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L'agent des services secrets Crimson Dyke sillonne la Californie de 1866 pour arrêter les faux-monnayeurs. Son parcours d'itinérant lui fait incidemment remarquer les similitudes entre plusieurs meurtres atrocement commis dans différentes villes. Mais son intervention est très mal accueillie par les autorités locales, bien décidées à étouffer ces affaires. Pendant que la vindicte des populations se tourne une fois de plus contre les Amérindiens, Crimson se retrouve seul à mener une enquête digne de ce nom, s'attirant d'impitoyables représailles. le voilà à son tour devenu gibier...


Michaël Mention revisite le western en le débarrassant de ses clichés, et nous sert une histoire noire et désabusée que l'on ressent volontiers assez représentative de la réalité historique. Les protagonistes, pour la plupart misérables, ne s'obstinent dans ces terres hostiles qu'avec l'obsession désespérée d'y trouver enfin un terme à leur indigence. Les appétits sont féroces et la gâchette facile, dans cet environnement sauvage où chacun n'a que la hâte de se servir à tout prix, n'en déplaise aux quelques représentants de l'ordre incapables d'omniprésence. D'ailleurs, encore faudrait-il que ces derniers, du haut de leur maigre traitement, résistent à la corruption et aux intimidations de plus puissants, pressés de s'assurer la main mise sur le pays, au travers de ses mines d'or ou de ses compagnies de chemin de fer.


Efficace et brutale, la narration a tôt fait de nous plonger dans une intrigue pleine de rebondissements et de clins d'oeil intelligents. L'imperturbable « poor and lonesone » Crimson, bien décidé à rester ferme sur sa fidèle monture et sur son droit chemin, se retrouve confronté à une société d'hommes aussi frustes, sales et puants, qu'avides et dépourvus de scrupules, en tous les cas tout aussi capables de cette barbarie qu'ils attribuent aux Amérindiens. Ceux-ci ne sont pas les seuls à en faire les frais. Il faut y ajouter les Mexicains, les Noirs – le Ku Klux Klan vient d'être créé –, et les femmes, puisque, à cette époque, « dans l'Ouest, neuf femmes sur dix auraient été violées au moins une fois ».


Frappé au coin d'une discrète ironie, ce polar-western-roman noir s'avère aussi divertissant que réaliste et solidement documenté. Séduit par son style corrosif, son rythme prenant et l'abondance de ses références, ses lecteurs peuvent se réjouir qu'il soit le premier d'une série à venir, consacrée à l'agent Crimson.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Tout " gamin " comme on dit , j'adorais lire les illustrés dits " de cow- boys " et regarder les westerns avec , entre autres , le célèbre John Wayne . Et puis , ce genre est devenu un " sous genre " puis est complètement tombé en désuétude
Ainsi va la vie , les goûts changent , évoluent, c'est la loi même de l'évolution des êtres et de leurs activités....
Aussi , lorsqu'un écrivain aussi talentueux que Michael Mention s'est lancé dans ce challenge un peu fou de " remettre au goût du jour " le Far West " , j'ai pris mon colt , sauté en selle et me suis lancé à l'aventure , en Californie , à la découverte de ce " nouveau monde " , un pays en reconstruction après la guerre civile . Alors , autant le dire tout de suite , je n'ai rien , mais rien retrouvé de ce que ma mémoire me restituait , rien mais rien et , pourtant , j'ai tout simplement adoré . Je ne saurais dire si l'on doit qualifier cet ouvrage de polar ou de roman noir , mais ce dont je suis certain , c'est qu'il existe tout d'abord à travers l'époque et une ambiance toute particulière avec une excellente description de la vie quotidienne . On y aborde des thèmes aussi particuliers que la nourriture , l'importance d' une bonne monture et , à travers le personnage de Crimson Dyke , la rémunération " faiblarde " des agents des services secrets de l'état.... Ce personnage " principal " , parlons - en .Ce n'est pas un cow- boy , pas un shériff , c'est un simple agent missionné par " l'United States Secret Service " nouvellement créé pour lutter contre les faux - monnayeurs , un simple agent qui va s'éloigner de sa fonction première pour s'intéresser à des meurtres et , poussé par son intégrité sans faille , va chercher à en confondre les coupables . C'est un personnage fort que nous présente Michael Mention , dans un monde qui cherche la stabilité mais doit tout de même s'opposer à des individus bien peu scrupuleux .A ce titre , il sera intéressant de placer en opposition , les personnages de Walter et Kovalski .
Ajoutons que l'écriture de l'auteur est incroyablement juste , brutale , efficace , que l'humour , non pas dans les situations mais dans les références ( noms propres , musique ) est aussi bien présent et on admettra que ce roman a été travaillé , subtilement réfléchi, et que ce ne sera pas un hasard si l'adhésion d'un large public lui sera réservée, je le pense . Pas un hasard non plus que cette parution inédite directement au format poche . le western , genre populaire s'il en fut , retrouve ses lettres de noblesse avec Michael Mention . Une " revisite " qui m'a séduit, je l'avoue et replongé dans un monde que je croyais à jamais révolu . John Wayne n'y aurait sans doute pas sa place , tout y est bien trop différent , vous le verrez , mais est- ce si grave ?L'important est sans doute de voir revenir au premier plan , un genre qui a accompagné tant de gens il y a ....oui , bon , ça va...Merci à Michael Mention pour cette heureuse initiative .
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Crimson Dyke est un agent des Services Secrets qui sillonne les États-Unis à la recherche des faux-monnayeurs qu'il livre ensuite au juge. En 1866, en Californie du Nord, il met la main sur un certain Brad O'Herlily qui fera la route jusqu'à Gold Greek, une corde autour du cou, attaché à la selle de son cheval. Une fois à destination, il remet le faussaire au Marshal, informe via un télégraphe Washington et quitte la ville. À Providence où il amène un certain Eliot, il est accueilli avec méfiance par le Sheriff Kowalski qui, visiblement, tient à la tranquillité de sa ville. Pourtant, le soir même, des cris alarment toute la population qui, abasourdie et choquée, découvre le corps de l'un d'eux, Gary, sans vie, plusieurs coups de lame ayant eu raison de lui. Serait-ce le fait d'un rôdeur ? D'un déserteur ? D'un Indien ? Soupçonneux, Crimson découvre très vite que Gary est le deuxième homme tué dans les mêmes conditions...

