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4,19

sur 823 notes
Je remercie NetGalley et les éditions J C Lattès de m'avoir permis de lire ce beau thriller.
J'ai vraiment aimer lire ce livre qui ma beaucoup plu par sa très belle écriture,de très bons dialogues,une très belle histoire d'amour d'un fils retrouver a sa mère,puis Sandrine qui la beaucoup aider du mieux qu'elle a pu.
Cette histoire est très triste par le sadisme d'un homme Monsieur Langlois (l'homme qui pleur ) pour lui même.
Il aime dominer son petit monde, il se sent bien ,il ne fait rien voir, il se tient bien comme Monsieur tout le monde.
Mais quand il rentre chez lui ......( il est un tout autre homme ) il est méchant ,irascible ,donnant des coups , humiliant la personne qu'il a en fasse de lui la mettant plus bas que terre,qu'elle n'était rien .
Il n' y avait que lui qui devait commander ,donner des ordres ,s'il avait le droit de parler ou non ,vraiment un homme affable, orgueilleux,méchant a donner des coups.
Vraiment j'ai aimer Sandrine très bonne fille car elle a été humilier toute sa vie tout d'abord par son père, ses camarades d'école , elle était une petite fille très enrober mais belle a la fois .
Un jour elle est tomber amoureuse de l'homme qui pleur Monsieur Langlois ,elle l'a apprécier tant il parlait bien et était gentil avec elle ,puis a fait connaissance Mathias ce beau petit garçon aux cheveux corbeau ,elle a aimer de suite ce petit garçon.
A la suite de tout cela , elle est venue vivre chez eux Monsieur Langlois (l'homme qui pleur ),
Le début de l'idylle était tout rose et beau , mais après quelques mois tout a changer ,elle a subit beaucoup de choses et ne disant rien car elle croyait que tout cela était de sa faute alors qu'il n'en était rien .
Tout c'est décupler car la première femme Caroline avait disparu et on ne la jamais retrouver
Puis un jour elle revient et la tout commence a basculer dans l'horreur , mal grès qu'il était surveiller par la police .
Après bien des péripéties et de nombreuses bataille entre eux, Sandrine en ressort plus forte qu'avant ,ainsi que Caroline qui a retrouver son fils Mathias.
J'ai vraiment aimer cette histoire très bien écrite, l'auteur a su bien d'écrire les points sensible de ce livre et donner beaucoup de charme pour Mathias et sa maman Caroline qui se sont retrouver et qui sont pleins d'amour d'espoir l'un envers l'autre.
Sandrine les as sauver au prix de sa vie car elle les aime énormément.
Très bon livre a lire, il nous apprend beaucoup ,qu'il faut être
respecter par autrui .
Pour moi cela a était un gros coup de coeur , bravo a l'auteur
Je le recommande :
Ma note : 5/5


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Un roman que j'avais abordé comme un thriller et qui, au fil des pages, devient de plus en plus angoissant et psychologique. Nous suivons l'histoire de Sandrine, femme complexée et rabaissée tout au long de son enfance... Un jour, sur une impulsion, elle se rend à une marche blanche pour rechercher une femme et une mère disparue. Là elle rencontre le mari (dont on ne connaitra jamais le prénom) et l'enfant. Miracle ! Sandrine rencontre l'amour. On suit son bonheur simple et on est heureux pour elle jusqu'à ce que Caroline, la première femme, réapparaisse (pile poil au moment où on suspecte une grossesse de Sandrine.) Peu à peu, le château de cartes des illusions de Sandrine s'effrite et, en même temps qu'elle, on découvre la personnalité de son compagnon. Sans entrer dans les détails, l'emprise psychologique de l'homme sur Sandrine et le fils de Caroline est vraiment bien menée , insidieuse, jusqu'à basculer dans la pure violence dans les dernières pages. C'est bien écrit et parfaitement maitrisé. On est dans l'empathie envers Sandrine mais j'avoue avoir eu plusieurs fois envie de lui dire : mais réveille toi !! Quitte le, n'accepte pas ça ! Même si, quand on prend en compte la personnalité de Sandrine et son histoire, c'est plus facile à dire bien au chaud dans son canapé qu'à faire dans sa situation. J'ai également apprécié la manière dont le roman met en exergue certaines "petites vexations du quotidien", des rabaissements que tout le monde accepte au nom des concessions mais qui peuvent vite s'affoler sans qu'on s'en rende compte.


