C'est une nouvelle phase « j'aime cet auteur alors j'achète tout ce qu'il a écrit ». Seulement, cette fois-ci, je suis plus raisonnable et j'étale mes lectures, pour ne pas faire d'overdose de
McMurtry, même si c'est difficile parce que c'est un auteur qui donne envie de rester dans son univers le plus longtemps possible. C'est comme toujours foutraque, bizarroïde, les personnages sont profondément humains et n'ont rien d'héroïque mais ils attirent la poisse comme de gigantesques aimants à… à… ben, à poisse tiens.
Je suis moins rentrée dans
Texasville que dans les autres romans de
McMurtry. Peut-être justement à cause de cet effet aimant-à-poisse qui a souvent tendance à m'agacer, et aussi probablement parce que le roman étire longuement une journée et que ça a tendance à m'agacer, les journées qui passent trop lentement. J'ai besoin en ce moment de romans avec du peps, qui avancent vite, qui racontent plein de choses, parce que dans ma vie il se passe plein de choses, de déménagements …
Cependant, ça reste une lecture d'exception, un de ces romans dont on se souvient parce que je crois que
Larry McMurtry est un des grands auteurs américains, malheureusement trop peu connus. Trop décalé, peut-être …
Ce billet est le dernier de l'année, j'entame ma trêve hivernale et reviendrai avec les Rois Mages le 6 janvier, d'ici là passez de bonnes fêtes de fin d'année !
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