Une série de crimes étouffés et donc impunis, voilà ce qui attend l'agent Crimson Dyke alors qu'il sillonne les routes de la Californie du Nord. Curieux, intrigué et droit, il ne lui faudra que peu de temps pour se décider à mener l'enquête lui-même, n'en déplaise visiblement à certains, pour la plupart hauts placés ou décorés, qui n'attendaient rien d'autre que le temps n'apaise les esprits. Sur sa route, il fera, entre autres, la connaissance du Sheriff Kowalski et de son ami, le juge Clifford, tous les deux ne voyant que leurs intérêts, la maîtresse d'école itinérante, Dorothy, qui ne le laissera pas indifférent, les redoutables Four Seasons ou encore l'impitoyable Mr Benedict. Toute une galerie de personnages denses, hauts en couleurs, la plupart sans scrupules, avides de pouvoir, violents et à la gâchette facile qui se battent et débattent face à l'injustice et au mépris, au coeur de ces contrées désertiques, sous un soleil plombant. Michaël Mention nous offre un western trépidant, vif et fort bien documenté (de la naissance du KKK aux inventeurs du Smith & Wesson en passant par le tremblement de terre de San Francisco). Sans concession et avec beaucoup de noirceur, il dépoussière le western.
Une chevauchée où seule règne la loi du plus fort...
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Mention dans le polar, c'est pouce en l'air systématique.
Mention dans le western, c'est pas ce que je préfère.

En même temps, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même.
Il y était dit en quatrième de couv' que Dehors les chiens réinventait le western.
Je dois être old school.

Crimson Dyke est dans la place.
Grande, la place.
L'Ouest Américain comme terrain de chasse.
Agent des services secrets, ça vous pose un cv.
Ça aurait tendance à réfréner les ardeurs de votre interlocuteur récalcitrant, itou.
Le bonhomme est sur la brèche.
Un, puis deux, puis... cadavres mutilés assortis d'autorités locales peu enclines à lui prêter main forte, il n'en faudra pas plus à Dyke pour endosser le costume du clébard dans un jeu de quilles.

