Toyer

Toyer a été baptisé de ce nom par Sara, journaliste qui suit chaque victime. Il ne viole pas ces femmes, il ne les tue pas. Il les plonge dans un état de mort cérébrale. Maud suit ces victimes en tant que psychiatre et devient très proche des patientes. Sara, en quête de scoop, réussit à convaincre, non sans mal, Maud à écrire sur Toyer. Maud accepte car pour le procureur, il ne s'agit pas d'une priorité car pour lui ce n'est pas un tueur. S'engage alors via le journal un échange entre Toyer et Maud, au grand plaisir de O'land, rédacteur en chef (qui devient également l'amant de Sara).
La vérité sur Toyer nous apparaît : un jour, il rencontra une femme. L'amour les frappa et ils décident de se marier. Sa future femme, très prude et croyante désire rester chaste jusqu'au mariage, ce qu'il accepte. le soir de la nuit de noces, en récupérant leur voiture dans le parking souterrain, trois individus les agressent. Ils violent sa femme, encore et encore, le forçant à regarder. Elle reste à jamais un légume et, lui, doit passer un long moment en psychiatrie. En infligeant ce qu'il fait à ses victimes, il pense enfin faire l'amour à sa propre femme. A chaque fois, il lui raconte son aventure, à chaque victime. Toyer est un acteur et un séducteur, bon dans ces deux rôles. Alors que l'étau se resserre sur lui, il réussit à séduire Maud et à passer une nuit torride avec elle. Mais à temps, Maud découvre qu'il est Toyer et c'est lui qui sera rendu à l'état de légume par Maud.
Riche idée pour ce tueur en série qui n'en est pas un. Mais le récit traîne parfois en longueur avec des scènes (souvent sexuelles) à répétitions. Néanmoins un lot de personnages, victimes comprises, qu'on apprécie de suivre.

Ce pavé m'a tout simplement transporté ! J'ai été accroché au roman du début à la fin. Il faut dire que j'adore les thrillers et que celui là est bien ficelé. McKay nous transporte dans l'univers de Toyer, psychotique, qui réduit ses victimes femmes à l'état végétatif sans les tuer ! Il y a toujours de l'action dans ce roman et des péripéties qui ne nous font pas quitter un seul instant le papier.

Un thriller en demi-teinte pour moi.
J'ai trouvé que l'idée de base était très bonne. Une correspondance qui se met en place entre un serial « Killer » et une psychologue via un journal.
Petit à petit la psychologue fait une véritable fixette sur cet homme qui kidnappe des femmes et les laisse en état de mort cérébrale. La police n'a pas l'air de faire grand chose pour retrouver cet homme et c'est donc un duo de femmes (journaliste et psychologue) qui va essayer de le démasquer.

On alterne entre les points de vue des différents protagonistes, ce qui donne du rythme au récit. On entre dans la tête de ce « malade » et je trouve toujours ce genre de récit intéressant.

Cependant, je trouve la dernière partie de ce livre tirée par les cheveux et plutôt longue. Je n'ai pas compris le choix de l'auteur qui nous a sorti un scénario farfelu pour nos trois personnages féminins

Navet magistral. Personnages caricaturaux, dialogues ridicules, à tel point que ça fait rire. Textes de style télégraphique, dialogues entre personnages totalement incongrus. Allusions sexuelles gratuites et hors de propos. Sûrement que le sexe doit carrément remplir des pages de ce pavé à un certain moment de l'histoire mais je suis tombée au combat vers la 90e page… donc je pense que j'ai dû manquer l'essentiel des extraits les plus grandioses. le plus intolérable reste quand même, selon moi, l'ajout en continu de « pensées » pseudo-profondes des personnages, affichées en italique à chaque 3-4 lignes, sans qu'on n'ait rien demandé et même si on implore la pitié. Un livre parfait pour allumer le feu en s'installant confortablement avec un bon livre et un truc qui pétille pour célébrer la médiocrité s'enflammant en crépitements de bonheur!

♠ « Toyer » - Gardner McKay ♠
👀 Lecture ancienne et critique tardive 👀

Gardner McKay, auteur d'un unique livre sorti en 1999, est en réalité connu pour son rôle dans une série américaine populaire.
Maude Garance, physiatre, s'occupe des victimes de Toyer (le "joueur"). Plongées dans le coma, les fibres nerveuses à la base de leur crâne ont été tranchées. Après avoir entamé une correspondance assez courroucée avec le criminel via des articles publiés dans le journal local, Maude devra faire face au criminel dans son propre appartement...
ATTENTION SPOILER : ...et à trop jouer au chasseur, Toyer en oublie qu'il peut également être une proie...
Le roman est divisé en quatre parties séparées en chapitres décrivant le point de vue d'un personnage à la fois. Il y a également des articles de presse et les textes de Toyer sont insérés dans le récit. Petit bémol : j'ai trouvé le jargon médical un peu lourd.
Au final, je suis agréablement surprise par ce vieux roman !

