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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'adore ces histoires de vengeance, je ne sais pourquoi. On va suivre la famille de banquier Péricourt dans le Paris d'avant la crise de 1929 et notamment une femme qui sera éprise par un sentiment de justice en employant les grands moyens. En effet, Madeleine doit reprendre la direction de la banque familiale alors qu'elle ne possède aucune compétence dans ce domaine. Elle sera fortement abusée de part et d'autre..

Les couleurs de l'incendie sont d'abord un roman paru seulement en 2018 de Pierre Lemaître connu pour avoir eu le prix Goncourt en 2013 avec « Au-revoir là-haut ». Christian de Metter réussit là une très belle adaptation comme à son habitude. A noter que le roman a eu également droit à une version cinématographique en 2021 avec Clovis Cornillac.

Il est question d'une femme Madeleine qui doivent lutter pour son émancipation dans une société principalement dominée par la gent masculine dans une Europe plongée dans la montée des totalitarismes.

On sent également une influence liée au Comte de Monte Cristo. Comme dit, ce n'est pas pour me déplaire même si c'est du déjà-vu. C'est beau et c'est soigné au niveau de l'écriture et des scènes qui s'enchaînent admirablement bien. On ne perd pas une miette tant c'est passionnant de bout en bout.

Bref, nous avons là un one-shot inoubliable qui ne manque pas de densité.
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C'est amusant comme parfois on peut se laisser surprendre...

J'avais moyennement aimé le roman Couleurs de l'incendie de Pierre Lemaître que j'avais trouvé beaucoup plus fade que l'excellent Au revoir là-haut.
Et paradoxalement, alors que j'avais beaucoup moins aimé l'adaptation en Bd d'Au revoir là-haut , me voilà séduite par celle de Couleurs de l'incendie.
Comme quoi, il ne faut jurer de rien...

Ce roman graphique ne laisse pas de place à l'ennui et les personnages y sont plus vrais que nature. Autant j'avais eu du mal à m'attacher au personnage de Madeleine Péricourt lors de ma lecture du roman, autant,ici, son regard triste m'a vraiment émue.
On se délecte bien sûr de toutes ces machinations politiques et financières qui ne manqueront pas de s'écrouler une à une sous l'impulsion de son héroïne revancharde, mais c'est aussi, avant tout, comme dans le Comte de Monte Cristo, une belle manière de faire tomber les profiteurs et de donner sa seconde chance à l'amour , peut-être ... ?
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Dès les premières planches, on retrouve Madeleine, la fille du banquier, qui va porter toute l'histoire. Sympa aussi de retrouver d'autres personnages de Au revoir là-haut. Place aux femmes dans ce roman graphique ! Ingrédients : accident d'un enfant que l'opéra va sauver, argent, placements, politique, famille, sexe, montée de Hitler. Un mélange de tous ces ingrédients, alliés à une succulente présentation de qualité et le lecteur se régale de ce plat 4 étoiles.
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Tres belle adaptation en bd de la trilogie de Pierre Lemaître. Ayant lu cette trilogie j'ai pris également beaucoup de plaisir à la découvrir en image. le volet est plus sombre que dans le premier tome "Au revoir la haut". Christian de Metter arrive avec ses graphismes à mettre les personnages en lumière et à nous raconter l'histoire émouvante et touchante de Madeleine et Paul. Une très bonne lecture et impatiente de la sortie du troisième tome
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La vengeance d'une femme trahie.
Oui, tout le monde va trahir Madeleine qui, brisée par la mort de son père, les conséquences du geste fou de son fils de 7 ans, Paul, a le malheur de confier les affaires courantes de la banque Péricour, la gestion de l'hôtel Péricour a des personnes qu'elle juge digne de confiance.
Ruinée, elle va mettre en place sa vengeance, pas à pas, avec méthode et une douce férocité.
La BD est de grande qualité. Les dessins sont précis, les coloris assez sombres reflètent parfaitement l'atmosphère du récit, les personnages sont parfaitement campés, les portraits d'une grande justesse.
Je craignais de rencontrer quelques difficultés à retrouver l'enchaînement des péripéties assez denses du roman mais non, elles se succèdent avec aisance.
Il me reste à lire le troisième volet de la trilogie « Miroir de nos peines » pour avoir le plaisir de lire dans la foulée la nouvelle adaptation de Christian de Metter qui vient de sortir.

