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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est le meilleur des trois premiers à mon avis.

Plus mature et plus glauque, l'écriture est formidable (je n'ai pas fait attention aux notes de bas de pages, il y en a autant que dans le précédent ? Si oui, je ne les ai pas vues !  *rire* ).
Pour ma part j'en ai oublié que c'est de la littérature jeunesse et que Roland est censé être tout jeunot, sauf dans "l'amourette". Mais comme ça ne reste que ça, une amourette assez peu développée et abordée, ça me va très bien !

Le bouquin ici nous dépeint une famille Ravengen tout à fait déplaisante, voire odieuse, et même si j'ai deviné assez vite l'identité du "masque d'argent", ça ne m'a pas dérangée outre mesure.

Le "nouveau" haut-conteur Bouche-Goulue est amusant et attachant, et Mathilde un peu moins énervante que dans les deux premiers, ce qui améliore encore la qualité de ce tome.

Ma note :  :4,5: (5 sur Babelio)
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Un excellent volume.
Je voulais un livre avec lequel on ne s'ennuie pas : mission accomplie!
Alors oui, parfois il y a des machineries un peu faciles et grossières, mais qu'est ce que je m'en fiche! J'ai été happée par les nouvelles aventures de Roland et Mathilde, j'ai haït avec eux les Ravengen, j'ai frémi aux sons de la flûte maudite, j'ai combattu les forces maudites à leur côté...
Merci aux auteurs, grâce à eux je suis prête pour vivre les prochaines aventures du tome 4.
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Un tome résolument plus mature que les deux premiers.

Non pas que les deux premiers étaient enfantins. Mais non seulement on sent que les auteurs ont envie de nous faire évoluer mais en plus, on sent qu'ils prennent de l'assurance et qu'ils ont un réel plaisir à nous faire découvrir l'entièreté de l'univers du récit. Ainsi, nous voyageons sur Ravengen, et nous quittons les vampires pour aller voir une légende située entre la Bête du Gévaudant et le loup garou.

Tout l'enjeu du livre est bien entendu de savoir qui est ce loup, pourquoi le seigneur en place ne fait rien, ni les villageois d'ailleurs. Pourquoi on en parle dans le livre des Ombres, pourquoi cela concerne Roland. Qui va s'en sortir ? (la bêbête mange quand même des corps et enlève des jeunes filles, siouplait). Pareillement, qui est le spectre de la Dame de la Lune. Bref, comme vous le voyez, nous n'allons absolument pas chômer dans ce tome ci et je dois avouer qu'il a très très peu de temps morts. La lecture défile à toute allure et on ne sait pas très bien quand on peut s'arrêter.


Des personnages aussi qui prennent de la prestance.

Bien entendu, Roland, puisqu'on parle beaucoup de lui. Il est toujours amoureux de sa belle italienne et je dois dire que cela le rend plus que téméraire face au danger. Au point qu'on aimerait tout de même qu'il se calme. Mais il ne va pas non plus dans la mêlée sans réfléchir puisqu'il met toutes ses neurones à disposition du groupe pour résoudre les énigmes. Quant à Mathilde, elle démontre encore une fois que son sang froid, sa patience et sa détermination lui font dépasser ses limites. Pour moi, c'est l'héroïne dont les jeunes filles doivent s'inspirer en lisant ce livre.


Enfin, les personnages évoluent aussi au gré de l'intrigue. le seul fait qu'ils ne soient pas statiques est reposant et rassurant. Car ils acquièrent leur propre expérience et ils se construisent au fur et à mesure du récit, ce qui n'est pas toujours évident.

En bref : un excellent troisième tome lu avec Melcouettes. J'ai hâte, vraiment, qu'on finisse cette saga car elle monte en crescendo. le dernier tome doit être réellement fabuleux
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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C'est avec délectation que je me suis replongé dans les aventures de Roland Coeur de Lion, l'intrépide Haut Conteur. Les deux premiers tomes m'avait vraiment fasciné, alors c'est sans hésitations que j'ai lu le troisième !