Ce que j'aime : le portrait de Sandrine, la manière dont l'emprise est amenée, le côté insidieux du controle exercé par l'homme qui pleure.


Ce que j'aime moins : j'aurais aimé savoir si le haricot avait survécu


Pour résumer


Un magnifique roman qui explique l'emprise psychologique de certains hommes sur les femmes et la manière insidieuse dont le controle s'installe


Ma note


8/10
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La deuxième femme , un livre dont vous allez entendre parler !!!

Vous allez faire la rencontre de Sandrine, cette femme a une image d'elle même bien abimée par ses parents, elle se sent désespérément seule.

Puis elle tombe sous le charme de "l'homme qui pleure", cet homme, sa femme a disparu, il se retrouve seul avec son fils. Il offre à Sandrine tout ce qui elle a toujours voulu : une famille. Même les parents de cette femme disparue l'accepte dans la vie de leur petit fils.

Puis la première femme réapparait, amnésique, et avec elle, une foule d'interrogations, une enquête policière et le tableau de la famille parfaite de Sandrine s'écaille est nous offre une tout autre réalité.

C'est glaçant, déroutant , effrayant...sincèrement, j'ai eu du mal à trouver le sommeil une fois ce livre fini, car il fait tellement écho à l'actualité...d'ailleurs à juste titre Louise Mey nous rappelle les statistiques sur les violences faites aux femmes.

Deux petits bémols :

