Je suis hélas passée à côté de ce grand classique de la littérature. Cela commençait pourtant assez bien, l'amitié du narrateur avec Queequeg esquissait des personnages attachants. Tout s'est dégradé après avoir pris la mer. Après m'être autorisée à sauter les chapitres encyclopédiques et avoir renoncé à comprendre précisément le jargon nautique et les références bibliques (cela ne laisse plus grand-chose) j'ai espéré un sursaut d'intérêt. Mais le charme était rompu, le narrateur est étrangement absent du reste du récit, si bien que je suis restée moi aussi à distance. Je n'ai pas compris la fascination qu'exerce Achab sur son équipage. Et quand enfin la baleine blanche est apparu, et voyant le peu de pages qu'il me restait à lire, je n'avais plus qu'une envie, celle que ce soit enfin fini. Et brusquement, enfin, ce le fut.
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Melville fait de ce roman bien plus qu'un basique roman d'aventures, que de bout en bout, il lui donne une consonance biblique et que le nom d'Achab n'est pas choisi au hasard et qu'il fait visiblement référence au Livre des Rois de l'Ancien Testament où Achab, un roi d'Israël, estimait ne rien posséder tant qu'il n'aurait pu mettre la main aussi sur la vigne de Naboth. On peut en dire autant de beaucoup des noms utilisés dans le roman et qui renvoient quasiment tous à des passages de la Bible.
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c vue en françaavec madame lacroix
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