Après avoir triomphé de Vlad, le terrible Roi Vampire, Roland, Mathilde et Elena vont se lancer à la recherche de Ruppert. Mais ils vont malheureusement échouer à Ravengen une terre où la terreur et la peur règnent en maîtres. Des crimes atroces commis par des monstres tapis dans l'ombre vont accueillir nos jeunes aventuriers. Ils vont faire la connaissance de Goeffroy Bouche-Goulue un haut conteur qui va cheminer au côté de nos héros et les aider dans leur quête. Roland et ses compagnons vont bien vite être détourné de leur bute pour suivre une piste qui s'avère des plus dangereuse. Sans conter sur la présence de Wilfrid le seigneur de Ravengen et de ces quatre fils...eux qui semblent en savoir plus qu'il n'y parait.
Masque d'argent, un homme qui a le pouvoir de tuer n'importe qui en jouant un air de sa flûte; La bête dévoreuse qui ne crains que le feu et l'eau mais qui par-contre peut être d'une sauvagerie sans pareille et bien d'autres vont tenir tête à Roland Coeur de Lion et ses amis.

Dans se tome un nouveau sentiment qui n'apparaissait pas dans les autres livre nous est dévoilé : l'amour secret que porte Roland à la jeune Italienne, Elena. Mais Roland est aussi beaucoup plus mature, plus grand et plus responsable. En revanche il est devenu davantage agressif et violent.
Un livre parfait !
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Place à l'action dans ce volume 3. Nos Haut Conteurs s'en vont en Allemagne et se retrouve impliqué dans une sombre histoire de Loup Garou alors qu'ils enquêtent sur la disparition de l'un des leurs. Non non ce n'est pas un spoiler; avec un titre pareil, on se doute fort bien qu'il s'agit de cela.
Ici le fameux Loup garou est nommé "malebête". Cette appellation désigne la bête d'Angles ou "malebeste", mentionnée dans le folklore vendéen. Les auteurs utilisent cette dénomination et la déplace en Allemagne pour en faire leur grand méchant.
Mais il ne s'agit pas là d'une énième histoire de garou car comme dans les tomes précédents, la figure emblématique du dévoreur sanguinaire au clair de lune est traité différemment. Quelques petites touches en font une représentation sans être original, en tout cas intéressante. D'ailleurs il est peu question dans le roman de la nommer Loup Garou car jamais les descriptions ne laissent supposer qu'elle ressemble à un loup de près ou de loin. Les auteurs restent même plutôt vague, jusqu'à la fin, sur l'apparence du monstre, insistant bien sur son aspect bestial, sauvage et sanguinaire. de plus au fil des rencontres avec celle ci, son état, son apparence évoluent et donc sa description avec.
Les auteurs entretiennent une véritable énigme autour de cette bête (pas si bête que ça...!!) et de son maître en nous plongeant dans une légende locale emprunte de vengeance concernant la famille ducale.
C'est la première fois depuis le début du cylel que les héros principaux, Roland et Mathilde, sont réellement mis en danger. D'abord lors de la première rencontre avec la bête où les forces en jeu sont très clairement en faveur de celle ci. La description de l'affrontement, par ailleurs très lisible, met bien en évidence la faiblesse des Haut Conteurs et rend leur mort plus que probable.Ensuite lorsqu'ils doivent affronter le duc, ou l'un de ses enfants, ou tous à la fois. Celui ci est limite plus brutal et sanguinaire que la bête elle même, et les Haut Conteurs ont fort à faire pour s'en sortir vivant, leurs sens de la diplomatie et de la stratégie ne leur étant bien souvent inutile. Seule leur habileté aux armes et leur capacité de survie fera la différence. J'aime d'ailleurs beaucoup le parallèle établi entre le fait que les haut Conteurs soient retranchés dans leurs limites à chaque rencontre, et toute la mythologie autour de la bête, avec les thèmes récurrents sous-jacent tels que la violence, la sauvagerie, l'animalité, la brutalité primaire. Finalement même les Haut Conteurs doivent sur des instincts primaires pour survivre. Car il s'agit bien là pour eux de survivre, face à la bête toute puissante. Eux sont complètement impuissants une bonne partie de roman. Leur salut ne venant que grâce à la résolution d'énigme trouvées dans un carnet qui fait état de l'efficacité des éléments naturels. Là encore on en revient à l'état primitif de la nature en invoquant les forces naturelles brutes.
Les auteurs savent y faire avec leur récit car ils nous font croire que l'histoire se termine dès le second tiers du livre. Certaines mystères restent non résolus, révélant un peu plus de l'incompréhension et l'incapacité des Haut Conteurs à résoudre toute cette étrange histoire. Puis de nouvelles révélations permettent de donner un nouveau souffle à l'intrigue, et sa résolution se fait dans le dernier tiers du livre, une manière comme une autre de terminer ce livre. Mais là où le génie des auteurs brillent, c'est qu'ils préparent déjà le lecteur à la suite en nous mettant l'eau à la bouche. En effet cette histoire à peine terminée, une autre commence. La réapparition d'un personnage déjà rencontré, et qui restait en arrière plan dans ce roman, prend une tournure inattendue et promet une belle histoire.
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Le tome 3 des Haut Conteurs nous emmène dans la lointaine Forêt Noire, au domaine des Ravengen. A la recherche de Ruppert l'archiviste, nos amis Conteurs se trouvent malgré eux face à de nouvelles aventures terrifiantes. On retrouvera avec plaisir une bonne dose d'aventure, dont des passages secrets à dévoiler, des souterrains à explorer (évidement), des innocents à sauver, des monstres à éliminer et des méchants à confondre.