J'ai pas accroché plus que ça.
La trame se veut plutôt agréable sans décrocher le prix de l'originalité outrancière.
Le phrasé, aussi cinglant qu'un coup de revolver et avaricieux qu'un Irlandais pure souche, m'aura rapidement lassé.
Je me doute qu'à l'époque, on flinguait d'abord pour taper la discute ensuite, mais quand même.

Bref, le moment fut honnête.
De là à dire que j'y reviendrai, c'est une autre histoire.
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Ah tiens, Michaël Mention, un moment que je veux le lire cet auteur. Paraît qu'il est bien. Oh et un western, en plus ? Excellent timing, allons-y, faisons connaissance.
1866, dans une Californie écrasée sous un cagnard qui tabasse à l'aveugle où en plus de ne pas avoir d'ombrelle, il ne fait pas bon être faux-monnayeur vu qu'on est presque sûr de tomber sur Crimson Dyke, agent des services secrets américains fraichement recruté et prêt à ramener tous ces faussaires dans le giron de l'état et de ses prisons dont les cailloux à casser n'attendent que leurs petits bras musclés. Un nouveau boulot qui devient vite une routine pour l'agent Dyke, jusqu'à ce que des fermiers-chercheurs d'or salement éventrés aient le goût plus que discutable d'émailler sa route. Serait-ce l'oeuvre du premier serial killer de l'histoire américaine ?

Et voilà, c'est pile là qu'on se retrouve plongé dans du western tout sauf spaghettivement classique, farewell Gary Cooper, Audie Murphy et autres Luigi Pistilli. D'accord, c'est le Far West mais dammit on se croirait à New-York époque moderne et c'est finalement tout le charme de ce roman. Des chevaux, des indiens (et des massacres donc), des fils de télégramme qui goupinent H24, l'alliance des deux Pacific Railroad visant à relier l'Est à l'Ouest, des chercheurs d'or et des institutrices girondes, pas mal d'éléments du western sont bien présents mais fondus dans du polar tellement noir qu'on ne sait plus très bien le genre qu'on tient entre les mains et c'est plutôt chouette.
A coup d'images qui font mouches et de phrases concises et brutales qui claquent comme des coups de .38 Smith & Wesson associées à des personnages hauts en couleur de dégueulasserie, entre un entrepreneur tas de saindoux qui semble mener le pays à lui tout seul, des notables véreux et les Season Brothers, tueurs sans foi ni loi ni réels noms d'ailleurs (hormis Winter, Fall, Summer et Spring... Les Season quoi !), Michael Mention s'éclate et nous entraîne sans difficulté dans sa kermesse de villages fantômes qui n'existent et ne durent que le temps de trouver une hasardeuse minuscule et riquiqui pépite d'or qui cherchait son chemin.

