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Citations sur Fortune de France, tome 7 : La Volte des vertugadins (6)

Et un soir qu'il me vit, entrant dans ma chambre (j'avais dix ans), agenouillé au pied de mon lit, il me dit :
" Eh quoi, Monsieur, n'avez-vous pas prié Dieu ce matin ?
- Si fait, Monsieur mon père.
- Eh bien cela suffit. N'allez pas faire comme ces bigots et cagots qui prient Dieu du matin au soir et sont, à l'occasion, les plus méchantes gens du monde. Mon fils, laissez votre langue au repos : priez avec vos actes."
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Que seraient les fastes de nos Grands sans le bon peuple qui, bouche bée, les regarde et les applaudit ?
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- Le bon d'être roi, dis-je, est de pouvoir tripler les dédits prévus dans les contrats.
- Et sais-tu, mon neveu, quel est, d'après le Prince des Sots, le mauvais d'être un roi ?
- Nenni.
- C'est de manger seul et de chier en public.
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J'ai lu dans mon vieil âge, sous la plume de Blaise Pascal, que l'homme ne pouvait être qu'infiniment malheureux parce que se trouvant égaré par les puissances trompeuses de l'imagination, il poursuivait des plaisirs qu'il croyait délicieux. Cependant, dès qu'il les avait en sa possession, il ne trouvait plus en eux que dégoût et ennui.
Voilà, me semble-t-il, une vérité qui est loin d'être aussi générale que Pascal en avait l'assurance. Sans doute se rassasie-t-on du boire et du manger, mais l'avare se lasse-t-il jamais d'entasser l'or sur l'or ? Le glorieux, d'accumuler titres et honneurs ? Le luxurieux, de courir le cotillon ? L'homme est fait d'une étoffe moins délicate que ne le rêvait Pascal.
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Nous passâmes ainsi un bon petit moment, elle à me consoler évangéliquement et moi accueillant ses consolations avec l’air le plus désolé du monde, mais avec des pensées de derrière la tête qui ne m’auraient pas gagné le ciel à être placées devant.
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Quand le cycle de "Fortune de France" fut terminé, je pus enfin me retourner pour embrasser du regard l’œuvre accomplie : neuf années d'un labeur de bénédictin, de longues journées passées à la bibliothèque nationale, cinq heures d'écriture quotidienne, et surtout, acquise dès le premier volume, maintenue jusqu'au sixième, et poursuivie jusqu'à ce jour, la faveur du lecteur.
Sur l'instant, je me sentis assez heureux d'avoir trouvé pour ma série une bonne fin, bien ronde et bouclant bien la boucle ; l'année 1599 : la dernière année du XVI° siècle, et surtout, l'enregistrement par le parlement de Paris de "l’Édit de Nantes", par lequel Henri IV imposait en son royaume la coexistence du temple protestant et de l'église catholique : une révolution qui avait autant d'importance que celle de Copernic quand il réduisit au rang de mythe la conception géocentriste dont la théologie s'était nourrie si longtemps.....
(extrait de l'avant-propos inséré en début de l'édition de poche parue en 1991)
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