Fortune de France, tome 3 : Paris, ma bonne ville

Pour le moment, c'est certainement le tome que j'ai le moins aimé. Peut-être parce qu'il se passe à Paris, et certainement parce qu'il y a énormément de longueurs. La vie de Pierre de Siorac et de ses compagnons est certes épique, mais tellement colorée et piquante. Je vais donc continuer à lire cette excellente série.

Ce troisième tome de "Fortune de France" se place dans la continuité des deux premiers. Il conte la suite des aventures du jeune Pierre de Siorac pendant les guerres de religion. Roman historique s'il en est, "Paris, ma bonne ville" met en scène de nombreux très hauts personnages du XVIème siècle, y compris Henri de Navarre, le futur Henri IV. Les deux points forts de ce livre sont d'une part la description probablement très exacte de la ville de Paris à cette époque et, d'autre part le massacre de la Saint Barthélémy (24 Août 1572) de sinistre mémoire. Les points faibles, à mes yeux, ce sont ses longueurs du texte. Même si le sieur de Siorac me semble toujours fort sympathique, Je trouve que Robert Merle "délaye" à l'excès son récit. Ce péché mignon de l'auteur, qui était à peine perceptible dans le premier tome, devient évident dans celui-ci. Certes, je ne me suis pas ennuyé, mais j'aurais vraiment préféré plus de concision.

Je ne pensais pas poursuivre la relecture de la saga, mais ce tome est un des plus prenant de la série et j'ai eu la faiblesse de poursuivre. Il est vrai que la partie romanesque est très présente, s'agissant d'une relecture elle m'intéresse moins, mais le récit de la Saint Barthélémy est fait de matin de grand maître. Il faufrait lire ce tome juste pour ce passage.