Texasville

Après la lecture de l'extraordinaire Lonesome Dove, j'avais envie de tout lire de McMurtry. Avec parcimonie, pour éviter la surdose… eh bien c'est fini j'arrête. Trop de choses à découvrir sur la planète littérature pour insister.

Même pas la moyenne pour ce Texasville que j'ai lu jusqu'au bout même si je l'ai réellement trouvé inintéressant.

Le forme au service du fond : un livre ennuyeux pour décrire l'ennui des riches texans des années 80, leurs problèmes : la faillite qui guette, la crise existentielle de la cinquantaine, la dépression qui arrive, les coucheries avec les voisines, les couples qui divorcent, ceux qui restent quand même ensemble, les jeunes désabusés,… tout ça au milieu de la surconsommation ambiante…

La caricature se veut vaguement drôle… moi je dis stop !

Amoureux de Lonesome Dove, mon conseil, arrêtez vous là !

555 pages que j'ai eu du mal à terminer mais j'aime donner à un livre sa chance jusqu'au bout ... Cette pseudo- comédie humaine tourne autour de Duane, un jeune quinquagénaire qui affronte deux crises, celle de sa famille et celle du pétrole . J'ai très peu ri . Je le rends à la médiathèque avec bonheur .

Dommage, je n'ai pas retrouvé Duane, Jacy et Sonny de "La denière séance", l'atmosphère si particulière de ce premier livre est complétement absente dans "Texasville". Cette crise de nerf générale à Thalia m'a presque été éprouvante. J'ai du mal à croire que l'on puisse vivre quotidiennement dans cette folie ambiante et que cela reflète réellement l'Amérique contemporaine.