Bien, je dois avouer une chose : J'ai lu les nouvelles de ce cycle de Richard Mespléda dans le plus complet désordre. Il m' a semblé toutefois ( c'est la quatrième que je lis) que ceci n' pas grande importance
.Le pitch ? Un beau jour de 2025, la population du globe disparaît quasi-complétement..
Richard Mespléde, sans jamais pour le moment lever le voile sur le pourquoi de ces événements et sur les forces qui l'ont provoqué nous in vite à suivre le destin de quelques survivants.
Les quelques nouvelles que j'ai découvert jusqu'ici et dont je me suis fait l'écho pour certaines m'ont suffisamment accroché pour avoir envie d'en lire toujours plus.
Les personnages évoqués par l'auteur le sont toujours avec une grande humanité et une empathie manifeste . C'est bien sûr le cas ici.
Ici nous rencontrons
Agathe, une artiste qui se retrouve toute seule dans sa petite ville du Sud-Ouest. La grande force de ce texte «immobile» est l'art de l'auteur à nous faire ressentir le désespoir qui gagne la jeune fille ( très veau portrait) au fur et à mesure des jours ; le style et les mots employés permettent de faire ressentir au plus profond de chacun, le sentiment de malaise qui envahit la jeune fille et son aspiration à en finir. On sent d'abord son dégoût devant cette issue puis peu à peu le sentiment de réconfort qu'elle y trouverait.
Mais l'écrivain a également le sens du suspens : l'errance de la jeune fille dans la ville est très bien exprimée et le suspens est maintenue jusqu'au dernier mot !
En résumé, une nouvelle qui comme les autres est passionnante et qui sur un seul thème renouvelle à chaque fois, grâce à sa palette de personnages aussi divers nous rend très addictifs à la série de
Richard Mespléde. On espère pour bientôt une suite et pourquoi pas un roman qui parachève ce cycle pour le moment impeccable.