Avec ce titre en forme de citation biblique tiré de l'Apocalypse, rien que ça ( « Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! » ) sous-titré "tome 1", ce roman semble n'être qu'un prélude à de trépidantes et sauvages aventures à venir. On n'a pas fini d'entendre parler de Crimson Dyke, d'ailleurs qu'en dit Michaël Mention ? "Je ne veux pas trop en révéler sur lui, je réserve ça aux volets suivants, mais je dirais que c'est un nihiliste à tendance idéaliste. Un homme usé qui n'a guère confiance en l'avenir, mais pas assez usé pour se tirer une balle. C'est sur cet équilibre-là que j'ai construit sa psychologie, son rapport aux autres. Crimson est un bloc d'intégrité, qui s'évertue à rester civilisé dans un monde bouillonnant. C'est un arbre dans la tempête : il résiste, il résiste, puis un jour, ça craque. Et là, comme dirait l'autre, « ça va chier »."
Eh bah si ça met pas l'eau à la bouche, ça ! Et c'est tant mieux, beaucoup de questions concernant cet intéressant personnage sont restées sans sérieuses réponses, titillant la curiosité juste ce qu'il faut...
Vite, la suite !
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Michaël Mention nous invite à suivre dans ce livre un personnage nommé Crimson Dyke. C'est un agent des services secrets chargé de traquer des faux-monnayeurs. Alors qu'il est de passage en ville, il va y découvrir une série de meurtres atroces. Se heurtant à une autorité locale véreuse Crimson Dyke enquêtera seul sur ses crimes. C'est une véritable course poursuite.
Dès l'ouverture du livre "Dehors les chiens", j'ai été happée par l'ambiance réaliste des westerns de l'Ouest américain pleine de violence, brutalité et cruauté, avec des personnages forts et intéressants.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture originale et captivante que je recommande.
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C'est un western, mais on est loin des images stéréotypées, véhiculées par le cinéma.
Dans ce roman, l'Ouest américain est écrasé sous la chaleur, la poussière. Les villes puent. Les femmes y sont souvent maltraitées, mais encaissent pour garder un mari. Les minorités y sont traitées de manière cruelle. le reve américain est difficile à atteindre.
J'ai été impressionnée par la capacité de l'auteur grâce à une écriture remarquablement efficace à nous faire partager, imaginer les décors et les personnages, à nous faire ressentir les inconforts de la vie dans cette Californie où prendre un bain restait un luxe très rare et où les villes empestent à plusieurs kilomètres à la ronde.
Crimson Dyke est un agent des services spéciaux, sous payé et soumis à des exigences d'efficacité: Il a une liste de faux-monnayeurs à arrêter et peu de temps pour trainer en route. Mails il croise la route de cadavres éventrés, et d'une institutrice remplaçante, Ces deux rencontres vont modifier sa quête. Il va essayer de comprendre, et croiser la route de nombreux personnages, qui vont tous jouer un rôle. Bons ou méchants, et même très méchants pour certains, Beaucoup vont mourir.
Un livre lu sans m'arrêter, emportée plus par cette écriture, un peu saccadée, presque brutale, que par l'intrigue en elle -même qui est plus pour moi un support au reste que l'objet principal du livre. le reste ce sont les décors, les odeurs, la vie quotidienne, la dureté de cette vie pour une grosse part de la population, le manque de respect envers les femmes , les indiens, les chinois et j'en passe, la facilité avec laquelle les hommes dégainent, la description d'un monde ou survivre n'était pas gagné.
Un grand merci aux éditions 10/18 pour ce partage et à un certain Jean-Francois Lemoine pour m'avoir convaincue par sa critique d'aller y voir d'un peu plus près. #Dehorsleschiens #NetGalleyFrance
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L'ouest américain, les grands espaces. C'est parti pour un horse trip avec Crimson Dyke..
Notre agent fédéral traverse les comtés californiens afin d'arrêter des faux-monnayeurs. Mission facile à première vue mais pas tant que ça .Tueur en série, indiens suspects, corruption, soif de l'or jaune et noir, coups de fusil et trahison sont au rendez-vous.
Michaël Mention, d'une plume addictive, nous offre une belle description de l'ouest des Etats-Unis au milieu du dix-neuvième siècle, c'est loin d'être idyllique, c'est violent mais c'était la réalité. Nous rencontrons Crimson Dyke, lonesome state agent, futé, intègre, risque tout pour défendre la justice. Un personnage que j'aurai plaisir à retrouver.
Avec un coupable prévisible, même si… et une fin imprévisible aux nombreux rebondissements, ceux qui liront cet excellent roman me comprendront.
Merci aux éditions 10 / 18
#Dehors les chiens#NetGalleyFrance
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Du western, oui, mais du western revisité, très loin de Lucky Luke et de sa Jolly Jumper ou même de John Wayne dans Rio Bravo. Peut-être un clin d'oeil à Tarentino ? Ou alors à l'Audiard des Sisters Brothers (Seasons Brothers).

En fait, Michael Mention, que je découvre ici, est tout simplement unique avec une écriture au cordeau qui allie un ton résolument moderne en gardant la touche d'époque, reflétant entre autres les ravages de la guerre de Sécession, l'exploitation des ouvriers chinois par les grands groupes ferroviaires, la disparition des plaines et des indiens - bref, un décor historique suffisamment bien planté que pour lui permettre de faire s'envoler son histoire vers un côté déjanté hors normes en lui gardant une authenticité épique qui en fait les grands récits. Ceux dont on se souviendra et dont on attendra la suite avec impatience.

