J'ai ri à la blague de Guillaume.
Avec un “oooooohhhhh c'est quand même très acide comme réflexion, mais c'est drôle” en sous-entendu.
Je ne jugerai pas le contexte de la polémique sur le”prépucegate”, je ne suis pas ici pour cela.
J'ai abordé ce livre car j'aime le chroniqueur qu'est Guillaume.
Je le suis depuis des années avec la bande à Charline.
J'aime son ton corrosif et son utilisation de l'humour pour démontrer les travers de notre société.
Maintenant, et le débat existe depuis toujours et est sur le devant des médias de plus en plus ces derniers temps, peut-on rire de tout?
Je ne ferai pas de cette petite chronique une tribune sur le pour ou contre de l'humour.
Je vous citerai simplement que je suis un enfant des Guignols et des Nuls; j'ai vécu les dernières années
Coluche et je suis un héritier des Monty Pythons et des Y-a-t'il un pilote dans l'avion?
J'ai donc l'humour dans mes gênes, du plus lumineux de Chaplin au plus sombre de
Pierre-Emmanuel Barré.
Je n'ai pas de limites en ce qui concerne cet art d'équilibriste qu'est de faire rire. Et parfois faire rire peut déborder sur des polémiques car le ton est trop appuyé.
C'est ce qui est arrivé à Guillaume et c'est ce qu'il essaie d'exprimer dans ce livre. Que faire rire peut aussi servir à réfléchir si seulement on va plus loin que ses propres réalités.
Guillaume, dans les chapitres qu'il écrit, donne sa vision des événements, avec la plume de chroniqueur humoriste qu'il est, sans vergogne et sans retenue. Il choque, mais il pousse aussi à la réflexion sur ce manque de recul qu'à la société sur ses actes et sur ses agissements.
Bien entendu, cela ne va que dans une voie, celle de l'avis de Guillaume, mais si on prend ce fameux recul, la réflexion est possible et lui-même s'auto-analyse.
Le style n'est pas lourd, le livre est court et on ne se prend pas trop la tête pourtant malgré les différents questionnements que nous incitent l'auteur.
J'ai apprécié cette lecture, plus pour en savoir plus sur cette polémique que par intérêt littéraire, mais rien de rire un peu, même si cela est de ton satirique, cela m'a fait du bien.