Ce livre a été rédigé sur le sol où ont vécu les grands peintres, dont je raconte l'histoire et apprécie les travaux. Il aurait beaucoup perdu à être fait ai!leurs. La présence d'un peuple et de continuelles relations. avec lui expliquent mieux ses goûts, ses talents, ses ouvrages que les meilleurs commentaires. Je voyais sans cesse les figures, les habitudes, les logis, le ciel et la lumière, les champs et les bois, les lacs et les fleuves, les prés et le bétail, les dunes sauvages et le morne océan qui doivent à son génie une seconde existence.
Il nous ont permis d'expliquer les variations de la peinture, à l'aide de l'état social, politique et industriel mieux qu'on n'y a réussi même en Allemagne, quoique l'Allemagne ait fait pour l'histoire de l'art néerlandais, sinon plus que la Hollande, au moins beaucoup plus que la Belgique. Très versé dans l'étude des langues, j'ai traduit ou consulté moi-même tous les documents originaux, hollandais, flamands, italiens, allemands et latins.