Le monstre dont il sera question n'est plus ici un vampire, mais un autre, toujours emprunté au bestiaire traditionnel. Tout d'abord nommé « la Malebête » par les villageois effrayés, nous comprenons peu à peu sa nature : loup-garou ou bête du Gévaudan.
Mais le véritable monstre n'est pas tant la bête que son créateur, le fou nommé « Masque d'Argent ». Ce puissant sorcier est un des personnages de « méchant » les plus riches. Tout d'abord il est clairement atteint de schizophrénie et ne fait pas la part des choses entre la réalité et son imagination. Atteint d'un traumatisme à la suite de la vision du massacre de celle qu'il aimait, il délire complètement. Elena joue ici le rôle de demoiselle en détresse lorsqu'elle est enlevée par le Masque ; ce qui par ailleurs donne à Roland l'occasion de montrer sa bravoure en se sacrifiant pour elle. le personnage du Masque d'Argent est ambivalent et on se prend de sympathie malgré sa lâcheté et sa folie. La révélation de son identité à la fin de l'histoire entretient cette ambivalence.
L'autre personnage de « méchant », celui que l'on adore détester, est celui de Ravengen, le sinistre Sire. Chez lui pas de sorcellerie, seulement les pires travers de l'être humain. Violeur, persécuteur et meurtrier, on n'attend qu'une chose, que son compte soit réglé. le but de Masque d'Argent n'est autre que de le faire souffrir et en terminer avec sa lignée (encore un élément qui le rend sympathique). Brutal et autoritaire il n'aura de cesse de vouloir se débarrasser des Haut-Conteurs qui s'intéresse de bien trop près à ses affaires.
Après une première conclusion, la mort du monstre et le départ du château maudit, reste encore quatre chapitres dans lesquels l'auteur s'en donne à coeur joie avec un feu d'artifice final (au sens propre...). le monstre est toujours en vie. Masque d'Argent est démasqué. le sorcier acculé, a créé une armée de Berserk, humains ensorcelés qui détruisent tout sur leur passage et font penser à des zombies. Un peu de poix et de feu ...

