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Dans le cadre du book-club de mai-juin du groupe Instagram du Prix Bookstagram, le livre proposé était « le roi fantôme », écrit par l'écrivaine éthiopienne, Maaza Mengiste. Vu que je suis une totale novice en matière de littéraire éthiopienne, je me suis dit que c'était l'occasion de rectifier le tir.

Au final, cela a été une excellente idée car, en plus, le livre retrace tout un pan de l'histoire du pays du 20ème siècle. Alors qu'on peut trouver un florilège de livres traitant de la Seconde Guerre Mondiale en long et en large sur les combats en Europe, les livres sur ce qui s'est déroulé en Afrique à la même période ne sont que peu nombreux.

Pourtant, Maaza Mengiste a écrit un livre qui mérite d'être découvert et lu. Mettant l'accent sur les femmes combattantes, c'est un véritable hommage qu'elle leurs offre, pour leur combativité et leur courage. J'avoue que je ne connaissais pas du tout cette invasion de l'Éthiopie par l'Italie et cela m'a fasciné…

Les quelques difficultés que vous pourriez éprouver à sa lecture (de par le nombre conséquent d'informations et de détails égrenés), vous seront mises de côté et rapidement oubliées par la force d'écriture de l'auteure.

Doté d'une plume fluide, le récit est parfois dur par la cruauté de l'époque et des combats. Malgré tout, ce roman alliant fiction et réalité ne pourra que vous captiver.

Lien : https://www.musemaniasbooks...
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En 1935, l'Ethiopie est envahie par les soldats de Mussolini. Malgré la fuite de leur empereur, les soldats éthiopiens organisent le front, la résistance, le combat. Ils ne laisseront pas leur pays, leurs terres, leurs villages aux mains des italiens. Ils vont se battre. Ils se dressent alors avec pour seules armes leur courage, leurs espoirs et leur audace. Aux côtés de Kidane et de ses fidèles soldats, les femmes décident de ne pas rester dans l'ombre…

Le roi fantôme est un roman tout aussi percutant qu'efficace. L'écriture, incisive et tranchante, nous saisit. C'est sur le champ de bataille, entre violence et cruauté, que nous assistons à l'héroïsme méconnu des éthiopiens.

Comme dans toute histoire, les points de vue divergent. Que ce soit le regard d'un colonel sur ses devoirs de guerre, celui d'un chef armé sur sa résistance, ou encore celui apeuré d'un simple soldat qui se doit d'obéir, les images qu'ils nous offrent sont intolérables. Chaque camp cache des horreurs, des peurs, des hontes. Chaque faction a de bonnes raisons de se battre et justifie ses actes.

Et puis il y a l'oeil de ces femmes… Toutes celles qui refusent l'ombre. Toutes celles qui se tiennent droite, debout, malgré les coups qu'on porte à leur corps comme à leur âme. Toutes celles qui, malgré un coeur brisé, se relèvent et affrontent leurs démons… Elles peuvent être aussi cruelles qu'aimantes, remplies de colère comme de compassion. Elles sont la lumière dans les ténèbres de cette guerre, de ces haines, de ces trahisons.

Hirut, fille de Getey et de Fasil, née dans un temps de moisson bienheureuse, ta mémoire perdurera. L'oubli ne t'effacera pas. Tu as ta place parmi les hommes, parmi les forts et tu mérites toute notre admiration…
Lien : https://lire-et-vous.fr/2022..
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Années 1970. Hirut attend, sur le quai d'une gare, quelqu'un. Dans les mains, elle a une lettre, qu'elle va transmettre. Mais avant que l'on ne sache qui est le destinataire de cette transmission, l'on remonte le temps jusque dans les années 1930, en Éthiopie, alors que Mussolini et ses troupes sont en train d'envahir le pays, menant à la fuite d'Haïlé Sélassié Ier après quelques mois de conflit, et à la résistance de ceux qui ont choisi de rester contre la menace fasciste. Parmi ces combattants, le chef de guerre Kidane, qui parvient à monter une armée, vite rejoint par une autre armée, celle de femmes dirigée par son épouse, Aster, et dans laquelle une certaine Hirut, au départ servante du couple, va prendre une place de plus en plus importante.

Pour raconter cette Histoire de l'Éthiopie, de ce qui l'a menée à cette situation face à l'Italie, des conséquences de la résistance du pays africain face à son oppresseur européen, Maaza Mengiste s'inspire de ses archives familiales, et ainsi lui donne une histoire plus personnelle, plus touchante, d'hommes et de femmes qui vont faire face avec une incroyable force à la monstruosité fasciste - le sort, en effet, réservé, aux prisonniers de la résistance, était monstrueux -.

