AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,49

sur 215 notes
Waowww voilà un livre qui me réconcilie avec les pavass lolll j'ai adooooré ! tant la structure des chapitres, que l'histoire de ce serial ... damaging ^^ quel nom lui donné ? il ne tue pas ... il enlève votre âme et vous laisse comme un légume pour le restant de vos jours ! ;) Une équipe de choc composée essentiellement de femmes (une journaliste, une infirmière, une flic, ...) est à ses trousses ... Une superbe lecture pour moi ... j'en veux encore des comme ça
Commenter  J’apprécie          80
Los Angeles, chaleur intense, rêve de gloire dans l'esprit de nombreux habitants y résidant.
L'un d'eux a su se démarquer. Il ne tue pas, il ne viole pas... il séduit ses victimes puis pratique sur elles une cordotomie spinale, à savoir une déconnexion totale du cerveau sans pour autant toucher aux fonctions vitales. Cet homme sévit depuis un an déjà et chaque victime est amenée dans les services de la physiatre, Maude Garance. Lorsque la dixième victime fait son entrée dans son service, Maude passe à l'action. Aidée de Sara Smith, journaliste d'investigation à L'Herald, elle décide de communiquer avec Toyer via le journal. Une relation s'établit petit à petit entre eux... mais lequel des deux craquera le premier....


Ce livre est un énorme pavé ! Il peut faire peur au premier abord, mais rassurez-vous, l'auteur au travers de chapitres courts et l'utilisation de plusieurs points de vue rend la lecture plaisante et plutôt intéressante. 😉


Globalement, le livre se lit facilement. Le lecteur est pris dans l'histoire qui n'est pas tant un thriller au sens habituel puisque le tueur ne tue pas ... vous suivez ici une sorte de combat psychologique entre deux êtres décidés à gagner. D'un côté Toyer, tentant de plaider son innocence et son irresponsabilité concernant ses actes et, Maude Garance tentant de l'arrêter afin que le nombre de victimes cesse. Cet angle inattendu pourrait être constructif ... seulement le rendu au fil de la lecture est complètement autre. le serial killer, Toyer est décrit non pas comme un monstre, mais un être faible et fragile, la docteur comme une psychopathe. L'histoire tombe dans la caricature avec des scènes complètement farfelues comme le procureur s'énervant contre Maude Garance parce qu'il ne fait rien, la police aux abonnés absents ne réagissant pas lorsque Toyer communique via le journal....


Bref, le lecteur n'entre pas dans l'histoire. 😴 C'est trop "superficiel", cela manque justement de psychologie et de nuances pour un thriller qui se veut mental. Le comble !😮
Ajouté à cela les effets de styles avec les pensées sans intérêt des protagonistes en italiques qui n'apportent rien , les liens qui unissent les personnages (Los Angeles doit être une ville bien petite) et le final complètement idiot. Le lecteur ne s'ennuie pas, mais n'est pas non plus transcendé par sa lecture. Dommage.... cet angle aurait pu donner quelque chose de vraiment plus fort s'il avait été plus subtil et moins dans le cliché.
Commenter  J’apprécie          1170
Cordotomie, n. f. : section d'un cordon de la moelle épinière dans un but thérapeutique. Un acte médical aussi rare que délicat. Un mot dont la plupart des habitants de Los Angeles ignoraient sans doute la définition jusqu'à il y a peu. Jusqu'à ce qu'un monstre s'en prenne à de jeunes femmes innocentes. Un mode opératoire simple : il s'arrange pour croiser leur route, se montre particulièrement sympathique et serviable, avant de les abandonner, non sans avoir prévenu la police, à l'état de légumes. Maud Garance est neurologue, c'est elle qui prépare les jeunes femmes à leur nouvelle vie. Ces « invalides » laissées par Toyer en état de mort cérébrale occupent tout son temps. Il en va de même pour Sara Smith, une journaliste qui rêve de résoudre l'affaire de sa vie. Quand Sara propose à Maud d'écrire, par le biais du journal, à celui que la neurologue elle-même a surnommé « le joueur », celle-ci refuse, avant de se rétracter. Leur correspondance, affichée en une des journaux, passionne. Mais il n'est pas impossible qu'elle fasse des dégâts dans les deux camps.
Toyer est un roman exceptionnel, composé de trois parties, comme trois actes d'un drame : « le commencement », « le milieu », « La fin ». 761 pages et aucun meurtre. Pour le procureur de Los Angeles, cela ne fait d'ailleurs aucun doute : il y a des priorités et Toyer n'en est pas une puisqu'il n'a tué personne. Une aberration qui pointe du doigt les failles de la justice américaine. le lecteur ne peut qu'être indigné par le peu d'attention portée par la justice à cette sordide histoire. 761 pages et une tension qui va crescendo. Les rencontres entre Toyer et ses proies sont incroyablement terrifiantes car l'homme sait jouer avec les nerfs. J'ai notamment trouvé son mode opératoire fascinant car il faut savoir que Toyer n'est pas qu'un psychopathe mais aussi un homme doté d'un grand talent et profondément blessé par la vie. Cela n'excuse en rien son attitude mais il est toujours intéressant de comprendre les motivations d'un tueur. Toyer est un roman dense mais les pages se tournent toutes seules, jusqu'au baisser de rideau. Un thriller passionnant dans lequel les masques ne se portent pas que sur les planches…

