AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,88

sur 2587 notes
La traduction de Giono est géniale. On la critique comme n'étant pas fidèle ; mais est-ce bien grave quand un si grand écrivain nous fait le plaisir d'en traduire un autre. Par contre, j'ai trouvé un peu longuet les descriptions souvent trop longues de tout ce qui a trait à la pêche à la baleine. le personnage de Queequeg m'a beaucoup touché.
Commenter  J’apprécie          20
J"ai lu ce livre dans une version jeunesse (un peu édulcorée mais ce n'était pas pour me déplaire car j'avais peur de ne pas supporter les grands passages sur les baleines) ... et je crois mettre plus attardée sur les "magnifiques" illustrations de cette version de la maison d'édition de Milan Jeunesse !!! belle histoire même dans ma version "résumé" ....
Commenter  J’apprécie          21
Un monument de littérature, à lire et relire! La folie d'un homme qui ose défier la nature/la Création, le chant de la mer indifférente aux tragédies humaines....
Commenter  J’apprécie          20
Résumé : Ishmael, jeune campagnard décide de s'enrôler sur un baleinier, le Pequod commandé par le terrifiant capitaine Achab. Ce dernier cache tout d'abord le véritable but de cette expédition ; se venger de la mythique baleine blanche, Moby Dick, qui lui a croqué la jambe. Cet esprit de vengeance et cette haine envers les cétacés, entraineront l'équipage dans une funeste aventure.

Le mot de la fin : Je suis rentrée très rapidement dans l'ouvrage notamment grâce au caractère des personnages, leur singularité et l'humour qu'utilise Melville. La rencontre et l'amitié d'Ishmael et son acolyte Queequeg sont décrits avec tant d'humour et de poésie qu'elle est tout simplement irrésistible. Dans un souci d'honnêteté, je dois avouer que le côté ultra-descriptif des passages qui relèvent plus d'un ouvrage de cétologie, m'a peu à peu fait perdre l'intérêt pour l'ouvrage. Après avoir lutté contre moi-même, je suis parvenue à la fin de l'aventure et ne le regrette pas. Ne vous méprenez pas, nous apprenons plein de choses sur les baleines l'ouvrage est très instructif et l'on s'aperçoit que l'auteur connaissait bien son sujet, mais les chapitres à rallonge sur par exemple les tableaux représentant les baleines sont quelque peu soporifiques, car trop rapprochés et manquant d'aventure et d'excitation entre chaque. Un livre qu'il fallait que je lise, pour la culture et je ne regrette pas de l'avoir fait !
Lien : http://lesmiscellaneesdepapi..
Commenter  J’apprécie          20
Oui, c'est bien, mais finalement, j'ai été un peu déçu par le manque d'épaisseur des personnages.
Je m'attendais à un Achab très complexe et riche, et en fait, il n'est qu'un marin revanchard. A comparer à des personnages de Somerset Maugham, c'est dire.
Aussi, les multiples passages qui veulent conférer à la baleine blanche des comportements et pensées humaines sonnent très XIXème.

Ceci dit, je mets tout de même quatre étoiles, car c'est bien écrit. Certes, Melville n'est pas Conrad ou London, mais c'est un beau livre, bien pensé et bien construit.
Un roman édifiant, comme on disait autrefois.

PS :
Commenter  J’apprécie          20


Herman Melville

Moby Dick

Retour à Armel Guerne - Cahiers du Moulin,
avril 2005





SOMMAIRE

Orgueil et humilité du traducteur, par Jean-Pierre Sicre

A propos de Melville, par Jean Moncelon

Un classique, par Claude Lafay

Un programme pour une vie, par Marc Imberechts


*

Retour à Sommaire - Toute l'actualité



Phébus, 2005


Texte français par Armel Guerne

Pour les aficionados de Melville et de Guerne, la traduction que ce dernier a donnée de Moby Dick (en 1954 aux éditions du Sagittaire) est un monument indépassable : le traducteur-poète est allé jusqu'à s'initier au parler « salé » des matelots américains du dix-neuvième siècle, tel qu'il se trouve consigné dans les anciens lexiques marins ; et surtout jusqu'à s'inventer un français hautement « melvillien », puisque le grand romancier aimait à dire qu'il n'écrivait pas en anglais mais en outlandish… la langue du grand Ailleurs.

Cette traduction est restée la plupart du temps introuvable au cours du dernier demi-siècle. On envie déjà le plaisir et la surprise de ceux qui auront à découvrir sa riche et rude saveur : que reconnaîtront tous ceux qui ont fréquenté d'un peu près le vieil océan.

Quant au livre lui-même… resté à peu près inconnu du public au temps de Melville, il n'aura vraiment été découvert qu'au vingtième siècle, où sa violente modernité paraissait enfin accordée à la période de tempêtes qu'inaugurait alors l'histoire – jusqu'à passer aujourd'hui aux yeux de certains, aux yeux de beaucoup, comme le plus grand roman de la littérature américaine.

Moby Dick, qui peut se lire comme le plus formidable des récits d'aventures, est en effet autre chose et bien plus que cela. Car par-delà les tribulations du capitaine Achab lancé à la poursuite de la Baleine blanche se profile une autre quête : celle d'une humanité embarquée de force à bord d'une histoire qui reste pour elle un mystère.

CRITIQUES

Moby Dick retrouve enfin sa vraie place. le roman de Melville reparaît dans sa traduction la plus fidèle.

Pascal Gavillet, La Tribune de Genève, 26 février 2005

Enfin la traduction perdue de Moby Dick, roman d'aventures par excellence. Armel Guerne est l'auteur d'une des trois grandes traductions du roman de Melville. Sa version semble bien être à la hauteur de l'original.