Elle alterne de fait entre les voix de Kidane, d'Aster - par l'intermédiaire d'un choeur épique qui nous renvoie aux textes guerriers antiques -, d'Hirut, d'Haïlé, d'Ettore, photographe italien qui doit rendre compte des exactions fascistes pour la propagande, alors qu'il est lui-même juif, voix qui vont se compléter, parfois se confondre, pour mieux faire prendre conscience de toute la complexité et de toute l'horreur de la situation.

Le roi fantôme est de fait un roman d'une grande force, qui décrit à la perfection la force dont a fait preuve la résistance éthiopienne face à l'Italie, et qui met en pleine lumière une population souvent oubliée de cette résistance - et ce n'est pas le cas qu'en Éthiopie, il suffit de regarder sous son propre nez, en France - les femmes, qui sont magistralement symbolisées par une épouse et une servante, qui parviennent toutes deux, malgré les exactions, les épreuves, le désir de les ignorer, à devenir les véritables héroïnes de l'histoire.

Sans surprise, j'ai adoré ce roman, qui mêle avec brio Histoire et histoire comme je l'apprécie.
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Avec une plume racée, Maaza Mengiste narre une épopée éthiopienne méconnue qui fait écho au combat de Memnon contre Achille. Memnon en grec ancien signifie « celui qui tient bon ». Et il s'agit bien ici d'une histoire de résistance farouche, celle d'un peuple avili contre un envahisseur bien plus puissant et mieux armé. En 1935, les troupes de Benito Mussolini envahissent l'Éthiopie, appuyées par les ascari, ces soldats érythréens engagés dans l'armée coloniale italienne. L'empereur Hailé Sélassié, impuissant face à cette invasion, fuit le pays pour se réfugier en Angleterre. La résistance est alors menée par Kidane, un chef de guerre décidé à mobiliser tous les hommes vaillants et à réquisitionner toutes les armes disponibles pour combattre l'envahisseur.

L'originalité de ce récit est de rendre aux femmes combattantes la mémoire qu'elles méritent. Car même oubliées par l'Histoire, les guerrières abyssiniennes ont bien existé. Dans son roman, l'autrice compose le portrait de deux femmes de caractère : Aster l'épouse rebelle de Kidane, et Hirut leur jeune servante orpheline. Toutes deux voudront combattre aux côtés des hommes, ne pas rester en arrière. La complexité de leur psychologie et les antagonismes qui les opposent à Kidane sont intéressants à suivre. Tout aussi captivants sont les personnages secondaires de cette histoire, dont les doutes et les faiblesses sont habilement captés. L'Empereur éthiopien déchu, hanté par son passé et sa couardise ; le colonel envahisseur Carlo Fucelli, bientôt qualifié de boucher de Benghazi ; Ettore le photographe et soldat juif italien contraint de capturer les images de la honte, du sang et de la mort ; jusqu'à ce vieux paysan du nom de Minim qui devra porter le costume du roi fantôme.

J'ai aimé ces jeux de focale, ces prises à témoin du lecteur, ces effets narratifs qui immergent tantôt dans l'action, tantôt dans l'introspection. Les chapitres sont courts, entrecoupés d'interludes, de descriptions de photographies, de choeurs. Malgré quelques longueurs initiales, ce roman finit par adopter un rythme nerveux où la voix des femmes est mise en valeur.
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Années 30 : la conquête de l'Éthiopie par les fascistes italiens, face à la résistance éthiopienne vue par les yeux de plusieurs personnages emblématiques.
Un très beau roman qui a le souffle de l'épopée, construit comme un opéra avec des interludes et des épisodes chantés par un choeur.
Au premier acte nous découvrons Hirut, orpheline et servante maltraitée dans une famille éthiopienne noble, Hirut à qui le maître, Kidane, a confisqué son bien le plus précieux : le fusil légué par son père.
Au deuxième acte la résistance éthiopienne s'organise autour de Kidane et sa femme Aster, résistance dans laquelle les femmes s'engagent militairement - comme l'a fait l'arrière-grand-mère de l'autrice.
Au troisième acte, la captivité des femmes est racontée par le soldat italien Ettore, photographe, lui-même menacé à cause de son appartenance juive.
La description des photos qu'il a prises ponctue le roman et rend les personnages très incarnés.
J'ai beaucoup aimé l'écriture de Maaza Mengiste, très belle, toute en symboles. Toutefois j'ai regretté quelques longueurs, notamment lors d'épisodes horriblement violents.
Traduction impeccable par Serge Chauvin.
Challenge Globe-trotter (Éthiopie)
LC thématique de janvier 2023 : "Entre 200 et 500 pages"
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Cette épopée puissante nous emmène en Ethiopie, envahie par les troupes de Mussolini, en 1935, jusqu à la victoire miraculeuse de ce peuple de combattants et de combattantes héroïques.
Sans être le moins du monde adepte des récits de guerre, j'ai été happée par le souffle lyrique de Maaza Mengiste, par le rythme de cette narration si particulière, composée de récits de bataille grandiloquents, entrecoupés d'interludes et de choeurs, échappés du théâtre antique. On plonge alors dans des anaphores saisissantes et des métaphores hallucinées, sans jamais perdre de vue la réalité éthiopienne et les drames qui s'y jouent.