le style de Louise Mey, les dialogue ne sont pas mis en avant par la ponctuation...dialogue et description se suivent, il m'a fallu un petit temps pour intégrer cette narration.
la place donnée à la police, malheureusement, il est difficile de ne pas connaitre leur manque de moyen financier, d'effectifs et j'en passe, je pense sincèrement que beaucoup de nos policiers aimeraient s'impliquer autant dans une enquête...mais je doute que dans la réalité ça soit le cas. Ça m'a sorti un peu de l'histoire.
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J'ai la chance d'avoir eu ce livre via Netgalley en avant-première (il est vente depuis Hier.) et je suis contente de cette découverte. Pourtant, je l'avoue ce n'était pas gagné, la narration m'a beaucoup dérouté … On parle de notre héroïne à la 3eme personne, AUCUN dialogue propre – ils sont insérés dans les paragraphes sans ponctuation - … ce qui rend pour moi ce livre « bourratif » mais je me suis accroché et j'ai continué ma lecture sans regret.
Sandrine est moche, grosse, seule, sa vie est sans intérêt, mais le jour où elle rencontre cet homme, cet homme qui pleure sa femme, cet homme seul avec son fils, elle succombe, elle tombe sous son charme, elle sent que sa vie va changer… qu'elle va aimer et être aimée.
Cette histoire est simple, une femme qui ne demande qu'à être aimé va vite déchanter quand la 1ère femme de son nouveau compagnon Caroline, présumée morte, revient …
Un rythme anxiogène de la première à la dernière page, une thématique forte et bien réelle malheureusement, ce livre ne sera pas un coup de coeur à cause du style narratif malheureusement, mais tout l'intérêt est là ce qui est bien paradoxal. La manipulation psychologique au coeur de ce roman, qui malheureusement est réel, ici pas de fiction, on vit la douleur des personnages, on subit également grâce à la plume de l'auteure qui a su créer une ambiance angoissante et dramatique.
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Lu en 24h, un seul mot me vient à l'esprit pour qualifier ce roman : puissant ! Addictif aussi. Mais puissant avant tout !
La couverture ne paie pas de mine. La quatrième de couverture ne laisse rien imaginer quant au contenu de ce roman : une jeune femme, peu sûre d'elle, rencontre un homme. Son homme. Père seul élevant son enfant, il l'accueille au sein du foyer. Mais la première femme revient et avec elle, la vérité. Sa vérité. Ce récit est bouleversant, tragique, horrifiant. Manipulation mentale et entrave psychologique sont au coeur de ce roman noir qui vous glace le sang. A chaque page, on sent la tension, la peur, sourde, pesante et omniprésente, la souffrance. La violence est palpable. Tout comme l'ignorance et parfois le mépris de ceux qui ne comprennent pas. Qui ne veulent pas comprendre. Et qui dans un sens cautionnent par leur silence. Ce roman est un roman sociétal ! J'ai ressenti tant de choses en le dévorant : de l'empathie, de la colère, du dégoût, de la culpabilité, de l'effroi. Les mots sont simples mais terriblement efficaces. Impossible de rester insensible à cette histoire, comme à toutes celles qui y ressemblent. Parce que ce qui n'est à première vue qu'une fiction est en réalité un quotidien dramatique trop souvent tu. Ouvrir ce roman, c'est pousser les portes d'un enfer... A lire absolument !
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Ce récit m'a intrigué car je ne voyais pas où l'auteur voulait m'emmener ? 🧐
Une enquête sur la disparition de sa première femme, qui réapparaît alors qu'il a refait sa vie avec la deuxième femme ?
Et puis on avance, on comprend la boule au ventre, on retient son souffle, on tremble avec elles ...
Un roman poignant, noir, percutant, on a l'impression d'être dans la tête de cette deuxième femme, d'être à ses côtés ... on a envie de la bouger, de la faire réagir ... pour qu'elle se rebelle, sorte des griffes de cet homme abjecte !!!
À lire pour faire réagir ENFIN, réveiller les consciences et que les choses changent VRAIMENT, pour que plus aucune femme ne meurt sous les coups de son conjoint !!!!
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"Grosse, grosse moche, tête de conne, tête de conne", Sandrine se le répète à l'envi, ayant parfaitement intégré ce qu'elle a entendu depuis l'enfance. Aussi quand elle tombe amoureuse de celui qu'elle appelle l'homme qui pleure et que ces sentiments s'avèrent réciproques, la jeune femme croit avoir trouvé sa place au sein d'une maison, avec un fils déjà tout fait, celui d'une femme qui a disparu, probablement morte.
Pourtant, cette femme réapparaît. Amnésique, il lui faut retrouver son passé, sa famille. Que va devenir Sandrine la trop gentille , la trop peu sûre d'elle?
Tout le talent de Louise Mey est d'opérer à partir de ce moment un virage qui va entraîner son héroïne dans une spirale de violence dont elle ne peut s'extraire, car elle est sous emprise de celui qu'elle doit se résoudre à appeler M. Langlois.
Avec talent, l'autrice se glisse dans la peau de Sandrine, tout en ménageant un suspense parfois insoutenable. Alors oui, elle est exaspérante Sandrine pour ceux qui sont extérieurs à ce qu'elle subit mais Louise Mey prend soin d'elle en plaçant sur son chemin des femmes bienveillantes qui , peut être, pourront l'aider à s'extraire du processus.
Un roman nécessaire qui parle aussi avec précision du corps des femmes et de la manière dont certains hommes le traitent quand il ne correspond pas aux critères fixés par la société.
Et zou sur l'étagère des indispensables.
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Sandrine est une femme esseulée, profondément complexée et marquée par un corps qu'elle n'assume pas. Elle se sent moche, grosse et laide. Elle en veut à la terre entière d'enfanter des êtres plus heureux qu'elle. Laide ou méchante, il faut choisir. La solitude, l'isolement est le seul refuge pour des gens comme elle que personne ne voit, ne veut.

Lorsque Sandrine rencontre Mr. Langlois, elle tombe sous le charme de l'homme qui pleure. Qui pleure d'avoir perdu sa femme, volatilisée du jour au lendemain laissant un mari et un fils seuls sur le tapis.

