J' avais envie de retrouver
Pierre Michon
J'ai lu puis relu par petits bouts Les Vies Minusules , une oeuvre devenue majeure dans la littérature française
Ici, le propos est moins ambitieux
Il s'agit d'un jeune instituteur qui débarque dans un petit village de Dordogne , près de la Beune , une rivière, pas loin de grottes préhistoriques
Il découvre ses petits élèves mais aussi la buraliste qui devient l'objet de toutes ses pensées
Pierre Michon a beaucoup d'admirateurs mais aussi de détracteurs qui trouvent son style trop sophistiqué voire pédant pour décrire des vies et des situations ordinaires
Une critique sur Babelio le place entre
Proust ( pour le style) et
Giono ( pour l'ambiance). Plutôt bien vu.
J'ai jamais réussi à lire vraiment
Proust qui évolue dans un univers bien loin des
Vies Minuscules et de
la Grande Beune. J'avais adoré
Giono pendant mon adolescence
Je comprends donc que
Pierre Michon puisse être un écrivain décrié
Je n'arriverai jamais à expliquer pourquoi je reste hermétique à certains écrivains(
Proust, Joyce,
Faulkner,
Modiano,
Bolano,Knausgard, par exemple ) malgré de multiples tentatives et pourquoi je me sens happé par les univers de Zweig, Tolstoi, Dostoyevsky,
Garcia Marquez ou
Kenneth Cook
Pour
la Grande Beune, je me suis retrouvé en terrain connu, fasciné par la richesse de la langue et l' écriture de
Pierre Michon
Comme ce livre est un peu moins riche que Les
Vies Minuscules, je ne mets pas la note maximale pour cette fable poétique