L'auteure a voulu rendre hommage aux femmes éthiopiennes qui ne se sont pas contentées de nourrir les soldats, mais ont choisi de prendre les armes." L'histoire de la guerre s'est toujours écrite au masculin, mais la vérité est différente – en Éthiopie, et de tout temps, dans tous les conflits. Les femmes ont toujours été là." Elle a bâti son roman sur son histoire familiale et sur les archives de son arrière grand-mère.

Sans vouloir esthetiser la guerre ou promouvoir une image d'Amazones, elle fait le portrait de femmes qui prennent leur revanche sur la domination masculine et l'esclavage comme Hirut qui « a laissé derrière elle la servitude et fait de son corps une arme ».
C'est en prenant part aux combats que Aster, la femme du guerrier Kidane et Hirut sa servante se libèrent de l'emprise de celui qui les a violées. Mais si les femmes et leurs combats sont admirables, elles restent des personnages de chair et de sang avec leurs faiblesses et leurs souffrances.
Le même traitement est réservé aux héros masculins, sans la moindre trace de manichéisme.
Le guerrier Kidane est un violeur mais c'est parce qu'on lui a appris qu'une femme doit "être prise" et ses tentatives de tendresse échouent parce qu'elles arrivent trop tard.
Ettore, le photographe italien est un lâche qui collabore avec le pouvoir fasciste mais c'est aussi un personnage tourmenté qui craint pour sa vie parce qu'il est juif et qui éprouve de l'empathie pour les victimes.
L'empereur Haïlé Sélassié qui a fui son pays pour se réfugier en Angleterre, obsédé par l'Aida de Verdi, incarne lui aussi cette complexité et cette ambivalence qui font la richesse de chacun des personnages, soignés par la plume de l'auteure.
Quant au roi fantôme, ce paysan jumeau de l'empereur, une fois son rôle achevé, il retourne à l'anonymat auquel il était prédestiné, son nom signifiant " rien".

Ce chant épique, porté par des voix multiples qui s'entrecroisent, est non seulement un moment d'histoire et un hommage à des femmes courageuses, mais aussi un roman magistral.
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Un souffle épique secoue ce roman de Maaza Mengiste, qui souhaite rendre hommage à la résistance éthiopienne lors de la seconde invasion italienne en 1935.

Plusieurs destins s'entremêlent : celui de Hirut, jeune servante dans la maison d'Aster et du guerrier Kidane, celui de Fifi, une espionne au passé mystérieux, celui d'Ettorre, un photographe italien menacé par ses origines juives, et celui de Carlo Fucelli, colonel de l'armée bien décidé à calmer la révolte qui parcourt les rangs éthiopiens.

Loin d'être manichéen, le roi fantôme esquisse avec brio les différents liens hiérarchiques qui régissent les rapports sociaux ; les abus ne se limitent pas au schéma classique, et les femmes éthiopiennes de basse condition ont autant à souffrir des maîtresses de maison au sang plus noble que de leurs propres hommes, parfois plus affamés que les soldats italiens qui leur font face. Un hommage sous-jacent à ceux et celles qui n'ont rien et n'attendent rien, et qui décident tout de même de se soulever pour défendre un pays que leur empereur a fui.

Le style fluide et entraînant de l'auteur coule le lecteur dans un récit qui, s'il se déroule en pays étranger, n'est pas déroutant et emprunte au registre de l'épopée : le rythme est scandé par des chapitres où l'on suit tour à tour les belligérants, Hailé Sélassié, le choeur et des interludes qui permettent parfois des arrêts sur image.
Le thème de la photographie et de la mise en scène de l'horreur est d'ailleurs très présent dans le roi fantôme, à travers l'obsession du colonel Fucelli et du photographe Ettorre ; ce prisme m'a fait penser au court essai À fendre le coeur le plus dur de Jérôme Ferrari, qui met en lumière la propagande photographique italienne lors de leur guerre en Libye.

Un coup de coeur pour cette quête de liberté arrachée aux envahisseurs, pour les personnages principaux et secondaires travaillés et attachants malgré leurs faiblesses, et pour les questionnements que soulève en toile de fond l'auteur sur les rapports sociaux et le colonialisme civilisateur : "Dans les livres les plus anciens, il est déjà question d'une Éthiopie. Notre peuple remonte plus loin que cette Rome antique dont vous êtes si fiers. On existait avant vous, quand vous n'étiez même pas un peuple, juste une bande de paysans."
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A mi-chemin entre la fiction et l'histoire, l'autrice nous livre une sorte de mythe épique sur le rôle déterminant qu'ont joué les femmes durant la seconde guerre italo-éthiopienne.

