaîtra sous la Pluie"

Et "Pluie", au final, à chacun de jouer avec les mots...
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J'avoue, j'ai un peu lambiné. Je viens juste de terminer le dernier tome. Je gardais précieusement le dénouement de cette saga en réserve. Mais le moment de dire adieu aux personnages de Michael McDowell est arrivé.

Je ne vais pas rentrer dans les détails, je crois que même ceux qui ne l'ont pas lu connaissent l'histoire vu l'engouement suscité par cette série. Blackwater est le pari un peu fou d'une maison et restera le phénomène éditorial de 2022. Phénomène qui à mon avis va durer quelques années.

Donc pour résumer: Blackwater est un plaisir simple, populaire et très bien fait.
Ne pas s'autoriser à sombrer dans les eaux de la Perdido juste pour ne pas faire comme les autres, n'est pas une raison valable.
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