Sandrine devient la deuxième femme.
Celle qui arrive après la première. L'histoire peut alors commencer. Jusqu'au jour où la première femme revient.

Difficile de dévoiler les tenants et aboutissants de ce thriller glaçant sans spolier l'histoire.
Tout se passe dans la tête de l'héroïne. Nous sommes littéralement plongés en vase clos dans sa tête. Toutes ses pensées sont disséquées au scalpel avec psychologie. Ses complexes, ses doutes, ses peurs quand la première femme revient et l'emprise de son homme sur elle.
Le roman est long mais je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. L'atmosphère est parfaitement bien rendue d'une femme en prise avec un tourbillon de pensées.
Les rebondissements tiennent surtout sur l'origine de la disparition de la première femme qui progressivement viennent rejoindre la vie de Sandrine de manière insidieuse, voire démoniaque.

Ce roman est très bien écrit et raconte l'escalade d'une femme qui voulait juste être aimée, aimer en retour, s'offrir une vie comme les autres, serré-collé au cinéma, tenir la main de son homme en rue, s'endormir et se réveiller auprès de celui qu'elle aime. Une obsession liée à une piètre confiance qui la conduira dans un labyrinthe marécageux où rôdent des monstres sans vergogne.

Même si j'ai trouvé ce roman quelque peu étouffant et anxiogène, j'en ai apprécié toute l'histoire qui maintient le suspens, véhicule un fait d'actualité sordide et trop répandu, dans une écriture claire, souvent imagée et immersive. Une bien belle surprise.
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Sandrine est une jeune femme des plus complexées. Elle évite les miroirs autant que possible, tant son reflet ne lui plaît pas. Elle se trouve trop grosse et pas très débrouillarde. Personne ne la regarde. Et pourtant, un jour, un homme va poser son regard sur elle et tout va changer. Mais il s'avère que cet homme avait déjà une femme, Caroline, qui a disparu. Sandrine et cet homme decident de vivre ensemble, jusqu'au jour où la première femme réapparaît. Que s'est-il passé ? Caroline ne se souvient de rien.

Ce roman prend aux tripes de par la thématique délicate qu'il va aborder. J'ai eu la sensation que l'auteure a fait un réel travail de sensibilisation aux violence subies par certaines femmes au travers de Sandrine. J'ai lu les pages avec un sentiment de grande tristesse et de peur pour cette jeune femme. Je ne voudrais pas en dire plus sur le fond de l'histoire, au risque de vous spoiler de quoi il en retourne vraiment.

L'auteure va faire montrer la pression crescendo, et si au debut, le tout m'a semblé long a se mettre en place, je me suis rendue que c'était en quelque sorte l'effet recherché par Louise Mey. Une fois le lecteur attrapé dans la spirale dans laquelle se retrouve la protagoniste, les émotions sont à fleur de peau. Impossible de ne pas se sentir révoltée face à cette lecture. J'ai eu une empathie immense pour Sandrine.

Louise Mey focalise sa narration sur Sandrine, et même si l roman n'est pas à la première personne, nous, en tant que lecteur, arrivons à suivre ses pensées comme si c'était elle qui parlait. Ce personnage complexe et très profond porte l'histoire et je peux vous dire qu'elle est très attachante.

La plume de l'auteure sera indéniablement mon petit bémol. J'ai eu énormément de mal avec le style de Louise Mey, qui décide d'insérer directement les dialogues dans sa narration, sans tirets, sans délimitation. Je me suis retrouvée avec un texte très peu aéré visuellement, et j'ai parfois été lassée par ce procédé. Certes, la fluidité est indéniable mais j'aurais aimé une plume plus classique.