Pierre Maury, Le Soir (Bruxelles), 25 février 2005

On se félicite de l'initiative de Phébus de republier le "texte français" jusqu'alors introuvable de Moby Dick tel que l'établit Armel Guerne [qui] propose une magnifique traduction du chef-d'oeuvre de Melville.

Mathieu Lindon, Libération, 28 février 2005

Bonne nouvelle : la traduction qu'avait donnée Armel Guerne de Moby Dick est de nouveau accessible [et] porte le lecteur de bout en bout sur l'océan tumultueux du texte.

Dominique Autié, Balles de match Balles perdues, (blog) 28 février 2005

La traduction de Moby Dick par Armel Guerne qui vient de ressortir aux éditions Phébus, introuvable depuis les années 50, est, d'après les spécialistes, la meilleure qui ait jamais été faite de ce roman considéré comme le plus grand roman américain.

Jean Loiseau, Thalassa, France 3, 18 mars 2005

En 1954, le poète Armel Guerne livrait une traduction particulièrement éclairée de Moby Dick. C'est cette traduction majeure que rééditent aujourd'hui les éditions Phébus accompagnée de la magistrale préface du même Armel Guerne. Ainsi remis en lumière, le Moby Dick de Melville réaffirme sa place parmi les plus grands récits de la littérature américaine.

Le Républicain lorrain, 6 mars 2005

Melville a reçu le magnifique cadeau d'une traduction en français forgée par le poète Armel Guerne, lequel a négligé la révérence et la minutie universitaires pour restituer la rude vigueur melvillienne. Il faut absolument le (re)lire) !

Le Vif-L'Express (Belgique) 18/03/2005

La traduction par l'immense poète Armel Guerne du chef-d'oeuvre de Herman Melville enfin rééditée.

Fabienne Jacob Zurbam 13-19 avril 2005


Lien : http://www.moncelon.com/melv..
Commenter  J’apprécie          20
Le chef d'oeuvre ultime. A lire et à relire, chaque phrase est une merveille.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai eu envie de lire l'histoire de Moby Dick après avoir vu un superbe reportage sur les baleines qui mentionnait la ville américaine de New Bedford.
[Ce reportage est disponible ici : http://youtu.be/CCVAdHWWhGo]

C'est ainsi que j'ai appris que c'est dans cette ville que commence l'histoire de Moby Dick d'Herman Melville, et d'où Ishmaël, le narrateur du roman, s'embarque pour Nantucket en compagnie du harponneur Queequeg.
La ville de New Bedford est surnommée « The Whaling City » (La ville baleinière), parce qu'elle était un des plus important ports de pêche à la baleine.

En ce qui concerne le livre, c'est malheureusement le seul que j'ai trouvé à la bibliothèque et il s'agit d'un condensé de l'histoire pour pré-adolescent. En effet le roman ne fait que 187 pages, et encore, il est agrémenté de beaucoup d'illustrations...
Autant dire qu'on est bien loin des 816 pages du roman original !!!

Voila pourquoi j'ai eu cette impression de rester sur ma faim.
Dans ce "mini-roman" l'histoire est vraiment très bien racontée, on est très vite pris dans l'aventure, malheureusement on reste déçu de ne pas en apprendre plus sur Ismaël et les autres personnages dont on nous brosse de passionnants portraits... Il y a un réel sentiment de frustration lorsqu'on referme le livre.

Bref, un très bon roman pour pré-adolescent qui seraient rebuté par l'histoire originale de 816 pages, mais plutôt décevant pour quelqu'un qui souhaitais réellement s'immerger dans les aventures du baleinier "Le Pequod"

Voila, il ne me reste plus qu'a me jeter sur le roman original complet :D
Commenter  J’apprécie          20
Je me suis un peu lasser de ce livre mais ce grand récit est bien écrit. Herman Melville a voulut jouer sur la fascination qu'exerce sur nous la baleine, cette animal gigantesque,plutôt inoffensif apparemment mais qui peut se révéler redoutable si on l'attaque. Ce livre m'est souvent demandé dans ma librairie pour des lecteurs ados ( à partir de 12-13 ans )
Commenter  J’apprécie          20
Moby Dick ! Qu'est ce que ma critique pourrait bien apporter de plus à la liste de toutes celles qui sont déjà parues ? On lit Moby Dick parce qu'il faut l'avoir lu. Comme certains j'ai été déroutée voire ennuyée par toutes les descriptions des cétacés, de leurs différences, de leur anatomies, de leur instruments de chasse,... Mon Dieu que c'était long... Jusqu'à ce que je me demande pourquoi ? Mon sentiment, c'est qu'il aime les chasseurs de baleine et tout ce qui fait leur quotidien et qu'il a sans doute souffert des préjugés et des exagérations qu'il a dû entendre à leur propos et il veut expliquer, démystifier, pour qu'on les voie comme il les voit. Chacun en pensera ce qu'il veut mais moi j'ai lu différemment tous les passages descriptifs de la chasse à la baleine ou de la vie des baleiniers après avoir vu les choses de cette façon.
Pour le reste, j'ai trouvé que les dialogues ressemblaient beaucoup à une tragédie à la Shakespeare, un peu comme Mac Beth, avec des présages qui ne sont pas censés se produire mais qui surviennent tout de même. Et les dialogues entrecoupés des attitudes des personnages, surtout Stubb et le capitaine Achab, font aussi penser un peu au roi Lear.
J'ai aimé le style du narrateur, Ismael, mi-biblique mi-picaresque, surtout quand il décrit sa rencontre avec Qeequeg. C'est d'ailleurs un de mes passages préférés.
En espérant que vous prendrez autant de plaisir à la découverte de ce classique que moi !
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (12369) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1822 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}