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
Commenter  J’apprécie          32
Bon livre que j'ai connu grâce à une booktubeuse. Il fait 700 pages mais se lit rapidement grâce à de cours chapîtres. On suit un tueur en série qui lobotomise des femmes et une psychiatre ainsi qu'une journaliste qui le traquent. Ce livre vous laisse un goût amer quand on apprend pourquoi le tueur se conduit ainsi.
Commenter  J’apprécie          40
Écrit dans un style sec, saccadé et froid, qui pourrait en rebuter certains, ce roman se lit assez rapidement malgré sa taille. L'histoire est plutôt glauque et les personnages, assez déplaisants, mais cela contribue à créer l'ambiance sombre du roman. L'intrigue est un peu prévisible, mais on y retrouve tout de même plusieurs idées intéressantes. Je crois que les amateurs de polars suédois pourront apprécier cette lecture.
Commenter  J’apprécie          10
Quel dommage, mais quel dommage....il y a pourtant de très bonnes idées dans ce livre, excellentes même, mais....
Avec ce roman, vous allez faire un voyage de 758 pages mais ne comptez pas prendre un TGV, c'est pas le bon livre, là vous allez plutôt prendre un vieux TER tout rouillé et passerez par tous les patelins paumés possibles et surtout inimaginables : ce voyage va vous être long, très long et lent, très lent...
Sa lecture n'est pas non plus des plus agréable, c'est pas fluide et on se pose régulièrement la question de savoir ce que tel ou tel passage vient faire ici et surtout quel est son apport à l'histoire....( je me pose encore la question pour certain, même après avoir fini le livre 😉)
Bref, on nous fait passer par beaucoup de chemin détournés pour arriver à nos fins ( encore faut-il qu'il y ait une fin, à mes yeux...non mais ce n'est que mon impression perso) et le rythme est tellement lent qu'on a hâte d'en finir.
Certains passages du roman sont amenés quand même à vous faire grimper votre cardio, du coup on se met à espérer que le rythme s'accélère et qu'on va enfin être pris dans l'engrenage de l'histoire et être happé pour ne plus en sortir.....mais non, l'auteur vous dégote un nouveau petit patelin et reste donc sur le même rythme lancinant et vous perd dans sa campagne...
Mais je répète, il y a vraiment de très bonnes idées et j'espère quelque part qu'un autre auteur s'en inspirera pour en faire une histoire plus poignante et saisissante...
Pas foncièrement mauvais comme livre au final mais déçu, très déçu dans la manière dont il est écrit.
Commenter  J’apprécie          30
Je ressors assez mitigée de cette lecture. Il y a du très bon, mais aussi de nombreuses longueurs. Ajoutez à cela un style parfois un peu étrange, dont j'ignore s'il vient de la traduction ou si l'auteur écrit vraiment ainsi, et vous comprendrez que j'étais bien contente d'en voir le bout.

Ca partait pourtant bien: on a Toyer, un psychopathe qui prend un malin plaisir à faire la connaissance de ravissantes jeunes femmes, qu'il séduit avant de les laisser dans un état de mort cérébrale. de jolies fleurs pâles, voilà ce qu'elles deviennent, et cela désespère le docteur Maud Garance, physiatre de l'hôpital où ces jeunes femmes sont recueillies, car les effets de la cordotomie spinale subie sont irréversibles.
Maude est contactée par Sara Smith, une jeune journaliste qui souhaite au départ avoir son avis à propos de Toyer. Puis, poussée par son chef, elle propose à Maude une tribune où elle pourrait s'adresser à Toyer, espérant ainsi le pousser à la faute et le forcer à se démasquer. Sauf que Toyer se prend au jeu et que sa médiatisation semble fortement lui plaire...

Je referme ce livre avec un sentiment particulièrement désagréable: par moments, j'ai trouvé ce récit plutôt malsain, notamment dans la relation Toyer/médias. Comme cela arrive de plus en plus fréquemment, le psychopathe se retrouve à la une des journaux, on surexpose ses "exploits", on lui offre une médiatisation qu'il ne mérite pas, le voilà célèbre alors que ses victimes, elles, sont réduites à jamais à l'état végétatif.

Quand (enfin!) Sara en prend conscience, il est trop tard: les gens se passionnent pour cette affaire, Toyer veut écrire un livre dont il reverserait les bénéfices à ses victimes, et le pire (à mon avis) est que des maisons d'éditions sont prêtes à le publier. Quand Sara, à qui Toyer écrit personnellement, veut tout stopper, elle se heurte au mécontentement et de son patron et de l'opinion publique, qui estime avoir parfaitement le droit d'être informée.