C'est un thriller glaçant ou la tension monte peu à peu, et dans lequel l'auteure abordera une thématique difficile. Malgré un style auquel je n'ai pas forcément adhéré, il est indéniable que le fond de l'histoire m'a paru très réussi. C'est donc une belle découverte.
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Le féminicide dans un roman noir irrésistible, nauséeux et terrible

Un portrait de famille peint en bleu

Grosse conne, grosse pute, grosse grosse, moche … C'est ainsi que Sandrine se voit. Elle se regarde dans le miroir et elle ne voit qu'un corps flasque, dénué d'intérêt et de beauté. Alors quand « l »homme qui pleure » sa femme disparue apparait sur son écran de télévision son coeur explose. Quand « l'homme qui pleure » plante ses yeux dans les siens et lui ouvre les portes de sa maison, Sandrine bascule. Elle bascule dans une vie rêvée où elle a enfin une place, où elle n'est plus que ce tas difforme que personne ne regarde. Elle devient la femme de quelqu'un, la mère de substitution de Mathias, ce petit garçon qui vient de perdre sa maman. La machine semble bien huilée. Un portrait de famille parfait lisse et brillant à souhait. Les sourires figés. Mais voilà la première femme, Caroline, n'est pas morte. Elle apparait dans le petit monde de Sandrine comme une intruse prête à tout pour récupérer ce qu'on lui a pris : son fils et son époux. Mais Caroline a oublié. Caroline souffre d'amnésie jusqu'au jour où elle se souvient. de tout.

J'ai été incapable de lâcher ce livre. Je l'ai lu d'une traite avec ce besoin de savoir, connaître la suite, enchaîner les pages sans m'arrêter malgré ce goût amer dans la bouche, cette nausée qui nous prend en lisant certains passages plutôt glaçants et terribles. J'ai adoré le ton choisi par Louise Mey, cette vision de l'intérieur comme si nous étions en caméra embarqué sur les épaules de Sandrine. Nous sommes dans sa tête, à chaque seconde, à chaque réflexion, pensée, peur, chute, coup, anxiété, pause, respiration, saignement, caresse, viol … Ce point de vue n'offre aux lecteurs aucun répit, nous tremblons avec elle, nous sommes au sol et recroquevillés, nous sommes révoltés, nous sommes sous emprise, nous sommes subjugués par cet homme et ses facettes, « l'homme qui pleure » et M. Langlois l'homme qui frappe. le fil de l'histoire est insoutenable et pourtant nous ne pouvons que porter Sandrine à bout de bras. Nous avons la terrible envie de lui dire : « Mais pars ! Quitte cette maison ! Qu'attends-tu ? Ne vois-tu pas les signes ! »

Une prise de conscience

Vous l'aurez sûrement compris il y est question de féminicide. Un crime, un meurtre au coeur de l'actualité. La deuxième femme est un roman qui sensibilise. Je connaissais le féminicide mais de très loin sans jamais avoir approfondi le sujet. L'écriture de Louise Mey est une vraie claque. Elle va loin, très loin dans les souffrances physiques et psychologiques. Nous ne pouvons être que dans l'empathie. Il m'a été quasi impossible de prendre du recul et de ne pas plonger à 1000% dans cette horrible histoire que nous pouvons voir comme un témoignage romancé. Elle aide surtout à comprendre à quel point il est difficile de sortir d'une telle emprise, à quel point il est difficile d'être prise en charge et écouter. Un roman qui permet de réaliser l'urgence de la situation de toutes ces femmes comme Sandrine qui ne voient pas, qui ne réalisent pas, qui culpabilisent et se dénigrent. le processus comportemental est tellement insidieux qu'il est dur d'en saisir tous les mécanismes.

J'ai également adoré la place accordée à Caroline, la première femme. Comme Sandrine, avant de comprendre de quoi il retourne, nous jouons la carte de la méfiance et pensons immédiatement au crêpage de chignon sur fond de meurtre. La première femme éconduite vient réclamer son dû et prend la nouvelle venue en grippe pour la faire payer. En réalité, Caroline va avoir un rôle salvateur dans l'histoire. Elle n'est en rien l'ennemi mais l'attitude de Sandrine, pied et poing lié à son compagnon, nous fait penser le contraire. le revirement de situation arrive comme un nouveau souffle, un souffle d'espoir et alors seulement, le lecteur est en droit de se dire que l'histoire peut, malgré tout, offrir une fin heureuse.
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