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Voici la suite du fabuleux roman, et adaptation BD aussi, "Au revoir là-haut".
Et quelle belle réussite encore !
Cette fois-ci nous suivons l'histoire de Madeleine Péricourt, qui était un des personnages secondaires du premier opus.

La composition de la couverture est encore exceptionnelle avec ce portrait de Madeleine Pericourt flottant au-dessus d'un incendie comme un fantôme...
Elle est très évocatrice pour la suite...
Les couleurs chaudes de la couverture annoncent aussi que le contenu ne sera pas de tout repos.

Le dessin de Christian de Metter pour "Couleurs de l'incendie" :

Le dessin de l'auteur est toujours aussi beau.
Toujours le trait épais, allant à l'essentiel la plupart du temps, mais laissant par moment des vignettes somptueuses regorgeant de détails placés avec minutie.
Les couleurs sont très originales, donnant en effet rétro très appréciable et faisant de chaque case un tableau, une véritable oeuvre d'art.
Les jeux d'ombres et lumières sont réalisés d'une main de maître et apportent énormément de relief aux dessins et aux personnages.
Les mises en scène sont admirablement structurées, alternant beaucoup de plans bien variés, des effets subtils et des pleines pages particulièrement sombres et cruelles.
Les perspectives sont magnifiques, travaillées...
Les caractères des protagonistes sont parfaitement bien révélés par le coup de main de l'artiste, à l'image de Madeleine qui, au début de l'histoire, parait effacée et dépassée par tout ce qui arrive, et petit à petit reprends ses esprits pour dominer tout le monde.
Les escrocs ne sont pas détectables à première vue mais lorsqu'il se révèlent, on constate une véritable différence dans les traits révélant les émotions (méchanceté, ambition, culpabilité et...).
C'est vraiment admirable de vivre cela par le dessin.
Il n'y a pas de doutes, c'est l'oeuvre d'un grand talent.

Le scénario, l'histoire de Pierre Lemaitre pour "Couleurs de l'incendie" :

Evidemment l'histoire est issue du roman éponyme de Pierre Lemaitre. L'histoire se déroule donc après-guerre, en plein essor industriel, ou la fortune sourit aux audacieux...
Madeleine Péricourt, qui vient de subir de nombreux drames, se retrouve victime de nombreux escrocs et criminels. Mais elle comprend vite l'art de la manipulation et les points faibles de chacun des tortionnaires trop ambitieux.
Habilement, et fort génialement, elle s'en va ainsi retourner la situation par le plus grand des secrets.
Cette histoire formidable est emplie d'ingéniosité et d'émotions.
Suivre cette héroïne, plutôt "banale" en première approche, vous conduira à franchir de nombreux stades émotionnels.
On passe ainsi de la tristesse d'un drame, à de l'affection, en passant par de la compassion, du dégout, de l'ambition, de la perfidie, du génie, de l'amour, etc.…, pour finir sur une belle satisfaction du devoir accompli.

Le découpage reste similaire à celui de "au revoir là-haut", singulier et classique avec tout au plus 5-6 cases par page.
Le récit laisse une grande part à la narration voix off ou au visuel.
Les effets sonores imagés par de nombreuses onomatopées sont très appréciables pour bien vivre la scène, comme ce concerto de diva ou bien ces bruits de motorisation de réacteurs balbutiant…

Rien à dire, Christian de Metter gagne son pari. Il a su adapter admirablement bien ce best-sellers du non moins talentueux et renommé Pierre Lemaitre.
Le style graphique est unique et très agréable tenant encore parfaitement bien cette aventure passionnante.
Cette bd (et roman) est à lire sans hésitation !