Ce tome est à part dans la série, sorte « d'épisode intermédiaire ». Lothar fait une apparition, mais est ici plutôt en observateur, et en tant que tacticien politique. Il n'y a pas en effet d'élément permettant d'avancer dans la conquête de pages du Livre des peurs. le but est plutôt d'aguerrir Roland et de le conforter dans sa position d'être exceptionnel (son combat avec « la bête dévoreuse » est prédit par une page du Livre).
La fin offre une ouverture alléchante «  Ton véritable voyage commence, Coeur de lion ! grogna la vieille femme»...
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encore une suite plus que passionnante
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Plus on avance dans les tomes meilleurs c'est je trouve.
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'ai enfin lu le tome 3 des aventures de Roland. Et quel plaisir. C'est l'une des rares saga à être meilleure à chaque tome. J'avais déjà préfèré le 2ème au 1er, appréciant l'intrigue plus comlexe et le rythme plus soutenu, et le 3ème tome reste dans cette ligne.

On entre très rapidement dans le vif du sujet. L'ambiance est lourde. On sent la menace planer dans l'air sans trop savoir de quoi elle est constituée. J'apprécie lorsque des auteurs arrivent à créer une atmosphère et à la rendre aussi palpable, presque vivante. Je me voyais parfaitement dans cette forêt noire, avec de cruels seigneurs et des villageois appeurés et imprévisibles. La haine affleure et éclate.

Roland, Mathilde, Bouche-Goulue et Elena se jettent donc dans un sacré panier de probèmes. Entre une bête mystérieuse, référence au loup du Gévaudan, des sorciers, des seigneurs malades et cruels, des villageois qui préfèrent tuer par superstition qu'enquêter... l'ennemi semble partout. Et la seule chose qui les sauve du pugilat reste la coleur de leur cape, les identifiant comme Haut-Conteur. Sans cela, il n'est pas sûr qu'ils aient pu passer ne serait-ce qu'une seule journée en vie dans la région.

L'intrigue s'étoffe en suivant le récit. Ce que j'ai beaucoup apprécié, c'est d'arriver à ce qui semble être à une pseudo fin et de voir qu'on est qu'à la moité, ou deux tiers du livres. Il y a de très bons rebondissements qui permettent au lecteur d'être à la fois surpris et emballé par le récit. On veut savoir la fin, en devinant un peu que ce serait trop simple, si telle personne était la coupable...

Et puis, avouons-le. Que l'intrigue se passe au Moyen-Age est un sacré attrait pour lire cette histoire. Mais quand on sait que les auteurs se saisissent de peurs et de supersitiions pour constituer leurs récits et donner ainsi du fantastique, moi je dis bravo. C'est très intéressant et bien trouvé.

Bref, vous l'avez bien compris, j'ai adoré ce récit. Je commence à me dire quePeru est un auteur incontournable en fantasy et je compte bien creuser du côté de McSpare.

J'espère que de votre côté, vous lirez ENFIN les Haut-Conteurs ou que vous avez, tout comme moi, apprécié ce récit à sa juste valeur.
Lien : http://samlor-en-livre.eklab..
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[Extrait]
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Roland et Mathilde pour ce troisième opus des Haut Conteurs. Les deux premiers tomes m'avaient fait forte impression (pour des romans plutôt destinés à la jeunesse), le challenge était grand: ne pas me décevoir vu que j'en attendais beaucoup et me surprendre. Défi relevé haut la main!

Je vais commenter la forme, tout d'abord, comme à mon habitude. Cette couverture est superbe, tout simplement! Les traits sont nets et précis, ils laissent planer une atmosphère haletante grâce à aux couleurs sombres de la nuit et aux traces de sang que l'on retrouve par terre. Ce livre est en format broché, il est "comme neuf" malgré le fait qu'il a passé deux jours trimbalé dans mon sac et ouvert fébrilement dans le métro et le bus! C'est plus un livre de chevet qu'un livre de voyage, mais quand on aime, on ne compte pas le poids ni le volume!

Comme auparavant, j'ai apprécié les illustrations hachurées qui sont disséminées ça et là dans le livre, j'ai beaucoup aimé par exemple pouvoir donner un visage à certains personnages.

Contrairement au tome précédent, on ne nous donne pas de plan pour situer l'action, et pour cause: les lieux sont finalement assez réduits, sans que l'on sente en huit-clos dans l'histoire.
Lien : http://apologie-d-une-shoppi..
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