Sauf que là se pose la question des limites entre information et curiosité mal placée: jusqu'où peut-on aller sous prétexte d'informer les gens? Où se situe la limite entre simple information et fascination morbide du public, qui veut sans cesse en savoir plus? Surmédiatiser les criminels en parlant d'eux sans cesse n'est-il pas dangereux? Toyer pose intelligemment la question, tout en nous montrant les dérapages que cela peut occasionner.

J'avoue que j'étais curieuse de voir comment l'auteur allait bien pouvoir traiter tout cela, et par moments j'ai enchaîné les chapitres (qui sont relativement courts) et englouti les pages sans problèmes, tandis qu'à autres ma lecture se faisait plus laborieuse. J'ai trouvé certaines tournures de phrases bizarres, j'ai parfois dû relire certains passages à deux fois pour être sûre d'avoir bien compris ce que l'auteur voulait dire.
Par contre, j'ai beaucoup aimé que certains débuts de chapitres ressemblent à des didascalies, ces petites notes que l'on retrouve généralement au théâtre et qui nous donnent des indices sur le lieu, l'heure, etc... et personnellement ça m'a beaucoup plu.

Cependant, à environ deux tiers du livre, on sent soudain comme un essoufflement au niveau de l'intrigue, et là les choses ont commencé à déraper. Avec un peu d'imagination, il est facile de deviner qui est Toyer, mais là n'est pas le souci. En effet, connaître son identité n'est pas le but final de ce livre, limite cela importe peu, ce qui est important est de savoir pourquoi il prend tant de plaisir à lobotomiser ses victimes.
A partir de ce moment, j'ai trouvé qu'on commençait à tourner en rond, il y avait beaucoup de longueurs, je pense d'ailleurs que certaines coupes dans le récit ne lui auraient pas fait de mal! ^^
Puis on arrive sur la fin, machiavélique, mais qui en tant que fin ouverte laisse place à l'imagination du lecteur.

Pour ma part, cette fin ne m'a pas plu, tout comme l'évolution du personnage de Maude. Celle-ci est obsédée par ses patientes, elle leur fait subir divers tests afin de voir si leur état évolue, et comme ce n'est pas le cas tout cela a tendance à lui peser.
Maude est en colère, contre Toyer pour ce qu'il fait à ses victimes, contre Sara et les médias qui donnent à Toyer un statut de star qu'il ne mérite pas, et contre le procureur et la police qui ne font rien. Après tout, Toyer ne tue pas, donc il n'est pas une priorité, ce qui rend Maude folle. Elle vit une véritable descente aux enfers, se sent incomprise et ne prend pas que des bonnes décisions.
Quant à Sara, il lui faut du temps pour comprendre que les décisions qu'elle prend au sujet de Toyer ne sont pas forcément les bonnes et que courir après un scoop n'est pas forcément une priorité.

Au final, Toyer est une bon pavé qui souffre de pas mal de longueurs, de personnages auxquels il est parfois difficiles de s'attacher, mais qui a le mérite de poser les bonnes questions quant au rôle des médias. A lire, même si le nombre de pages peut légitimement faire peur.
Lien : http://pinklychee-millepages..
Commenter  J’apprécie          33
Un livre décevant...
Long.
J'ai trouvé les personnages grotesques. En particulier la psy Maude, aussi allumée que ce Toyer en chaleur.
La journaliste.... une plaie.

J'ai noté aussi beaucoup d'aberrations quant à la logique du déroulement de l'intrigue. La psy est d'une crédulité hallucinante...
Enfin bref, l'idée était bonne mais mal interprétée. Et puis il n'y a aucune profondeur, beaucoup de vide sur ces centaines de pages.
Commenter  J’apprécie          10
760 pages pour un thriller à Los Angeles. Toyer kidnappe des femmes et les abandonne en état de mort cérébrale. Une neurologue Maude Garance décide de le contrer. Un thriller qui se lie très facilement malgré sa taille impressionnante. L'éditeur ayant en effet pris le choix des marges larges et aérées, la bête est volumineuse !
Commenter  J’apprécie          50
Une belle histoire, une intrigue qui ne vous fait pas frissonner pour autant mais très intéressante, une forme de criminalité qui ne dit pas son nom, un psychopathe de la pire espèce, un assoiffé des sensations, des passions truquées sans plus, quand ça manque de l'amour, on devient un détraqué sur de multiples voies, ici notre gars est un kidnappeur de séduction, un magnétiseur psychopathe qui ne viole pas ses victimes, qui ne les tuent pas mais il joue avec elles, ensuite, il les abandonne dans un état d'inertie totale...comment comprendre un tel homme, surtout évaluer son taux de criminalité, c'est simplement un monstre de la pire espèce...mais avec une matière psychologique aussi déroutante, l'écriture n'est pas convaincante, il y manque une finesse à la taille de l'esprit désarçonné de notre psychopathe, une quelconque folie à nous ébranler ...

Commenter  J’apprécie          190



Lecteurs (593) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2868 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}