Pour plus d'informations et de chroniques :

Lien : https://www.shanaslibrary.co..

Ecrit dans les années 90 ce thriller n'a été publier en France d'en 2011. Pas étonnant qu'il y est ici un petit air de déjà-vu.
Toyer c'est une histoire bien américaine. Toyer c'est une réflexion sur les relations entre le mal, la société et les médias.
Mais alors Toyer de quoi ça parle.
Los Angeles est la proie d'un homme qui séduit des femmes, les kidnappe, puis les abandonne à l'état de mort cérébrale. La neurologue Maude Garance et la journaliste Sara Smith tentent d'identifier le coupable, surnommé par la presse Toyer, par médias interposés.
Une histoire qui s'étant sur 700 pages, un pavé qui fait la place belle à l'aspect psychologique. Toyer c'est aussi une un thriller machiavélique et sadique à souhait. J'ai été en immersion dès les premières pages et n'ai plus lâcher ce pavé. L'ambiance est lourde, les personnages tendus, les crimes fascinants et la lecture hypnotique. Bon ok c'est un poil voyeuriste, mais n'est-ce point ce qu'a voulu l'auteur ?

Lien : https://collectifpolar.com/

Toyer, le joueur, sévit à Los Angeles. Il ne tue pas, il ne viole pas mais fait une cordotomie de la moelle épinière. de jeunes femmes, belles, qui deviennent des légumes. Malgré la dizaine de victimes, ce n'est pas un dossier urgent puisqu'il n'y a pas meurtre. Maude Garance, physiatre, qui soigne les victimes et Sara Smith, journaliste au Herald, vont tout faire pour l'arrêter.

Si vous cherchez une enquête policière, passez votre chemin. Si vous souhaitez des rebondissements, passez aussi votre chemin. Ce livre découpé en trois parties (le commencement, le milieu et la fin) est très long et lent. La première partie campe l'intrigue, les personnages puis le récit s'essouffle. On devine rapidement qui est Toyer et le but de ce roman n'est pas de le chercher puisque nous le savons dès le milieu du roman. La confrontation entre Maude et Toyer est sensée être le clou du roman. Sensée car cette confrontation, ce jeu du chat et de la souris m'a agacée.

Bref, une lecture mitigée

ça aurait pu mais non. Des idées, de bonnes intrigues, mais un style qui traiiiiiinne en longueur... j'ai eu un mal fou à ne pas m'en détourner mais la curiosité a prit le dessus...

Résumé alléchant, lecture fluide, chapitres du point de vue de plusieurs personnages, critique du monde de la presse, postulat de départ (un presque tueur joue avec des femmes et les laisse dans un état catatonique)... Tout était fait pour être sympa, mais malheureusement, il y a bien 200 pages de trop dans ce roman. Au début, l'histoire avance bien, on est tenus en haleine par l'échange de lettres via le journal entre le tueur Toyer et la médecin psychiatre Maude Garance. Malheureusement, le récit finit par s'embourber dans une succession de chapitres qui n'apportent rien à l'histoire, avec de nombreuses scènes de sexe assez inutiles, et parfois complètement hors de propos et sorties de nulle part - en tant que tel, ce n'est pas gênant dans un roman, mais il y a là une telle insistance et une telle répétition des scènes, avec toujours les mêmes phrases que cela en devient lassant. Pourvu qu'un protagoniste croise un membre du sexe opposé, on a le droit à une description forcément aguicheuse (biiiiien appuyée lorsqu'il s'agit d'une femme, parce que c'est bien connu que les femmes ne portent que des robes qui moulent tellement que l'on devine leur pubis à travers), et quasiment à chaque fois à une concrétisation qui arrive comme un cheveu sur la soupe (j'aime Machin, mais en fait non, je t'aime toi Truc, parce que je l'ai décidé à l'instant, du coup Truc imagine tout de suite le mariage, l'accouchement, le 4x4, le chien...). le côté thriller est complètement étouffé par les relations absurdes entre les personnages, et l'intérêt pour l'histoire finit par s'enfuir ! En bref, j'ai lu la fin en diagonale et... elle est assez décevante.

Un livre bien ennuyeux pour ma part, beaucoup trop long et sans relief…dommage car l'intrigue aurait pu être intéressante.