Notre protagoniste, la jeune Hirut, est au service d'Aster et de son époux Kidane lorsque la guerre éclate.

Lorsque Kidane forme une armée de résistants éthiopiens prêts à défendre leur pays, les femmes, menées par Aster, insistent pour leur prêter mains fortes.

Ensemble ils partent affronter les troupes italiennes dirigées par le Colonel Fucelli, renforcées par les ascari et Ettore, un photographe italo-juif qui a pour mission d'immortaliser certains épisodes pénibles de la guerre.

Les Ethiopiens perdent vite espoir devant les forces inégales des deux clans. Jusqu'à ce qu'Hirut observe attentivement une photo de l'empereur Haïlé Sélassié, …

Plusieurs voix s'entremêlent dans cette histoire aux personnages captivants et nuancés qui doivent faire face non seulement aux horreurs de la guerre mais aussi aux blessures intérieures et à leur conscience.

L'écriture est protéiforme et envoûtante, tantôt empruntée à la tragédie grecque, tantôt conventionnelle. Les descriptions de photographies rendent merveilleusement ce jeu d'ombre de lumière présent tout au long du roman et nous révèlent qu'une photo peut parfois causer autant de douleur qu'une arme.

J'ai dû relire certains passages qui partent un peu dans tous les sens mais la force du récit m'a bien vite fait oublier ce détail.

Même s'il s'agit d'une fiction, ce livre plaira sans aucun doute aux lecteurs que l'histoire intéresse et prêts à s'émouvoir de la persévérance d'un peuple uni qui a défendu sa liberté jusqu'au bout.
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J'ai trouvé ce roman (j'ai du vérifier, c'est bien une fiction) très intéressant et prenant à la fin mais également très difficile à lire de part le style.

Nous sommes en Ethiopie pendant l'invasion italienne de 1935. Je ne connais absolument rien de ces évènements donc je ne peux pas juger de l'exactitude historique mais les faits semblent plausibles. On suit principalement le personnage de Hirut, servante de Kidane et sa femme Aster qui est présenté comme l'un des principaux chefs de guerre éthiopiens au service de l'empereur. le récit est cru et ne cache pas les horreurs de la guerre, ou la cruauté qui peut être infligée à des serviteurs traités comme des esclaves.

J'ai été beaucoup gênée dans la lecture par les changements constants de points de vue, le mélange entre réalité et affabulation, et surtout les dialogues non signalés par des guillemets. On a l'impression tout au long du roman que Hirut n'a pas toute sa raison. J'ai trouvé ça dommage car sinon le récit est très bien construit.
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« Deviens la guerrière que tu étais vouée à être. Lève-toi Hirut. »

Hirut. Aster. Fifi. Des noms qui résonnent encore dans mon esprit, alors que j'ai refermé le magnifique roman de #MaazaMengiste depuis plusieurs jours. Cette écrivaine éthiopienne, immigrée aux Etats-Unis, célèbre de son écriture puissante et lyrique les femmes combattantes, ces guerrières qui ont pris part à la résistance éthiopienne pour chasser l'envahisseur italien dans les années 30. Et que l'on a oubliées.

M. Mengiste fait ressurgir dans ses pages ces années sanglantes de la guerre coloniale menée par les Fascistes sur le sol éthiopien, fait écho aussi à la première invasion italienne de la fin du XIXe siècle ainsi qu'aux soulèvements contre l'Empereur Sélassié en 1974.

Ce texte n'est pourtant pas qu'un roman historique, il interroge L Histoire plutôt, il confère de l'épaisseur aux événements en les incarnant dans des personnages forts, jamais manichéens, qui racontent la violence de la guerre dans les deux camps, la lâcheté des êtres, la domination brutale des hommes, le sacrifice des femmes qui se soulèvent fièrement.

J'ai été emportée par le souffle épique de ce roman, par les voix du choeur qui font écho à la tragédie d'une guerre toujours désastreuse, et surtout j'ai été ébahie par la stature de ces femmes qu'on piétine, qu'on humilie et qui se relèvent pour combattre aux côtés de ce mystérieux roi fantôme et peut-être sauver leur pays.

L'écriture et l'ampleur de ce roman impressionnent, notamment parce qu'il revendique la nécessité de parler des femmes qui ont fait l'histoire, celle de l'Éthiopie et pas seulement ! Avec ce roman magistral, Maaza Mengiste redonne ainsi leur place aux combattantes éthiopiennes et leur offre une destinée mythique. Fifi. Aster. Hirut.
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