Lien : https://www.7bd.fr/2020/05/c..
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Une fois n'est pas coutume, je lis l'adaptation en bande-dessinée avant le roman qui l'a inspirée. « Couleurs de l'incendie » est le second volet de la trilogie imaginée par Pierre Lemaitre, après « Au revoir là-haut » et avant « Miroir de nos peines ». Encore une fois merveilleusement mise en images et en couleurs par Christian de Metter, quoique d'une manière plus sombre que dans le premier volet, l'histoire s'intéresse au destin de Madeleine Péricourt au lendemain de la mort de son père, ce patriarche émouvant qui n'a survécu à la perte de son fils Edouard que grâce à la naissance de son petit-fils Paul. Mais le jour des obsèques de son grand-père, le fils de Madeleine, âgé de sept ans, se défenestre et devient paraplégique. Débute alors pour l'héritière de la famille Péricourt une descente aux enfers rythmée par les trahisons successives de ses proches, ceux-là mêmes qu'elle croyait être des personnes dignes de confiance.

Tandis que se dessine à l'horizon le krach boursier de 1929 et la menace nazie en Allemagne, c'est avec brio que Pierre Lemaitre imagine et que Christian de Metter croque une galerie de personnages odieux et détestables. Gustave Joubert, le fondé de pouvoir de la banque Péricourt et gestionnaire des affaires de Madeleine, l'oncle Charles Péricourt aux appétits pécuniers et politiques, André Delcourt, le précepteur de Paul qui aspire à de hautes ambitions journalistiques, Léonce Picard la femme de chambre à l'allure trompeuse… Tandis que le jeune Paul reprend progressivement goût à la vie en se passionnant pour la voix d'une cantatrice de renom, sa mère Madeleine imagine la manière dont se venger de ceux qui ont détruit son héritage et sa vie. L'innocente et influençable femme devient alors une manipulatrice de talent capable de reprendre le contrôle de sa destinée tout en punissant ceux qui l'ont trahie. Une fresque manichéenne mais captivante.
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Après Au-revoir la-haut, Christian de Metter adapte en bande dessinée le deuxième tome de Pierre Lemaitre.
L'histoire s'intéresse à Madeleine Péricourt, fille d'une riche famille de la finance. Quand son père meurt, son jeune fils Paul se défenestre. Qu'est-ce qui a poussé ce petit garçon à se jeter ainsi de la fenêtre ?
Madeleine Péricourt, depuis l'accident de son fils, se désintéresse des questions d'argent. Mais à trop donner sa confiance, elle se fait avoir et c'est la ruine qui vient s'ajouter à son malheur de maman.
Un roman noir sur une vengeance machiavélique qui s'organise petit à petit. L'ambiance est vraiment sombre, Madeleine Péricourt se fait justice elle-même mais la vengeance c'est un plat qui se mange froid. Elle tisse sa toile et ses plans pour que pas un de ceux qui l'ont trahi ne s'en sortent.
Le dessin a un trait fin plutôt expressif, mais je trouve les couleurs fanées un peu trop verdâtres. L'ambiance poisseuse va plutôt bien au récit mais je n'ai pas tout à fait été convaincue par le graphisme.
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Un scénario haletant et une illustration magistrale. Lu d'une traite tellement que l'intrigue était rebondissante et rondement menée. J'ai moins aimé qu'Aurevoir là-haut mais la qualité du récit et surtout le dessin et les couleurs de De Metter ont fait opérer la magie.
Il ne me reste plus qu'à lire le roman de Pierre Lemaître pour replonger dans l'aventure.
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Quand on a lu le roman de Pierre Lemaître, on connaît l'histoire de la chute de Madeleine, puis son implacable vengeance, pour elle et son fils Paul.
Après avoir découvert l'adaptation de « Au revoir là-haut » par Christian de Metter (je me souviens encore de ses magnifiques masques), j'étais heureuse de la retrouver dans cette suite.
La bande dessinée retrace bien la chronologie de l'histoire et la machination qui d'abord est destinée à Madeline, puis se retourne contre ses auteurs.
L'atmosphère et les personnages sont bien rendus et l'on retrouve avec plaisir l'ambiance générale du roman. J'avais cependant trouvé ce roman un cran en dessous du premier, de même pour la bande dessinée qui ne profite pas des moments forts qui rythmaient   « Au-revoir là-haut » (les tombes, les masques, les monuments aux morts,…) et a moins d'occasions de dessins originaux. Mais Christian de Metter reste un dessinateur que j'apprécie beaucoup, notamment dans les adaptations de polars.
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