" 1866, Crimson Dyke, nouvel agent des Secrets Services fait la chasse aux faux moyenneurs. Un peu à côté de ses pompes, solitaire entendant de drôles de voix parfois (c'est vrai qu'il a une oreille assez spéciale, chuttt) lorsqu'il tombe sur une série de meurtres sans précédent dans leur atrocité. Se heurtant au Shérif Kowalski et aux autorités locales dont le terrible Bénédict et ses acolytes (clin d'oeil à l'agence Pinkerton), il met un point d'honneur à résoudre cette série d'assassinats envers et contre tous, tout en lisant du Allan Poe ou du Richard III. Dorothy, le personnage féminin fort de l'histoire n'en n'est pas du reste, elle, c'est Frances Harper, poétesse abolitionniste black, suffragette ayant oeuvré à l' underground rail vers le Canada, qui est sa lecture de chevet. Entre ces deux-là, --- "

Dehors les chiens est plus qu'un western, c'est un récit moderne multi-facettes réinventant les codes du genre avec une très belle analyse de la psychologique des héros et anti-héros, une intrigue noire à multiples rebondissements (pas de temps morts à part ceux qui tombent), un brin de romanesque et un humour fin et intelligent (nombreuses références littéraires, cinématographiques et musicales - dont une playlist qui débotterait les santiags les plus serrées).
Une photographie de l'époque qui pourrait bien encore coller à la nôtre. Stetson bas, mention à Michaël.

Dehors les chiens est un récit qui fait suer, qui pue la misère, la solitude et la violence mais --- MAIS pas que --- incroyablement inventif, divertissant, intelligent par sa construction et ses messages avec une touche romanesque, un réalisme cru et surtout très très bien écrit. Bref, un pur 'enchantement' au Far-West.

Plaisir de lecture XXL avec cet Auteur et ce tome 1 dont j'attendrai impatiemment la suite - j'en profiterai pour lire ses précédents.
Vous l'aurez compris. Presque étonnée, j'ai adoré ce western revisité.

Un grand merci aux éditions 10-18 et à NetGalley France pour ce vent de l'ouest sec et rafraîchissant qui tient toutes ses promesses et bien plus.

Dehors les chiens, Les Errances de Crimson Dyke (Tome 1) de Michaël Mention, 18/02/2021 aux Editions 10-18, Grands détectives, réinvente le western avec réalisme, sans mythe ni pitié: Sueur, misère et violence.

# Rentrée 2021 # Plaisir lecture # Far-West # 1866
# Western moderne réinventé # écriture innovante # intelligence
# Réaliste, authentique, intrigue, nature, romanesque, violence & +

$*$ Bonus: Paroles d'Auteur $*$
-- Pourquoi avoir choisi d'ancrer votre récit dans l'univers du western ?
"J'ai déjà exploré plusieurs genres – notamment le polar (ma trilogie), la fresque politique (Power), le thriller médical (De mort lente) – et j'ai eu envie d'écrire une série de western, étant fasciné par son aspect historique, législatif, migratoire. C'est un genre très codifié, que je me suis approprié avec une totale liberté dans le fond et la forme : je ne me suis pas adapté au western, c'est lui qui s'est adapté à mes obsessions. J'avais à coeur d'écrire un roman réaliste, teinté de fantastique, traversé par la rudesse des humains et la grâce de la nature. Dehors les chiens est fun, sec et social, et j'ai hâte de le partager avec les lecteurs."

- - Pouvez-vous nous décrire le personnage de Crimson Dyke ?
"Crimson est un agent des Services secrets, chargé d'arrêter de faux-monnayeurs à travers la Californie. Ni héros ni anti-héros, c'est un fonctionnaire itinérant, pragmatique, aussi raffiné que brutal. Crimson est une sorte de mix entre Sherlock Holmes, James T. West des Mystères de l'Ouest et Angelo Pardi du Hussard sur le toit. J'ai « saupoudré » sa personnalité de rock 70's, effleurant son passé mystérieux qui sera développé dans les prochains volets, mais Dehors les chiens n'est pas un prologue : c'est une enquête à part entière, où Crimson et ses adversaires vont bousculer votre vision du Far West.'"

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Commencé le 23 mai et abandonné le 25 juillet !! Entre ces deux dates j'ai péniblement lu 200 pages, sur 312 ça fait peu par jour !

Le style m'a rebuté illico, des phrases rudes, raides pas toujours compréhensibles ! le texte est fouillis, j'ai eu la plus grande peine à me situer et encore plus de mal à reconnaître et identifier les personnages !

Et comme en ebook c'est compliqué de faire des retours en arrière, j'ai été totalement lâchée et j'ai fini par lâcher une histoire qui ne me parlait pas du tout !

Tant pis, je m'en remettrais.

#Dehorsleschiens #NetGalleyFrance

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